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Un portrait au vitriol [Terminée]

Meg
Ligue B
Meg
Pouvoir : Toxicophobie
Messages : 16
Un portrait au vitriol [Terminée] Sam 26 Sep - 21:55

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Mégane “Meg” Gardin

I’m addicted to you, don’t you know that I’m toxic ♫

Un portrait au vitriol [Terminée] 112-87
Surnom : Un jour, peut-être qu'on l'appellera Acid Berserker ou Fry-Face.
Sexe : Femme
Age : 35 ans
Habite à : Paris
Activité : Manager d’une équipe de consultants
Phobie : Toxicophobie liée au vitriol, peur d’être recouverte et défigurée par du vitriol
_____

Pouvoir : Morpheur acide : Le morpheur acide est capable de sécréter de l’acide par ses pores et de le concentrer sous forme visqueuse. Ses fluides corporels ont les propriétés du vitriol et il est naturellement immunisé aux acides qu’il sécrète. À plus haut niveau, il peut transformer des parties de son corps en acide.
Arme : Sa langue
Objet magique : Aucun
Alignement : Chaotique
Objectifs :
Vaporiser ceux dont la tronche ou les actes ne lui reviennent pas
Faire à Dreamland toutes les choses qu’elle ne peut pas (suffisamment) faire en vrai du fait de la bienséance
Trouver un groupe car c’est plus sympa de foutre le bordel à plusieurs
_____

Aime : Alcool, drogue, sexe, clope, les soirées qui cumulent les quatre, l’argent ou plutôt ce qu’il lui permet de faire, les films et séries posée dans son lit avec son chat, se défouler (comprendre éclater des gueules ou du matos avec un pied de biche), le sport
N'aime pas : Les prises de têtes, l’administration, avoir l’impression de travailler, les règles, les chieurs, les connasses
Classement : Elle s’en carre comme de son premier Vodka pomme
Descriptions

Une femme fatale défigurée

Tous les goûts sont dans la nature, il y a des hommes qui ne sont pas attirés par les femmes grandes, au visage de poupée et aux courbes harmonieusement réparties. Il y a des hommes capables de dire non à ces lèvres suppliantes, à ce regard espiègle capable de provoquer la déshydratation de tout un corps. Mais soyons honnêtes, ils ne représentent pas la majorité.

Mégane est une trop grande amoureuse de la vie et des excès pour devenir la reine des défilés de mode. Elle boit trop, fume trop, prend occasionnellement de l’héroïne, a trop de cernes, trop de sillons tracés par ses ongles sur les bras, quelques kilos en trop. Mais le lagon tropical que l’on remarque dans les pupilles de ses yeux obliques et délicieusement fendus ferait très facilement oublier ces quelques défauts. C’est une beauté classique, celle d’une grande blonde aux yeux bleus, à la poitrine plantureuse, au déhanchement hypnotique et aux fesses finement rebondies qui aimantent les regards.

Qu’elle soit au bureau ou dans la rue, Mégane ne se cache pas et met des tenues qui la mettent en valeur. Parfois ce sont des tailleurs rouges, dont les boutons menacent de céder sous la pression des attributs essentiels de cette Carmen blonde. D’autres fois, il s’agit d’un ingénue haut court qui, chez la jeune femme, devient une arme à destruction massive de ménages. Les politiciens d’un certain âge qui la croisent dans la rue envisagerait presque de faire passer un décret pour évincer les crop tops de l’espace publique, tant il est criminel d’imposer à un gentleman des pensées aussi impures. Ce sont leurs mots, pas ceux du narrateur.

Mégane fait partie de ces femmes dont la beauté semble à l’épreuve du temps et des mauvais traitements. Elle n’est pas belle car elle s’impose un régime draconien, qu’elle mange une pomme ou deux par jour, qu’elle se fait vomir et qu’elle ne profite pas de la vie. Elle est belle de la plante des pieds jusqu’à la racine de ses cheveux car, injustement, son patrimoine génétique en a décidé ainsi. Et ses sourires amusés lancent des fucks à toutes les connasses qui lui lancent un regard noir lorsque leur compagnon se retourne sur son passage.

Jusqu’au jour où une connasse se dit qu’il était de bon ton d’utiliser un produit de Dame Nature pour reprendre ce que Dame Nature avait donné à Mégane. Le sulfate de fer, vitriol ou encore destructeur de beauté a creusé des sillons indélébiles dans la chair de Mégane. Le côté droit de son visage, son cou mais également sa poitrine et ses jambes ont été baptisés par ce liquide destructeur. Elle a heureusement été prise en charge assez rapidement par les serveurs du restaurant où c’est arrivé, quelqu’un d’informé avait demandé à ce qu’on l’asperge d’eau encore et encore, si bien qu’elle n’en garde pas de séquelles plus graves que celle d’être défigurée.

