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Adonis Lamperouge [Terminée]

Adonis Lamperouge
Ligue B
Adonis Lamperouge
Pouvoir : Écaille du dragon d'eau
Messages : 25
Adonis Lamperouge [Terminée] Jeu 26 Sep - 23:29

Adonis Lamperouge

NON PAR LA FORCE, MAIS PAR LA RUSE

Adonis Lamperouge [Terminée] 1569620205-avatar2
Surnom : Triton
Sexe : Masculin
Age : 22 ans
Habite à : Saint-Mandrier sur Mer, France
Activité : Nageur de combat, Commando Marine
Phobie : Achluophobie
_____

Pouvoir : Écaille du dragon d'eau
Arme : //
Objet magique : //
Alignement : Bon
Objectifs : Découvrir Dreamland
_____

Aime : Ne rien faire le dimanche, le cinéma, les fraises, les bonbons, la paix.
N'aime pas : Être dérangé le dimanche, les gens qui parlent ou qui utilisent les téléphones au cinéma, l'injustice et l'irrespect, les épinards, les abats.
Points de Puissance :
Points de Réputation :
Classement :
Descriptions
Physique :

Âgé de maintenant vingt-deux ans et ayant donc complètement terminé sa croissance, Adonis mesure précisément un mètre quatre-vingt-deux. Une taille classée dans le bas de la tranche haute, ou dans le haut de la tranche moyenne, quelque chose en somme d'assez modeste. De quoi ne pas passer inaperçu, mais ne pas prendre le rôle du grand de service. Pour un poids avoisinant les quatre-vingt-dix kilogrammes, l'on pourrait penser à un éventuel sur-poids, mais il n'en est rien. Le jeune homme arbore une carrure de grand sportif. Nageur pour être exact ; des épaules volumineuses, un dos épais et large terminant par une taille assez fine. Le contraste souligne bien la force et l'agilité du personnage. Puissant mais souple. Costaud mais habile. Il présente donc un ensemble svelte et sportif dénué de négligence. Il n'y a pas de place pour le hasard sur ce physique.

N'affichant aucune pilosité sur son corps et son visage, preuve d'une peau complètement glabre, Adonis possède en revanche une chevelure fournit. Plats, bien peignés, et mi-longs, les cheveux lui arrivent juste au-dessus des épaules. Affichant une couleur violette, ils sont en réalité blanc gris, démontrant un certain albinisme. Très légère et fine, la tignasse reste très facile à coiffer et à manipuler. Souvent, pour des raisons de facilité et simplicité, Adonis attache ses cheveux avec un élastique, arborant une petite queue de cheval à l'arrière de sa tête.

Sa couleur de peau, pourtant exposée les trois-quarts du temps au soleil, est assez claire. Présentant un teint coloré, frais et quelque peu lumineux, elle ne rappelle pas vraiment l’albinisme du personnage. Anomalie génétique causant un défaut de mélanine, on ne la retrouve pas vraiment sur sa peau. De nombreuses cicatrices sont visibles sur son dos, témoignage d’une épreuve douloureuse. Un tatouage sur son épaule gauche est visible, représentant l’emblème de sa compagnie : une encre et un glaive en croix surplombés d’un aigle.

La vraie seule chose bizarre de son physique reste ses yeux. A cause de sa maladie, ils sont violets. Une couleur des plus atypique pour un regard complètement perçant, vif, scrutateur. Arborant une forme saillante, en amande, on ne peut s'empêcher de remarquer un certain éclat vif, étincelant. Difficile de rester de marbre lorsqu'il force le regard. Avec de fins sourcils, un nez mince et rectiligne, ainsi qu’une bouche pincée et sensuelle cachant des dents très bien entretenues, le visage présente une expression antipathique quand on ne connait pas l’homme.  Une certaine impression d'impénétrabilité et parfois même de renfrognement. Mais rassurons-nous, cette physionomie n'est vraiment pas représentative de ce qu'il a dans la tête.

