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Stefan Falkberg, comédien de son état. [Terminée]

Stefan Falkberg
Ligue B
Stefan Falkberg
Pouvoir : Porteur du Masque (aux milles Visages)
Messages : 194
Stefan Falkberg, comédien de son état. [Terminée] Sam 29 Aoû - 9:50

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Stefan Falkberg

Le théâtre n’est pas le lieu des apparences, il est le lieu des apparitions, et une apparition, j’en suis une.

Stefan Falkberg, comédien de son état. [Terminée] Lojh
Surnom : N’en a pas (encore)
Sexe : Homme
Age :34 ans
Habite à :Stockholm
Activité : Comédien
Phobie : Maskaphobie – peur des masques
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Pouvoir : Porteur du Masque aux milles Visages (Lien vers la fiche de l'objet)
Arme : Aucune
Objet magique : Le masque (aux mille Visages). Un objet unique dans lequel est enfermée la sorcière du Chaos Agnutter. Suite à sa victoire sur sa phobie, Stefan est le seul à pouvoir bénéficier des pouvoirs de la sorcière du chaos.
Alignement : Chaos malgré lui.
Objectifs : Explorer son pouvoir, en découvrir le potentiel et les secrets que renferme son masque afin de faire ses rapports à Mascarada ((Lien vers la fiche PNJ)) et survivre.
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Aime : Le théatre, la célébrité, prendre soin de son apparence, autant mentale que physique.
N'aime pas : Se salir les mains, sauf si cela peut s’avérer lui être bénéfique,
Classement : A déterminer.
Descriptions

Description physique

Stefan est un grand, beau, physiquement fort, cultivé, il le sait et n’hésitera pas à s’en servir. Il veut être sûr que son physique lui permettra de se faire repérer pour un jour, éventuellement, passer des pièces de théatres aux séries, voire aux films. Il s’assure de prendre soin de son corps assez fréquemment, fréquentant les salles de sports entre deux répétitions. Il sait que ses cheveux noirs et ses yeux bleus clairs sont un atout et il fait tout ce qu’il peut pour les mettre en valeur. Chaque jour, Stefan s’assure de préparer minutieusement sa coupe de cheveux afin qu’elle puisse à la fois paraitre légèrement négligée, tout en restant professionnelle.
Le suédois porte souvent des vêtements serrés et sombres, estimant que cela met en valeur ses yeux. Plus que de vouloir plaire aux autres, il a le gout du luxe et aime tout simplement être bien habillé. Ses vêtements seront toujours accordés et adaptés à la situation où il se trouve, autant dans la vraie vie qu’à Dreamland. Le maître mot : Être classe.

Description mentale

Comme dit précédemment, Stefan possède des atouts et il en a parfaitement conscience. Il ne va pas hésiter à utiliser ses charmes et son physique avantageux pour arriver à ses fins, même si cela se fait au détriment des autres. Il dira qu’il est « opportuniste », certains de ses collègues affirmeront que c’est un « sale connard »
Stefan a un objectif qu’il n’a jamais caché : Finir par jouer au cinéma. Et pas en tant qu’un vulgaire second rôle dans un film oubliable. Ce que veut le suédois, c’est que le nom de Stefan Falkberg apparaisse en GROS sur l’affiche, au milieu. Il veut le personnage principal d’un film qui restera culte dans les mémoires et qu’il l’élèvera au sommet. A l’impossible nul n’est tenu. Il est persuadé qu’un jour, il se fera repérer et que là, son heure de gloire viendra. Il n’est jamais trop tard après tout. En attendant, il se manifeste en tant que comédien de théatre. Il a conscience d’être un bon acteur et cela lui a déjà valu de jouer plusieurs fois des rôles principaux. Ce qui lui est peut être un tout petit peu monté à la tête.


Histoire

Stefan.

Falkberg.

Retenez bien ce nom, parce que bon, même si vous n’avez pas arrêté de le lire depuis le début de cette fiche, c’est toujours ça de pris que de le rappeler un petit coup pour la route (Stefan Falkberg. Prononcez comme Stéphane et pas STEFAN COMME ELEPHANT )

Cet homme dont nous ne citerons pas le nom (Allez si un coup pour la déconne, Stefan Falkberg) est né en Suède, fils unique d’une famille de classe moyenne. Très jeune déjà, le suédois avait un penchant pour l’art de prétendre être quelqu’un d’autres. Certes, lorsque l’on est enfant, on a souvent aimé jouer à des jeux où l’on incarnait une autre personne, que ça soit un super héros, un policier, un voleur. Ce petit jeu disparait souvent lorsque l’on grandit mais pour Stefan, s’en est devenu une passion. Il adorait se faire passer pour quelqu’un d’autre, ça le divertissait. Il trouvait qu’il n’y avait rien de plus fascinant que de prétendre. De plus, il adorait toujours innover, essayer de s’inventer de nouveaux rôles, de nouvelles personnalités.