Elle peut toujours courir, manger, respirer, vivre comme tout le monde. Elle continue de faire du sport et maintient son corps dans un état où il n’y a qu’un ou deux de kilos en trop, et des muscles dessinés sous la chair aguichante. Mais son mental en a pris un coup.

Dans la vie de tous les jours

Mégane a deux visages : celui très professionnel de la manager expérimentée qui emploie un langage plutôt soutenu et un vocabulaire où beaucoup d’anglicismes viennent se glisser et celui moins pro de la grande fêtarde épicurienne qui croque la vie à pleines dents.

Au bureau, elle fait donc attention à ce qu’elle dit même si elle ne s’interdit pas de rire ou de raconter des anecdotes à la machine à café. En comité très restreint, elle peut redevenir la Mégane épicurienne et c’est ce qui lui a permis d’entretenir quelques aventures avec un nombre très restreint de collègues. Mais elle s’efforce quand même de faire un maximum attention car son entreprise ne voit pas les relations entre collègues d’un bon oeil, surtout dans un contexte #MeToo.

Si elle reste professionnelle, elle déteste le lèche-bottisme et il lui est fréquemment arrivé de montrer sa désapprobation auprès de ses supérieurs ou même de les envoyer chier, avec cependant beaucoup beaucoup de diplomatie, et de la manière la plus courtoise possible. On la perçoit donc comme une femme avec un sacré caractère et c’est aussi pour cela qu’on ne réalise pas forcément qu’elle puisse souffrir intérieurement des séquelles de son vitriolage.

Son éveil en tant que Voyageuse l’aide peu à peu à tourner la page avec sa phobie du vitriol. Elle a changé de service pour ne plus croiser le mari volage qui avait été, en quelque sorte, le motif de cet incident et elle s’efforce d’agir comme si elle n’avait pas des cicatrices en plein milieu de son visage. Elle continue de négocier avec ses clients, même si elle est intérieurement blessée de voir les regards s’attarder sur ses cicatrices ou d’entendre des murmures lorsqu’elle rentre dans une pièce. Elle a l’impression d’être devenue une bête de foire et cela lui donne envie d’envoyer tout le monde valser. Cependant, même si elle s’imagine parfois en train d’éventrer tout son open space, elle se retient de le faire et se contente de rester imperturbable, voire de leur adresser un léger sourire.

En soirée, elle a moins de contrôle sur elle et donc il lui arrive d’être cinglante ou, au contraire, de faire de l’auto-dérision. Cela dépend de l’humeur qu’elle avait en consommant de l’alcool. Certains hommes la voient comme une sorte de guerrière, une battante et elle est petit à petit en train de reconstruire sa confiance en elle et son ego.

Parce qu’en effet, Mégane est à la base une personne avec une haute opinion d’elle-même, qui fait tout son possible pour atteindre ses objectifs sans se soucier des risques ou parfois des conséquences que ses actes peuvent engendrer chez les autres. C’est pas forcément volontaire mais il lui est arrivé fréquemment de blesser des gens, durant toute sa vie. Elle est très égoïste.

À Dreamland

Mégane perçoit Dreamland comme un échappatoire supplémentaire à sa vie de bureau, à l’instar des drogues et de l’alcool. C’est un bac à sable où elle peut supposément faire ce qu’elle veut, quand elle veut, où elle veut et avec qui elle veut, sans devoir craindre des répercussions sur sa carrière ou de finir en prison. Bien sûr, elle peut mourir à Dreamland mais cela ne l’effraie pas car elle redeviendra alors une simple rêveuse et n’aura donc aucune séquelle. C’est une situation win-win pour elle. Si elle parvient à s’entourer des bons alliés, elle pourra conserver Dreamland comme terrain de jeux afin de se défouler de tous les désirs qu’elle garde enfoui en elle dans le monde réel afin de se conformer à la société.

Parmi ses désirs, il y a des désirs assez destructeurs, l’envie de se foutre sur la gueule avec son prochain ou sa prochaine. Dans sa jeunesse, suite à des mélanges pas très sains d’alcool et de drogue, il lui était déjà arrivé de se foutre sur la gueule avec des potes et c’est une sensation qu’elle aimerait beaucoup expérimenter de nouveau. Elle aime casser des choses et le truc le plus défoulant qu’elle ait pu faire dans le monde réel, c’était une session de “rage room” à Paris avec ses collègues. Défoncer du matériel informatique à coups de pied de biche lui avait procuré plus de sensations que bien des coups d’un soir.

Il y aussi celui de pouvoir envoyer la morale se faire foutre et de coucher avec n’importe qui, n’importe où. Malheureusement, vu qu’elle ne contrôle pas encore l’acidité de ses fluides, cela risque d’être très très dangereux pour ses prochains partenaires.