D’apparence générale, Adonis montre une mine froide, fière et décidée. Des adjectifs ne pouvant que relever une certaine expression de dandysme, mais aussi d’élégance. Toujours d’une démarche ferme et légère, mais pas précipitée, notre homme ne gesticule jamais, ayant des gestes vifs et rapides uniquement quand cela est nécessaire.

Sa voix n'a rien d'étrange quant à elle, étant en parfaite harmonie avec le corps. Possédant un léger accent du sud-ouest de la France, il a néanmoins une parfaite articulation, ne mâchant aucun mot, ce qui fait qu'il est parfaitement compréhensible. D'autant plus que le jeune homme s'exprime avec beaucoup d'aisance, mais sans parler pour ne rien dire. Avec un timbre assez grave et puissant, il n'y a aucun doute sur sa masculinité.

----------------

Psychologie :

Tout le monde a ses péchés, ces transgressions établies par le commun des mortels au fil des siècles passés. Honteux ou pas, il est impossible de se les cacher. Adonis, comme tout le monde, n’en est pas exempt. La gourmandise doit bien être son principal vice. Concernant la nourriture, le désir quasiment toujours présent et pourrait se qualifier de gloutonnerie. Comment résister à une entrecôte tout juste sortie du barbecue, tendre et saignante, son jus dégoulinant, les cristaux de sel fondant sous la chaleur et son odeur portée aux narines par une délicieuse fumée ? C’est exactement la réponse qu’il cherche, sans jamais la trouver et succombant à chaque fois.

On peut certainement faire le rapprochement avec la luxure, aussi très présente dans les pensées du garçon. Ce penchant sûrement beaucoup trop fort et un poil incontrôlable pour la gent féminine, qui même s’il est présent chez quasiment tous les hommes, n’a de cesse d’influer sur le physique du jeune homme. Difficile de ne pas devenir rouge lorsqu’une belle femme lui parle, affichant dès lors un sourire idiot ne lui laissant aucune chance de conclure. Mais impossible d’aller à l’encontre des décisions impérieuses de son corps, et surtout de son mental si faible à ce niveau-là.  

Outre ces deux péchés, Adonis n’est pas vraiment sujet au sentiment d’amour. N’ayant pas eu de relations sérieuses et n’étant pas proche de sa famille, c’est en quelque sorte une sensation qu’il ne connait pas. Du moins pour le moment. Mais avec toutes ces femmes, Cupidon n’est jamais loin, tout comme les papillons dans le ventre et les pincements au cœur.  
A l’opposé, la haine est très présente dans son esprit. Pas comme quelque chose de permanent, plus comme une émotion qu’il a très bien connu, autant subie que ressentie. Heureusement, la colère ne fait pas partie de son panel de sentiments. De ce fait, le jeune homme n’y succombe pas. Car la colère mène à la haine, qui amène elle-même à la souffrance.

Concernant la religion, Adonis n’est aucunement croyant. Très respectueux des autres, il laisse à chacun ses croyances et convictions, estimant que tout le monde est libre de penser, et surtout de croire en ce qu’il veut. Néanmoins, toutes les religions intéressent le jeune homme, très curieux sur ce sujet, désireux de connaitre les tenants et aboutissants des différents cultes existants.
Très curieux de nature, il se pose une multitude de question dans sa tête dès qu’il ne connait pas quelque chose. Mais la curiosité, même s’il est d’usage de dire que c’est un vilain défaut, est plutôt une qualité. Cela permet d’enrichir ses connaissances sur tout et n’importe quoi.

Mais sa principale motivation est l’altruisme. Cette humanité guide sa vie et beaucoup de ses actions, l’obligeant malgré lui la plupart du temps à faire preuve de bienveillance et de clémence. Un trait de caractère bien utile pour les autres quand on est un homme de loi et que l’on désire faire régner l’ordre partout où l’on passe.
L'amitié et la camaraderie sont aussi très importantes pour le jeune homme. Établir un lien de fiabilité fort avec quelqu'un en qui on peut avoir confiance est toujours bénéfique dans sa vie, et très important dans son métier et son mode de vie.