En plus de ce hobby d’inventer différents rôles, il découvrit qu’il avait un talent d’acteur incroyable. Au début, certes, il pensait simplement que c’était ses parents qui, connaissant sa passion dévorantes pour ses petits jeux de rôles, se prêtaient eux-même à son jeu. Mais il remarqua rapidement que cela s’étendait aussi à ses amis, ses professeurs, même de simples connaissances. De ce talent qu’il avait, il décida d’en faire sa carrière. Il était persuadé que son don naturel lui permettrait de grimper des sommets.

Sur la recommandation d’une amie de sa mère, il put, une fois son diplôme en poche, rejoindre une école de théâtre qui fut les premier pas vers, il l’espérait du moins, une brillante carrière.

Il savait cependant que cela ne serait pas simple pour lui. En effet, depuis un assez jeune âge, la simple vue d’un masque, que ça soit en vrai ou sur un écran le faisait frémir. Ce n’était pas qu’une simple angoisse pour Stefan mais une véritable peur bleue.
Cette phobie qui affectait l’acteur en herbe lui venait d’un voyage que lui et ses parents avaient fait lorsqu’il était enfant à Venise, à l’époque du célèbre carnaval du même nom. On dit qu’il ne faut que quelques secondes d’inattention pour perdre un enfant et ce fut le cas. S’il on demandait à Stefan aujourd’hui pourquoi il s’était éloigné, il serait bien incapable de vous le dire, les souvenirs qu’il possède de ce moment son assez flous pour dire vrai, mais il se rappelle vivement des masques.

Il avait dû s’éloigner juste assez pour perdre ses parents de vue et n’avait pas immédiatement pu les retrouver. Il avait bien essayé de les appeler, mais avec le brouhaha environnant et la forte musique, il était peu probable qu’il l’ait entendu. Très vite, en essayant de se repérer, espérant retrouver son chemin jusqu’aux bras réconfortant de sa mère, Stefan ne vit que des masques, des masques, encore et toujours des masques. Ce n’était pas des visages familiers pour le jeune enfant, ni même des visages humains. La peur liée à ce nouvel inconnu peu rassurant le fit très vite paniquer, et il essaya de se cacher, loin de ces visages inconnaissables et effrayants. Lorsque ses parents finirent pas enfin le retrouver, non loin d’où il avait disparu, le jeune garçon tremblait comme une feuille et leur supplia de rentrer à la maison, loin de tout cela. Il passa la fin du séjour cloitré dans sa chambre.

De ce fait, commencer une carrière dans le théâtre alors qu’il avait une phobie des masques pouvait sembler compromettant pour le suédois, qui se refusait à entrer dans la salle des costumes, de peur de tomber nez à nez avec multitudes de masques en tout genre. S’il savait qu’une pièce impliquant des masques allait se produire, il faisait tout pour rester caché le plus de temps possible. Stefan était cependant résolu à avoir sa carrière d’acteur et se reposa donc sur sa détermination et son talent naturel pour l’acting afin de s’en sortir.

Bien que ses débuts fussent tumultueux, devant redoubler d’efforts, ne pouvant se produire dans des pièces nécessitant l’usage de masques, ou du moins ne pouvant jouer en compagnie de collègues masqués, Stefan redoubla d’efforts pour s’imposer comme une figure phare du théâtre suédois, un acteur pouvant endosser n’importe quel rôle malgré un handicap pour sa profession.

D’abord cantonné à des seconds rôles dans des pièces tout aussi secondaires, le suédois grimpa rapidement les échelons pour s’imposer comme un acteur principal clé d’une pièce. Assez vite, les gens n’allaient plus voir une pièce comme ça, mais ils allaient voir une pièce car la tête d’affiche était Stefan Falkberg. Ce succès grandissant allait, il l’espérait, ouvrir un jour les portes de la télévision voir du cinéma au suédois. Seul l’avenir nous le dire.

Chroniques

Commencer un rêve par une chute, ce n’est pas un peu cliché ? En général, c’est plutôt comme ça que ça se termine non ? On a même un réveil assez douloureux quand son rêve se termine par une chute. Ou alors, est ce qu’un rêve peut commencer in medias res, c’est-à-dire qu’on arrive en plein milieu de l’action. Mais dans ce cas, comment on est arrivé dans cette situation de chute pour commencer ? Est-ce que cette intro est déjà bien trop longue et que l’on devrait passer à des choses plus sérieuses ?