Histoire
Adonis est né à Carcassonne, ville du sud-ouest de la France célèbre pour sa citadelle médiévale. Fils unique d'un père directeur d'une clinique huppée et d'une mère doyenne d'université, le jeune homme provient d'un milieu très aisé. Un accouchement dans les meilleures conditions possibles pour commencer une vie servie sur un plateau d'argent. Seul enfant désiré et voulu, d'autant plus un garçon sur qui il y avait tant d'espoirs. Issu d'une famille ayant toujours eu de hautes responsabilités au fil des générations, il était normal que le futur d'Adonis soit radieux. Les chiens ne sont pas censés faire des chats.

Les premières années de sa vie furent relativement banales. Apprentissage de la vie, ne manquant de rien, une vraie découverte du monde facilitée par des conditions plus que convenables. En bref, une vie de nourrisson et de très jeune enfant sans accroc.
Tout ceci changea véritablement lors de ses cinq ans. L’entrée à l’école primaire, et pas n’importe quelle école. L’institut de Rosenberg, situé en Suisse, est un établissement de très haut standing pour des héritiers de grandes familles ou grandes personnalités. Un pensionnat avec le meilleur confort possible, des terrains de sport, une piscine, le tout entouré de forêts et montagnes. Un cadre idyllique pour vivre et étudier, même loin de sa famille, qui de toute façon avait mieux à faire.
Le très jeune garçon, ne s’accordant pas exceptionnellement dans ce nouveau milieu, décida de s’évader dans la natation. Nager pendant des heures, peut-être moins au début, oubliant le monde et ce qui l’en compose, pour seulement se centrer sur le moment présent et l’eau environnante. Adonis était déjà un grand rêveur, mais pas un très grand nageur.

Ce n'est que lors de ses douze ans qu'un événement marqua sa mémoire, lui donnant un objectif à atteindre. Un certain jour du mois d'avril 2009, en boucle sur toutes les chaînes de télévision, la libération d'une prise d'otage était en cours. Sur l'océan indien, au large de la Somalie, un voilier se fait capturer par cinq pirates. A son bord cinq personnes, dont un enfant de trois ans. Les tentatives de négociations ayant échouées, c'est alors que commence une opération montée de toutes pièces par la Marine Nationale, nommée Opération Tanit. L'objectif ? Libérer les captifs. D'énormes moyens sont déployés, trois frégates françaises, une allemande, un avion de transport militaire, et pas moins de soixante-dix commandos marine. C'est ces derniers qui attirèrent l'attention d'Adonis. En particulier ceux du commando Hubert, qui ont donné l'assaut salvateur. De sombres guerriers, en combinaison de plongée noire, masque, palmes, bouteilles d'air et fusils d'assaut à l'épaule. Les voir arriver dans une discrétion remarquable aux abords du voilier, s'y faufilant tel des assassins des temps anciens, retenu énormément l'attention du jeune garçon devant sa télévision. La bouche ouverte, un air ébahi et des étoiles pleins les yeux, il suivait cette affaire avec admiration, enthousiasme et envie. Suis-je capable de telles prouesses ? C'était la question qu'il avait en tête, et il aurait la réponse des années plus tard. La télévision ne montra pas la suite de l'opération, qui fût un succès, mais les idéaux du jeune homme étaient déjà tout tracés. Alors très doué en natation et ayant plusieurs fois pensé à faire carrière dedans, il allait devenir nageur de combat.

Le jour de ses dix-huit ans, alors titulaire d’un baccalauréat scientifique et n’ayant pas voulu poursuivre ses études comme le voulaient ses parents, Adonis, qui maintenant ressemblait à un jeune homme bien en forme et plein de vigueur, entra dans le Centre d’Information et de Recrutement des Armées. Son objectif était clair, tout tracé dans sa tête. Il connaissait le cheminement par cœur et savait comme l’atteindre. Intégrer l’école de maistrance en tant que sous-officier, avec comme spécialité fusilier-marin. Passer le stage commando et demander d’intégrer le tant convoité commando Hubert.
Ce n’est qu’après un an de classes, assez rébarbatives, et neuf semaines de stage commando, que le fameux béret vert était enfin à disposition. Un couvre-chef synonyme de réussite et d’espoir pour le futur, mais aussi de sacrifice et d’abnégation. Mais son mental et son cœur étaient prêts.