Stefan n’avait jamais fait de chute libre auparavant, et il n’avait pas l’intention de commencer, surtout pas aujourd’hui et surtout pas sans parachute, mais c’est la vie ma pauvre Lucette, et c’est ainsi que commença le rêve du comédien suédois par un saut en parachute hardcore, dont le principe était simple, il n’y avait pas de parachute.

L’endroit où se trouvait Stefan était étroit et sombre, comme s’il chutait au fond d’un long puit d’où sortaient de terrifiants cris de détresses qui glacèrent le sang de l’homme. Ce ne fut qu’au bout de quelques secondes qu’il réalisa qu’il s’agissait de ses propres cris de détresses, persuadé qu’il allait mourir là, maintenant, sans savoir pourquoi ni comment il s’était retrouvé dans cette situation. La chute fut longue et plus la durée entre la position de Stefan et l’impact s’allongeait, plus la boule au ventre de ce dernier grandissait. A cette hauteur, il ne survivrait pas, c’était certain, mais une voix dans son crâne se demandait « Si jamais je survivais, qu’est ce qu’il se passerait ? Je serai paralysé, impossible de bouger, et personne ne pourrait jamais me retrouver. »

Le corps de Stefan fut pris d’une sensation extrêmement étrange, comme si tout l’équilibre de son corps fut soudain chambouler. D’une chute libre dans un puit sans fond, il se retrouva soudain à trébucher que le sol, tomber à terre et rouler jusqu’à rencontrer un mur avec lequel son épaule fit connaissance. Le suédois resta à terre un moment, impossible pour lui de penser à autre chose qu’à ce qu’il venait de se passer. C’était comme si la gravité de cet endroit c’était inversée pour qu’il puisse atterrir sans trop se blesser.

Lorsque la douleur due à la chute se passa enfin, Stefan se décida à se relever et regarder les alentours, qui consistaient simplement en un long couloir s’étendant vers la gauche ou vers la droite, laissant peu de choix au suédois sur la direction à suivre. Cependant, avant même qu’il ait pu faire un choix sur le chemin à emprunter, un grondement attira son attention vers sa gauche. Ce qui semblait d’abord n’être qu’un simple bourdonnement se mis à gronder de plus en plus, le sol tremblait, s’intensifiant au fur et à mesure que le bruit s’approchait de Stefan. Lorsqu’enfin, il put voir la source de ce brouhahah, le suédois se figea un court instant avant de courir vers la droite, le plus loin possible de la masse grouillante qui le poursuivait dans l’étroit couloir. Ils étaient peut être seulement une dizaine ou bien beaucoup plus, le comédien n’aurait pas su le dire, mais ce qui terrorisait Stefan, c’était que ces poursuivant ne semblaient former qu’une seule masse, le seul élément qui montrait qu’il s’agissait d’un groupe composé de plusieurs personnes étaient leurs masques d’un blanc immaculé, ne laissant voir aucune expression, pas même leur yeux, cachés derrière un noir d’encre.

Stefan n’osait pas regarder derrière lui, tétanisé par la peur qui lui tordait le ventre, il ne fallait surtout pas qu’il laisse cet amas le rattraper et l’engloutir, il fallait qu’il fuit et qu’il trouve un endroit où il serait en sécurité, loin de tout ce cauchemar.

Le couloir ne semblait pas en finir et bien qu’il sache faire preuve d’endurance, Stefan finirait par commencer à s’essouffler, ce qui ne semblait pas être le cas de ses poursuivants. Bientôt, ils seraient à porter de main et ils noieraient le suédois. Il lui faudrait un miracle pour s’en sortir maintenant. Miracle qui pouvait peut être se présenter sous la forme de la fin de ce couloir, au bout duquel une porte métallique se présentait, ouvrant surement sur le salut ou la fin de Stefan. Ne voulant pas s’attarder en doutant et hésitant, le comédien ouvrit immédiatement la porte et la referma, tentant de se barricader, s’autorisant à gagner un peu de temps avant que ses poursuivants ne le rattrapent.

Il profita de ces quelques secondes de répit pour pousser un long soupir tremblant et se retourna. La où la salle précédente était un couloir long et étroit, la salle dans laquelle il se trouvait était immense et haute de plafond. Elle était vide à l’exception d’un autel en son centre, sur lequel reposait un masque qui, contrairement à celui de ses poursuivants, ne couvrait pas l’intégralité du visage et était finement décoré.