Jusque-là rien de bien transcendant. Des journées monotones passées au Centre d'Instruction Naval de Saint-Mandrier, à s’entraîner, se renforcer physiquement et mentalement dans l'attente de ce jour tant convoité. Jour où il allait mettre sa vie en jeu pour en sauver d'autres. Il allait arriver vite, mais malheureusement n'allait pas se passer comme prévu.

Mai 2019, dans le contexte de la guerre du Sahel, une opération militaire est lancée. Menée par les forces spéciales françaises contre l'Etat Islamique dans le Grand Sahara, il s'agit de libérer quatre otages. Une traque s'organise dès lors, avec Adonis en tête de groupe. L'objectif ? Sauver les prisonniers coûte que coûte. Les traces partent du Bénin et mènent au nord du Burkina Faso. De longs jours à se cacher, pister, essayer de ne pas se faire remarquer pour décider de la meilleure façon d'agir. Une tension palpable était présente, la moindre erreur étant fatale.
Les poursuivis s'étant retranchés dans un fort au milieu de la jungle et n'ayant pas pu être interceptés avant, l'assaut était impossible. Le jeune soldat décide alors d'un échange complètement fou ; lui contre les captifs. Deux collègues et amis s'ajoutent à la liste, faisant pencher la balance vers un « oui » des ennemis.
Après l'échange, le jeune homme ne se souvient que de très peu de choses. Les yeux masqués, le froid des chaînes l'entravant et l'empêchant du moindre mouvement, l'humidité le faisant transpirer à grosses gouttes, et surtout le noir. Aucune fenêtre, aucune aération, pas d'électricité ou de flamme. Le néant total. Le temps passait dans une lenteur suffocante. Entre coups de fouet et autres violences physiques, le jeune homme n'avait plus aucun repère, plus de sensation. Que devenaient ses collègues ? Qu'allait-il lui arriver ? Allait-il mourir comme ça ? Au moins il avait pu sauver des gens…

Le manque de nourriture et d'eau se faisait sentir, amenant les premières folies du personnage. Des délires presque psychédéliques, lui faisant voir des choses dans le noir. Des choses qu'il n'avait jamais vu et n'avait pas envie de voir. Adonis ne savait même plus quand il dormait ou quand il était réveillé. Des monstres apparaissaient devant ses yeux violets. De bêtes humanoïdes profitant des ténèbres pour lui faire vivre des cauchemars dans son sommeil. Lorsqu'il était éveillé, c'était une torture physique et morale, et lorsqu'il dormait, une torture cérébrale.

* Si je ferme les yeux juste un instant... *

Parti dans le monde des rêves, se trouvant pourtant dans la même pièce, dans la même position, mais avec un nuage ténébreux l'entourant, essayant de l'envelopper devant le ricanement démoniaque d'un homme derrière la porte. Un rire de plus en plus fort au fur et à mesure que la fumée se glissait à travers les oreilles dans la tête d'Adonis, le faisant souffrir et hurler, lui rappelant ses pires souvenirs et sensations. Dès lors il voulait se réveiller, préférant presque sa réelle situation...

Ce calvaire dura cinq jours. Cinq jours qui en paraissaient beaucoup plus. Après une erreur des malfrats, l’assaut fut lancé par l’armée à l’extérieure. Assaut victorieux permettant de libérer le soldat. Malheureusement, ses deux camarades et amis avaient flanchés. Morts au combat, recevant donc tous les honneurs dus.
Le retour en France fut précieux, et quelques semaines furent nécessaires pour le soigner autant physiquement que mentalement. De nombreux efforts et passages chez différents médecins. Il allait donc presque parfaitement bien, juste une chose le dérangeait encore…

« Quand vont donc s’arrêter ces cauchemars la nuit ? »

Chroniques
Première nuit :

Le doux touché d’une couette, blotti dans le lit avec sa sensation de fraîcheur et de chaleur, prêt à dormir, espérant ne plus être gêné par ces mauvais rêves récurrents depuis quelques semaines. C’était toujours les mêmes, ou presque. C’est bizarre comme le cerveau d’Adonis semblait oublier avec une telle facilité les rêves, pour marquer d’une croix bien visible les cauchemars. Quelle énigme qu’est ce fabuleux organe humain, promouvant presque les mauvais moments au détriment du bonheur. Ou alors c’était la faute d’une force extérieure, inimaginable mais bien réelle ? Il n’allait pas tarder à le savoir.
Avec un peu d’appréhension, mettant donc des lustres à s’endormir, le jeune homme ferma les yeux, progressivement, pour finalement le faire totalement. Dès lors, son corps devint inerte et sa respiration plus lente, diminuant sa température corporelle. Il venait de s’endormir.

Ses yeux s'ouvrirent. Mais chose pas commune, le soldat n'était pas dans son lit. Il se trouvait au centre d'un champ de tournesols, toutes tournées vers le soleil qui pointait haut dans le ciel, énorme et brillant, presque gênant. Aucun nuage n'était visible, quelques oiseaux tournaient en rond, et le chant des grillons tambourinait au son d'un rythme entraînant et jovial. Effleurant la fleur du bout des doigts, il s'étonnait grandement à son contact. Son sens du toucher était tellement réel, cette sensation de douceur et de chaleur bien présente.

« C'est…agréable. Quel bel endroit pour dormir, enfin se reposer… »

A peine eut-il eu le temps de s'allonger dans ce tapis moelleux de fleurs et de fermer les yeux, que les ténèbres s'abattirent sur le lieu. De gros nuages noirs arrivèrent d'un coup, masquant totalement ce beau ciel et ce grand soleil, occultant toute lumière en provenance de cet astre. Les tournesols commencèrent à dépérir avec une vitesse fulgurante, irréaliste. Devenant progressivement noirs, pour finalement faner, tomber au sol et devenir poussière.
Avant même qu'il s'en rende compte, Adonis se retrouvait genoux au sol, bras en l'air. Des chaînes de fumée se formant et l'entravant complètement. Quatre murs poussèrent, sortant du sol avec une vitesse fulgurante, dégageant un épais nuage de poussière obligeant le rêveur à fermer les yeux. Il n'y avait de toute façon rien à voir, juste des choses à ressentir. Les cicatrices sur son dos commencèrent à piquer au fur et à mesure que les souvenirs se ravivaient. Tapis dans l'ombre le jeune homme se mit à hurler dans sa tête, crier pour que cette souffrance cesse. Ça recommençait, encore, au fil des jours. Pourquoi lorsqu'il se trouvait dans le noir, c'est comme s'il était téléporté dans cet endroit, revivant plus ou moins cette horrible scène ponctuée de rires moqueurs l'accablant. N'était-il pas possible de changer d'endroit comme ça ? Revenir en arrière ? Après tout, il était dans ses rêves, il pouvait faire ce qu'il désirait, normalement.

* Ai-je déjà eu l'habitude de penser librement dans mes rêves ? Suis-je vraiment dans un cauchemar ? Suis-je toujours en vie ? *

Cette réflexion déclencha quelque chose chez Adonis. Il commençait à prendre conscience du moment, de ce qui l'entourait. Tout semblait si réel et fictif à la fois. Un étrange sentiment de liberté mêlé dans sa captivité. Il faut croire que cette sensation de liberté commença à prendre le dessus, la fumée ténébreuse enveloppant le jeune homme lui faisait de moins en moins mal. La douleur s’amenuisait au fil des secondes, pour au final n’être qu’une buée noirâtre. Les ricanements s’arrêtèrent, laissant place à des hoquets d’étonnement. Un voyageur était sur le point d’être créé. Encore fallait-il qu’il s’échappe de sa prison, briser ces chaines dématérialisées semblait impossible. Mais une seule pensée raisonnait dans son esprit, martelée en permanence, faisant écho et ricochant contre toutes les parois possibles du cerveau.