Stefan le contempla un moment, son ventre se tordant de peur, le masque reposant seul dans la pièce positionné de manière ce qu’il regarde le suédois droit dans les yeux. Le comédien se sentait enfermé avec un animal dangereux, alors que l’objet devant lui ne bougeait pas, il était simplement là. Il sortit de sa torpeur uniquement à cause du brouhaha qu’il entendait se rapprocher dangereusement. Il était pris au piège, le couloir était bloqué et la grande pièce n’avait aucune issue, ni aucune cachette. Il n’y avait que le masque…

Le masque, songea Stefan en le fixant. Ses poursuivants portaient tous un masque et ce qui semblait être une longue toge noire. Bien qu’il ne possède pas de toge, il avait des habits noirs, quant au masque… L’idée même de l’approcher le terrorisait et le tétanisait, mais avait-il le choix ? S’il voulait survivre, il devait l’enfiler. Il n’avait pas le choix. Tremblant, il s’approcha de l’autel et fixa le masque un long moment. Dehors, le bruit se faisait plus puissant, il n’avait plus beaucoup de temps. Le suédois pris une grande respiration et de ses mains tremblantes, il saisit l’objet et se l’enfila sur le visage.

Sa respiration se faisait plus forte et saccadée. D’accord, il avait mis le masque et puis quoi maintenant ? A quoi ça allait lui servir au final ? Ils verront bien qu’il n’est pas des leurs, c’était une idée stupide, qui n’allait jamais marcher, pourquoi avoir mis cet horrible masque sur son visage ? Il s’apprêtait à le retirer et le remettre sur l’autel lorsqu’une voix le fit sursauter :

« N’y songe surtout pas ! »

Le suédois sursauta et regarda autour de lui, il n’y avait personne autour de lui, pour l’instant, il était juste seul.

« Mais non, je suis sur toi, idiot bête ! »

La voix était androgyne, il n’aurait pas su dire s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme et se surprit à dire à haute voix « Qui est là ?! », oubliant complétement le masque sur son visage :

« Le masque, imbécile ! Je suis le masque ! » Avant qu’il puisse réagir, la voix reprit de plus belle « Ecoute, tu veux survivre ? Je peux t’aider, mais en échange, tu dois m’aider en retour et écouter ce que je te dis. Tu peux le faire ça, non ? » ne recevant aucune réponse de la part de Stefan, un soupir se fit entendre et la voix reprit : « Bon, si tu ne veux pas y rester, tu vas ouvrir cette porte pour moi et te laisser submerger ! »

« Pardon ?! » s’entendit Stefan, parlant d’une voix étranglée. « Je vais pas faire ça !»

« Oh que si tu vas le faire, parce que si tu ne fais rien, tu vas y rester mon grand ! »

« Et qu’est-ce que j’y gagne, moi ?! Je vais juste… mourir ou je ne sais quoi ? Et pourquoi je t’écoute ?! »

« T’y gagnes qu’on s’en sort tous les deux si tu m’écoutes, idiot ! Alors maintenant tu as deux solutions, ou tu m’écoutes, ou tu crèves, c’est pigé, maintenant ouvre cette putain de porte ! »

Le bruit à l’extérieur se faisait de plus en plus fort et il fallait maintenant prendre une décision. Bien que le suédois regrettait déjà d’avoir mis ce qui le terrifiait le plus sur le visage, son instinct de survie avait pris le dessus et il fallait bien dire que la voix dans sa tête avait raison : Il n’y avait aucune issue. Quoi qu’il fasse, ce qui le poursuivait allait entrer dans la salle. Perdu pour perdu, autant écouter la voix, non ?

Tremblant, la sensation du masque sur son visage lui procurant encore des frissons, le comédien s’approcha de la porte qu’il avait barricadé, où il pouvait déjà entendre ses assaillants tenter de forcer l’entrée et pris une grande respiration, prêt à retirer la barricade et affronter la masse masquée :

« Un tout petit effort. » fit la voix, plus grave, presque comme un murmure victorieux, « Retire juste cette barricade et laisse la masse fondre sur toi. Fait moi confiance. Lorsqu’ils seront sur toi, ne pense qu’à une seule chose, à eux. A leur habits, leurs apparence, il faut que ça soit la seule chose à laquelle tu penses, rien d’autre, il faut que ta tête soit vide de toute pensée futile, sauf celle-ci, c’est extrêmement important. Si tu fais ça, tu t’en sors, je m’en sors et on est gagnant, compris ? »