* Il faut que je parte, il faut que je parte, il faut que je parte, il faut que je parte *

« Hoho, je crois bien qu’il s’éveille... Je vais avoir des ennuis ! Allez chercher le boss ! »

Une voix aigüe et emplie de malice venait de se faire entendre. Etait-elle réelle ou dans sa tête ? Qui était-ce ? S’éloigner…Mais pour aller où ? Beaucoup de questions d’un coup dont il fallait trouver les réponses pour sortir de cette situation. Les nuages se rapprochaient du sol, doucement mais sûrement, annonçant la proche fin ce cauchemar, le retour dans le monde des mortels après avoir subi cette nuit. Fallait-il continuer d’endurer ça tous les soirs ou vaincre sa peur une fois pour toute, en être débarrassé et pouvoir se coucher sereinement. Ce n’était pas dans les habitudes d’Adonis de baisser les bras, il avait quand même un certain mental. Et ce soir le jeune homme décida de mettre un terme à cette mascarade.  
Les ténèbres l’enveloppèrent totalement, ne formant plus qu’une épaisse forme vaguement humanoïde accrochée au sol. Puis d’un coup elle s’aplatit dans l’ombre, s’évaporant totalement, ne laissant plus que le noir profond de cette pièce lugubre et funèbre. Adonis avait disparu. Il était devenu un Voyageur et son pouvoir s’était déclenché. Un contrôleur obscur venait de naître. Mais il n’allait pas le rester bien longtemps.

« C’est un voyageur ! Il…il s’échappe ! ! Un contrôleur obscur ! Un pouvoir de téléportation ! »

Lorsque le soldat ouvrit les yeux, il se trouvait tapis sous un rocher, aux abords d’une rivière. Sortant de l’ombre comme par magie, comme s’il venait de quitter une piscine qui ne mouillait pas. Quelle étrange sensation, un poil désagréable.
D’étranges créatures qu’il n’avait jamais vu, des oiseaux avec plusieurs têtes notamment, se trouvaient devant lui. Cette image finit de convaincre Adonis qu’il était dans un rêve. Il avait pris le contrôle de ses rêves, quelle idée farfelue.

« BIP BIP BIP BIP BIP »

Dans un épais nuage de fumée, le voyageur disparu, quittant ce monde pour se réveiller dans l'autre.
Ouvrant les yeux dans son lit, les pensées de son étrange rêve affluant, se souvenant d’absolument tout, le jeune homme balaya ces idées de sa tête, prêt à passer à autre chose. Une nouvelle journée était sur le point de débuter, sans se rendre compte qu’une nouvelle vie avait déjà commencée pour lui.


Deuxième nuit :

A peine endormi, ses yeux se rouvrirent. Mais pas dans son lit. Il se retrouvait à nouveau aux abord de cette rivière avec les créatures fantastiques. Adonis était bien devenu un voyageur. S’avançant pour découvrir ce monde inconnu, il marcha dans une ombre. D'un coup, le jeune voyageur tomba dans le vide, se retrouvant en train de flotter dans une énorme pièce noire, parsemée d’une multitude de points lumineux, s’éteignant et s’allumant sans véritable rythme. Au contact d’une lumière, l’homme remonta à la surface, mais cette fois dans un endroit différent. Quel pouvoir bizarre, mais si pratique.
La vue de ruelles bondées ne l’étonna pas. Savoir qu’il y avait de la vie était une bonne chose, si bien sûr elle ne provenait pas de son imagination. Se baladant en faisant attention de ne pas marcher dans des ombres, car ne contrôlant et ne connaissant pas vraiment son nouveau pouvoir, le soldat ne voulait pas encore disparaître sans en savoir plus sur cet endroit. Mais comment faire sans attirer trop l’attention ?

« JOURNAAAAL ! D’AUJOURD’HUI ! »

Peut-être en lisant le journal ? Sur la couverture on pouvait voir " Contrôleur obscur en fuite ! ". A peine arrivé et déjà traqué. Pas vraiment idéal comme début, il y avait mieux.  Que pouvait-il bien se passer une fois capturé ? Adonis n’avait pas très envie de le savoir !
Une vie de complète soumission n’était pas pour lui et il le savait. S’il fallait se battre pour un semblant de liberté, il allait le faire. On était dans son imagination après tout, non ?
Une jeune femme aux oreilles pointues passa près du jeune homme et ne tarda pas à remarquer son air interrogatif. De bonne humeur, elle s’arrêta à son niveau.