La peur lui tordant le ventre et lui nouant la gorge, Stefan ne put que hocher la tête. La voix se fit alors plus forte, et plus autoritaire :

« Alors ouvre la porte, maintenant ! »

Tout se passa ensuite extrêmement vite. Usant de sa force physique, le comédien retira la barricade et presqu’immédiatement, la masse força la porte et se rua sur lui. Ils ne devaient pas s’attendre à ce qu’il soit juste devant eux car ils continuèrent sur leur lancée tandis que Stefan commença à se retrouver submergé par la masse. Cette situation, perdu au milieu d’entités au visage méconnaissables, le suédois la connaissait que trop bien et cela le terrorisait, incapable de bouger ou de dire le moindre mot. Cependant, dans sa détresse, une seule voix se fit entendre :

« Pense à leur accoutrement, maintenant au lieu de rêvasser ! Il le faut ! »

J’essaye, tenta d’ hurler le suédois, sans succès, les mots mourant dans sa gorge alors qu’il se sentait trembler. La masse n’avait pas encore remarquée qu’elle avait englouti celui qu’elle poursuivait, ce qui lui laissait du temps.

Il ferma les yeux, pris une grande inspiration et essaya de visualiser ce que la voix lui avait dit, tout comme il se visualisait le personnage qu’il allait jouer lors d’une pièce.

Ce que portaient les assaillants était en fait assez simple. Une longue toge noire sans artifice, couvrant même les cheveux et un masque blanc immaculé, couvrant la totalité du visage et ne laissant qu’un trou béant noir en guise d’yeux (comment pouvait-il voir se demandait Stefan, ce à quoi la voix répondit que l’on s’en fichait, qu’il fallait juste penser à ce qu’ils portaient.)

Une toge noir et un masque blanc.

Une toge noire. Un masque blanc.

Bientôt, ce ne fut que cette image et ces mots qui raisonnaient dans la tête de Stefan, alors, la voix reprit de plus belle :

« Tu n’es pas si bête que ça pour un rêveur, maintenant, imagine toi en train de porter ces vêtements et tu verras, tout ira bien. »

Stefan obéit à la voix et s’imagina portant le même accoutrement, une longue robe noire couvrant l’intégralité de son corps, de manière à ce que l’on ne puisse pas voir la forme de son corps, s’il était musclé, maigre ou gros et pour couvrir son visage, un masque blanc, ce qui était vraiment dommage, le suédois estimant que son visage aurait pu faire craquer bon nombre de gentes dames, ce à quoi la voix répondit que l’on s’en fichait et son attention revint ur le masque qu’il se devait de porter.

Alors qu’il était perdu dans ses pensées, une voix, qui n’était pas celle dans sa tête, beaucoup plus grave et masculine, se fit entendre :

« Mais il est passé où ? »

Stefan rouvrit les yeux et regarda autour de lui. La masse semblait s’être stoppée et s’était dissoute. Ce qui semblait n’être qu’une mer de masque s’avérait en réalité être une vingtaine d’hommes qui se serait maintenant et regardaient autour d’eux.

« On l’a pas perdu quand même ? » dit l’in des hommes masqués.

« Ne soit pas un idiot, il n’y a aucune issue et il s’est enfermé là-dedans, il est forcément quelque part. »

L’un des hommes regarda Stefan dans les yeux et le suédois se figea, il avait été repéré, c’était la fin.

« Et toi, tu l’as vu, le rêveur qu’on devait poursuivre ? »

Le suédois ne sut pas quoi répondre. Pourquoi est-ce qu’il lui parlait comme s’il était l’un des leurs ?

« Car tu es l’un des leur. » dit la voix dans sa tête. « Maintenant, dit lui que non. »

« Non. Je ne l’ai pas vu. » Répondit Stefan au tac au tac. Il fut heureux que sa formation d’acteur lui avait permis de paraitre convaincant, autrement, la peur lui tordant le ventre l’aurait rendu incapable de prononcer le moindre mot.

Ce fut cela qui le frappa d’abord. L’homme portait un masque, comme toutes les personnes présentes dans cette salle. Habituellement, il n’aurait pu su répondre, il se serait mis à trembler et pleurer de terreur, mais ce ne fut pas le cas. Il avait été capable de répondre de manière convaincante. Il regarda ensuite ses mains.

Lorsqu’il avait chuté, il avait un simple t-shirt noir ainsi qu’un pantalon de la même couleur. Ce qu’il portait maintenant était tout aussi noir mais lui couvrait l’intégralité du corps, tout comme…

Une toge.