« Bonjour. Monsieur est-il nouveau ici ? Je peux peut-être vous aider ? »

On lui adressait la parole. Et une femme en plus, quelque peu mignonne qui plus est. De quoi faire rougir Adonis. Avant qu’il puisse prononcer le moindre mot, le haut de ses joues prirent une teinte rosée.

« Euuuuh… B..Bonjour. En effet je suis nouveau ici. Et un peu perdu je dois l’avouer… »

La réponse pleine de doute et de timidité ne tarda pas à faire rire la jeune femme. Ce n’était pas tous les jours qu’on pouvait apercevoir un nouveau voyageur. Elle lui expliqua donc ce qu’il avait à savoir. Dreamland, ce qu’il était devenu, les possibilités infinies de ce monde fantastique. S’apercevant de la traînée d’ombre que le jeune homme avait derrière lui, la jeune femme s’autorisa a demander s’il avait, par hasard, un pouvoir obscur. Quelle ne fut sa surprise quand il acquiesça d’un simple coup de tête.

« Vous devriez fuir. Ils ne sont jamais loin, ils peuvent vous pister… »

« Ils ? »

« Il est là-bas ! »

D’étranges silhouettes noires s’avançaient dans la foule, bousculant quiconque se mettait en travers de leur route. Il était clair qu’ils venaient pour Adonis. A peine après l’avoir identifié, les hommes noirs accélèrent le pas, finissant par sprinter. Sans perdre de temps et rempli de confiance, le jeune voyageur fit un pas en arrière, plongeant à nouveau dans une ombre, disparaissant de cette dimension pour atterrir dans la sienne. Venant de sortir d’un halo de lumière pour revenir dans sa pièce sombre, il décida de sélectionner une autre source lumineuse à l’opposé. Il pouvait y voir une grande forme bleue à l’intérieur. Et ça l’intriguait.
Quelle fut sa surprise quand il se retrouva au fond d’un lac. Une bonne chose que le soldat soit un excellent nageur. Ayant comme surnom Triton, ça ne pouvait pas en être autrement. Après quelques secondes de remontée et de nage pour rejoindre la terre ferme, une voix grave et emplie de bonté résonna dans son dos.

« Pourquoi donc viens-tu troubler ma tranquillité ? Surtout en étant suivi de la sorte. »

Un énorme dragon bleu venait de sortir de l’eau. Une créature mythique et impressionnante pour quiconque se trouvait en face d’elle. Complètement ébahi, Adonis mit quelques secondes avant de retrouver l’usage de la parole. S’excusant copieusement et expliquant qu’il était nouveau dans ce monde, le jeune homme ne manqua pas de dire qu’il était, a priori, un contrôleur obscur en fuite.

« Hohoho ! Très intéressant ! Nous avons donc là un petit voleur du royaume obscur. Quel pouvoir leur as-tu pris ? Hohoho. C’est rare, et ça aiguise mon appétit ! Mais je crois que notre conversation va s’écourter , tes poursuivants ne sont pas loin. Si tu le souhaites je peux te donner un coup de pouce…en échange de ton pouvoir. Crois moi tu ne seras en rien perdant. Hohoho ! »

Pouvait-on avoir confiance en ces paroles ? C’était tout ou rien, quitte ou double. Et cette histoire d’appétit, allait-il se faire manger ? Le jeune voyageur ne préférait pas y penser.
Le dragon leva sa patte droite en direction d’Adonis, qui, sans aucun doute, tendit son bras droit. Lorsque les deux rentrèrent en contact, un épais halo de lumière se fit voir à des centaines de mètres à la ronde. Une fine écaille se détacha de la créature pour aller s’incruster dans le bras de l’humain. C’était comme s’il se faisait marquer avec un fer rouge et glacé à la fois. Dans le même temps, un épais voile ténébreux s’échappa du voyageur et parti combler l’écaille manquante. Le deal était fait. Un échange en bonne et due forme.

« Ils sont là. Il est temps pour moi de partir. Je sais que tu feras bon usage de ce pouvoir jeune voyageur. Peut-être serons nous amenés à nous revoir. Bon courage jusque là et tâche de survivre. »

Dès la fin de sa phrase, le dragon s’évanouit dans l’eau, devenant une énorme flaque se fracassant dans l’immensité du lac. Encore une chose majestueuse et troublante dans ce monde étrange.
Les poursuivants arrivèrent. D’étranges petits hommes ténébreux. Complètement noirs aux yeux jaunes, et avec de grandes oreilles pointues. Ils étaient au nombre de quatre, et sans remarquer le nouveau bras d’Adonis, qui commençait à se couvrir d’écailles bleues, ils se jetèrent sur lui. Habitué à combattre et sentant un certain excès de puissance, le nouveau possesseur de l’écaille de dragon décocha un direct du droit. L’ennemi tout devant se prit le coup de plein fouet, et fit propulser sur plusieurs dizaines de mètres derrière, emportant ses compères au passage dans un choc étourdissant. Le combat était plié, et ce fut à sens unique.

« Quel incroyable pouvoir… »

Il n’en était qu’à ses débuts, mais un nouveau voyageur était né.




★ Prénom ou pseudo : Kévin
★ Age : 29 ans
★ Comment as-tu connu le forum ? : Internet
★ Connais tu Dreamland ? : Oui !
★ Depuis quand fais-tu du rp ? : On peut dire que je débute
★ Pourquoi avoir choisi ce forum ? : Il m'a semblé complet avec des gens compétents
_____

★ Personnage sur l'avatar et l'oeuvre d'où il provient : Atsushi Murasakibara de Kuroko's Basket
Zeus
Créature
Zeus
Pouvoir : Bracelet Zélite
Messages : 60
Re: Adonis Lamperouge [Terminée] Mar 1 Oct - 0:09

Aye !


En voila une fiche plutôt sympathique, je vais pas y aller par quatre chemins, globalement la fiche fait son taff même si la partie Dreamland est en dessous niveau qualité non pas en termes d'écriture mais surtout, car on voit que tu maitrises pas tout à fait les subtilités de Dreamland et du contexte du forum, bon après ça s'apprend et cette version est quand même meilleur que la 1er, preuve que tu assimiles assez vite les choses !

Je vais faire un rapide tour de la fiche pour te donner un avis plus concret ! Au niveau de la description et du mental, j'ai rien à redire c'est efficace et on cerne très bien le personnage. Pour son histoire, j'aime beaucoup l'aspect à la fois banal et tragique, j'aime beaucoup l'idée du PTSD qui justifie à merveille la phobie tout en donnant un aspect torturé au personnage que je n'avais pas soupçonné à la lecture de la description.

Maintenant venant on au gros morceau, la chronique, tu as fait des efforts et ça se sent pour rendre le tout plus adaptés au contexte. Personnellement j’échangerais pas un pouvoir obscur avec une écaille de dragon vu que niveau puissance c'est assez équivalent mais bon après je peux comprendre le point de vue. Le premier jour en l'état pose pas vraiment de problème, mais le deuxième jour pose un petit problème de cohérence avec le contexte. Alors certes les voyageurs obscurs ne sont pas légions et sont considérés comme dangereux mais c'est également le cas pour les royaumes, donc je vois mal une créature lambda ne pas flipper fasse à un voyageur obscur ou être un minimum intimidé. Mais le plus gênant vient du fait que dès le deuxième jour, on a une annonce sur le dream mag de la fuite de Adonis du royaume Obscur alors que techniquement ton perso est inconnu et n'a surement pas assez de réputation pour faire les gros titres.

Après même malgré ça je tiens à valider la fiche, car ce sont des problèmes qui affecteront que tes PP et PR initiale et c'est pas ultra grave non plus mais fait attention a ce genre de chose sur tes futurs RPs. Bref tu démarres avec 18 000 PP et 7 000 PR ainsi que N°1 355 de la Ligue B ! Je t'invite à faire ta fiche technique et bon RP à toi !
Adonis Lamperouge [Terminée]
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