Le suédois porta la main à son visage et réalisa qu’il portait toujours le masque de l’autel, mais personne ne semblait s’en soucier.

« Ne t’en fais pas. » dit la voix dans sa tête, « En faisant ce que je dis, tu as reçu l’honneur de bénéficier d’un peu de mes pouvoirs. Je t’ai permis d’échapper à tes poursuivants en te fondant dans la masse. Maintenant, continue à être convaincant et l’on pourra peut-être sortir de la sans trop d’emmerdes. »

Stefan ne répondit rien, hocher la tête dans le vide serait apparu comme plus que suspect et il se mit alors, en véritable acteur, à entrer dans le rôle de cette étrange masse, mimant ce que les autres faisaient, c’est-à-dire regarder autour d’eux, recherchant Stefan.

Alors qu’il imitait ce qui se passait autour de lui, le suédois réalisa qu’il se sentait à l’aise. Toujours angoissé, certes, qui ne le serait pas dans cette situation, mais pas tétanisé. Il était entouré par tout ce qui l’effrayait, plus que tout au monde et pourtant, à jouer un rôle, au milieu de ses gens, les duper ainsi, il se sentait… à l’aise. S’il avait pu, il aurait poussé un cri de triomphe, brisant son rôle. Cela faisait tellement d’année qu’il tentait de vaincre cette peur irrationnelle qu’il l’avait, qui le bloquait tellement dans sa carrière et bien qu’il ait souhaité que cela se passe autrement, il se sentait maintenant irrationnellement heureux, au milieu de tout ce qui auparavant l’aurait fait hurler de peur.

Alors que derrière son masque, un sourire idiot se dessinait, un bruit de projecteur s’allumant se fit entendre et Stefan se retrouva sous le feu des projecteurs. La peur revint d’un coup alors que les hommes masqués se mirent à fixer le suédois, figé sur place. Qu’est ce qu’il venait de se passer ? Le comédien eut sa réponse alors qu’il long clappement de main se fit entendre dans la salle.

« Toutes mes félicitations, Bravo ! Il y a longtemps que je n’ai pas été diverti ainsi ! »

La masse d’hommes masqués se retounèrent tous et d’un seul et même geste, tombèrent un genou à terre et d’une même voix, s’exclamèrent :

« Maître Mascarada ! »

Stefan quant à lui, fixa la figure qui sorti de l’ombre de la salle. Il s’agissait d’un homme grand et fin Impossible de décrire plus en détail son visage, ce dernier étant caché par un long chapeau bleu et doré, laissant paraitre une mèche de cheveux argentés et un seul œil visible. Il portait lui aussi une longue toge, mais bien plus travaillée que celle des autres hommes présents dans la salle. Bien qu’il ne puisse voire l’expression de son visage, il était clair que l’homme semblait jubiler :

« Ne trouvez-vous pas qu’il s’en est admirablement sorti, mes enfants ? Pour un rêveur, enfin, maintenant un tout jeune voyageur, je trouve qu’il a fait preuve d’un courage sans faille. »

« Quel idiot de s’être fait avoir comme ça, surtout ! » S’écria la voix, « J’aurai dû me douter que ce corbeau mal léché était caché quelque part ! »

D’un mouvement de la manche, l’homme pointa son doigt vers Stefan qui se figea encore plus :

« Allons, mon jeune ami, nul besoin de s’affoler, malgré ce que l’on pourrait croire aux premiers abords, nous ne vous voulons aucun mal, jamais nous ne voudrons nuire au nouveau porteur du Masque au mille Visages. »

« [color=#000099]Du quooooi ?![/color] » S’écria alors la voix et Stefan sursauta au soudain cri, « C’est quoi ce nom ? Le Masque, c’est simplement plus simple et bien plus rapide à dire, pourquoi s’embêter avec des noms à rallonge juste pour faire plus prétentieux. Je déteste ce gars ! »

Le suédois fixa l’homme devant lui qui laissa sortir un rire arrogant avant de fixer de nouveau son regard sur lui :

« Je suppose que vous avez fait la connaissance de cette charmante Agnutter. Oh, s’il vous plait, retirez cet accoutrement maintenant, vous serez plus à l’aise pour discuter avec nous. »

Il y eu un silence, puis la voix dans la tête de Stefan soupira :

« Vas-y, retire ce costume stupide, de toute manière on s’est fait avoir. »

« Euh, mais comment je fais ? » demanda le suédois à voix haute.

En même temps, l’homme se présentant comme Mascarada et la voix, se faisant apparemment appelée Agnutter répondirent :

« Pense(z) à redevenir normal, tout simplement. »

Le comédien s’exécuta, et bientôt il sentit la toge disparaitre et un murmure passer au milieu des hommes masqués :

« On s’est fait avoir comme des bleus ! »

« Pourquoi on a pas regardé l’autel aussi ? »

« Je pensais pas qu’il regarderait l’autel, les autres n’ont jamais osé porter le Masque au Mille Visages ! »

« LE MASQUE TOUT COURT NON D’UN CHIEN C’EST POURTANT PAS COMPLIQUE ! » Hurla Agnutter, ce qui fait sursauter Stefan uniquement, personne d’autre ne relevant le cri dans la grande salle.

« Oh, je vois que cette chère Agnutter fait encore des siennes, mais je vous en prie, n’en tenez pas compte, je vais tout vous expliquez, monsieur… ? »

Il fallut un moment au suédois pour retrouver toute son composure et pouvoir parler sans que sa voix ne tremble :

« Stefan Falkberg. »

« Monsieur Falkberg, quel plaisir de faire enfin la connaissance d’un voyageur digne de porter un tel artéfact. Rare sont les rêveurs qui réussissent l’épreuve que nous leur préparons, ils sont pour la plupart beaucoup trop tétanisé pour porter le masque. Ou, lorsqu’ils y arrivent, ont bien trop peur pour écouter la chère amie dont vous entendez la voix depuis tout à l’heure. »

« Un quoi ? » Fut tout ce que le comédien fut capable de dire.

« Oh, oui, je m’excuse, je pense que je vous dois quelques explications, mais je vous en prie, » Sur ces mots, il fit claquer ces doigts et deux hommes masqués apportèrent une table et deux chaises sur lesquelles ils firent s’assoir Mascarada et Stefan, « Désirez-vous quelques boissons ? Nous pouvons vous fournir ce que vous souhaitez. Je prendrai bien un thé à la camomille, il parait que cela calme les nerfs. Oui, deux tasses de thé à la camomille et plus vite que ça ! » Sur ces mots, un autre homme masqué se redressa et sorti hors de la salle.

Mascarada se mit à l’aise et offrit derrière son masque un sourire au suédois :

« Pour commencer, je dois vous féliciter de votre promotion de simple rêveur à voyageur mon ami, peu sont les gens qui arrivent à ce stade, bien que le plus dur reste d’y survivre. Mais vous vous demandez sûrement ce que je raconte, alors laissez-moi vous l’expliquer simplement. Vous êtes, Monsieur Falkberg, en ce moment même en train de rêver dans votre lit et vous être en ce moment dans l’immense Royaume des rêves, Dreamland, plus précisément à Maskaria, royaume des masques. Si je ne m’abuse, vous deviez avoir une peur irrationnelle des masques avant votre arrivée ici, n’est ce pas ? »

Le comédien hocha la tête et Mascarada fit de même : « Bien, très bien. Voyez-vous, certains rêveurs tels que vous, mon cher Monsieur, peuvent devenir ce que l’on appelle des voyageurs. Il s’agit de rêveurs améliorés, car ils ont conscience de l’existence de notre monde et possède des pouvoirs incroyables, liés à cette peur irrationnelle qu’ils ont pu vaincre. Peur que vous, mon cher, avez combattu avec brio en enfilant ce masque et en vous camouflant de mes hommes. Un tour de passe-passe si simple et pourtant si efficace. Ainsi donc vous voici devenu officiellement un voyageur de Dreamland, toutes mes félicitations mon ami. »

« Attendez. » dit Stefan pour la première fois depuis un moment, « Je suis un voyageur, ok, d’accord, supposons que ce n’est pas mon imagination et que je ne suis pas en train de faire le rêve le plus étrange de ma vie, dans ce cas, quel serait mon pouvoir ? »

Mascarada pouffa et remercia l’homme masque qui apporta un set de thé raffiné et servit une tasse aux deux hommes :

« Allons mon ami, votre pouvoir et Le Masque Aux mille Visages. »

La voix soupira et dit un « J’abandonne. » alors que Stefan cligna des yeux, tentant de se concentrer sur ce qu’on lui disait :

« Il n’en a pas l’air, mais l’artéfact que vous portez en ce moment possède un énorme potentiel. Il y a de cela fort longtemps, une puissante entité y fut scellée. Cette chère Agnutter que vous devez être le seul à entendre. Je donnerai beaucoup pour entendre la voix de la charmante créature habitant ce masque. Cet objet magique est assez spécial, car maintenant que vous le portez, vous devenez le seul et unique propriétaire d’un tel artéfact, du moins jusqu’à votre mort en tant que voyageur. »

« Pardon ?! » S’étrangla Stefan avec son thé,« ma qu- »

« Ne vous en faites pas avec les formalités pour le moment, mon cher. »L’interrompit Mascarada, « Encore une fois, je vous félicite pour avoir réussi à vous montrer digne de cet objet. Moi-même et mes hommes nous assurons de garder un œil sur cet artéfact depuis des années dans l’attente que quelqu’un de digne se montre enfin, quelqu’un comme vous. »

« Garder un œil, bien sûr. » Dit Agnutter, « Ils me gardent enfermée plutôt ! »

« Je serais ravi, » Continua Mascarada, ignorant la complainte d’Agnutter, « De vous laissez repartir avec cet objet mon ami, mais à une seule et unique condition. »

« Qui est… ? » Demanda Stefan avec apréhension,

Derrière son masque, Mascarada afficha un sourire immense,

« J’aimerai que vous travaillez pour moi, mon ami. J’ai d’immense projet pour Maskaria et pour vous. Ne vous en faites pas, je ne vous demanderai pas grand-chose. Simplement que vous vous entrainiez à maitriser les pouvoirs que vous confère Agnutter, et que vous me faisiez des rapports fréquents sur votre avancée. Lorsque vous serez assez puissant, alors nous pourrons travailler main dans la main pour un futur meilleur. »

« Hors. De Question. » Dit Agnutter, catégorique, « Plus loin je serai de ce rustre, mieux je me porterai. »

« Hum… » Dit Stefan, assez peu sûr de lui. « Madame…. Mademoiselle, » Se corrigea-t-il alors qu’il ferma les yeux comme si on venait de lui hurler dans les oreilles, « Mademoiselle Agnutter ne semble pas vraiment partager votre avis sur la question. »

« Oh, je vois, c’est bien regrettable. Et bien, vous pouvez dire à Madame Agnutter que si elle refuse, nous n’aurons pas le choix que de mettre fin à votre courte existence de voyageur et de retrouver quelqu’un d’autre de plus digne, et qu’elle continuera à pourir dans cette grande salle. » Il sourit de nouveau, un sourire glacial.

Stefan déglutit et dit à haute voix « Mademoiselle Agnutter, Monsieur Mascarada ici présent… »

« Je sais ce qu’il a dit ! » S’écria la voix avec agacement, « J’ai très bien entendu ce qu’il a dit et il m’énerve ! » Un silence s’ensuivit et Mascadra dit avec douceur :

« Alors, quel est votre réponse, ma chère ? »

Il y eu un autre silence et Stefan reprit la parole après un moment :

« Elle dit qu’elle est d’accord. Mais que les rapports doivent être espacés d’un mois au moins. Qu’elle ne… ne veut pas avoir à faire à vous, ou le moins possible. »

« Du moment que j’ai mes rapports, je serai satisfait, Monsieur Falkberg. Ainsi donc, je vous laisserai partir, mais voici les termes de notre accord. Vous travaillez sur les pouvoirs de cet artefact que je vous confie et vous me renseignez de manière régulière, une fois par mois por le moment, sur vos avancées. Si vous ne venez pas, j’enverrai mes hommes vous chercher, est ce bien clair. Si vous refusez d’avancer dans vos recherche ou si je dois venir vous chercher moi-même trop de fois, alors je me verrai dans l’obligation regrettable de mettre fin à votre existence, est ce que je me suis bien fait comprendre ? »

Stefan ne bougea pas. Il déglutit de nouveau et lentement, hocha la tête. Il n’avait pas le choix et il sentait bien qu’il venait de se retrouver dans une situation d’où il lui serait bien compliqué de s’en sortir. Cependant, ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait dans une situation compliquée et qu’il s’en sortait. Il trouverait bien une solution à cela.

Mascarada fit apparaitre de sa toge une main gantée qu’il tendit à Stefan :

« Sommes-nous bien d’accord, Monsieur Falkberg ? »

N’ayant pas vraiment le choix, le suédois tendit sa main et serra celle de Mascara qui sourit de nouveau :

« J’ai hâte de voir à quel point notre collaboration sera fructueuse. Et elle le sera, je l’espère. »

La dernière chose qu’entendit Stefan avait de se réveiller en sursaut à cause de son réveil fut la voix d’Agnutter :

« Alors là, Stefan, tu ne sais vraiment pas dans quoi tu as mis les pieds. »
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Re: Stefan Falkberg, comédien de son état. [Terminée] Sam 29 Aoû - 20:49

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Stefan Falkberg, comédien de son état. [Terminée]
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