Elle n’est pas trop dans le délire de l’exploration, ça n’a jamais été une grande voyageuse. Mais tester un maximum d’alcools et de drogues dans des endroits un peu bizarres, ça peut être sympa.

Histoire

Sa famille

Gardin. Avec un nom pareil, il est logique d’imaginer que Mégane a eu une enfance des plus exceptionnelles, marquée par la tragédie. Après la mort de ses parents, tué par un mystérieux cambrioleur, elle grandit dans un orphelinat et finit par devenir une justicier mas… Oups, je me suis encore une fois trompé de feuille de personnage. Décidément..

Non, la seule chose que Mégane a eu en commun Bruce Wayne, c’est que sa famille ne manquait pas d’argent. Un père avocat, une mère comptable, la jeune femme n’a jamais manqué d’autre chose que d’affection. Il y eut des périodes où elle était plus fréquemment avec sa nounou qu’avec ses parents, mais elle a conscience qu’ils ont toujours fait de leur mieux. De son côté, étant fille unique, elle s’ennuyait et a souvent fait les quatre cents coups pour attirer leur attention.

L’enfance fut donc marquée de dessins sur les murs, d’avions en papier faits avec certains papiers importants de papa ou maman. L’adolescence, ce fut les soirées organisées dans le vaste appartement familiale en plein centre de Paris, pendant que Papa était en voyage d’affaires et que Maman faisait des heures supplémentaires au bureau. Il faut dire que les parents Gardin ont un peu abusé une fois leur fille suffisamment grande pour s’occuper toute seule et ont remis leur carrière en avant. Mégane eut ses premières relations sexuelles, ses premières taffes tirées sur un joint, son premier poppers, ses premières cuites. Elle avait des bons résultats scolaires, ce qui était le point le plus important pour que ses parents lui foutent la paix (de toute façon, elle avait beaucoup de temps pour faire ses devoirs vu que ses parents étaient jamais là).

Avec l’âge adulte et les multiples engueulades, elle s’éloigna un peu de ses parents et obtint son indépendance. Elle eut droit à son premier studio (payé par ses parents) pas trop loin de l’appartement de ses parents et intégra une école de commerce afin de rester avec la majorité de ses potes et de continuer à faire soirée sur soirée.

Elle fut par la suite récompensée d’avoir mis son foie à rude épreuve par un joli diplôme et une cérémonie de diplôme qui rendit fier ses parents (seule sa mère put y être présente mais elle prit plein de photos et de vidéos pour le père Gardin).Puis ce fut les années à écumer les boîtes de conseil et à alterner journées intenses de travail avec afterworks tout aussi intenses.

Work hard. Play hard.

Depuis l’adolescence, elle comblait le vide créé par le manque d’affection paternel et maternel avec des relations aussi charnelles et intenses que toxiques, des drogues plus ou moins dures, des amis que ses parents désapprouvent et pas mal d’alcools forts. Sa vie était donc un tourbillon à vous vider de toute votre énergie, un cauchemar dont on risquait de se réveiller avec la peau sur les os et un pied dans la tombe.

Elle fit d’ailleurs pas moins de deux crises cardiaques avant de ralentir le rythme. Impossible de compter les burn-out, ça n’existait pas encore à son époque. Ou plutôt, il n’y avait pas de terme pour les qualifier.

Ses amis et collègues

Mégane a toujours été attiré vers les personnes avec une situation familiale complexe, qui avait du temps à lui consacrer et également des plaies à panser. Elle s’est donc toujours entourée de gens de toutes origines sociales et motivés par le même désir, celui de se mettre la tête à l’envers pour mettre des couleurs dans une réalité aussi grisâtre et déprimante qu’un dimanche pluvieux.

Avec le temps, ses amis ont évolué. Elle s’est mise à traîner avec des gens plus jeunes alors que ses copines et copains se rangeaient peu à peu et commençaient à créer une vie de famille. Elle voulait continuer à sortir, à connaître l’ivresse et à se coucher au petit matin. Son poste à responsabilité dans une société de conseil l’aida à atteindre ses objectifs car la population y était suffisamment jeune pour trouver de nombreux partenaires nocturnes.

Il était difficile de savoir qui passait du temps avec elle pour des raisons carriéristes, charnelles ou tout simplement amicales mais elle s’en foutait. Tout ce qu’elle voulait, c’était continuer de vivre à fond et consumer la vie par les deux bouts, de prendre des shots, de fumer des cigares et de se taper des mecs intéressants physiquement et mentalement.

Ses amours

En vingt ans, elle n’a eut que deux relations sérieuses qui n’ont pas dépassé quatre ans. C’était deux fois le même profil de garçon : un mec sur le papier un peu comme elle, libre comme l’air, qui profitait de chaque seconde de la vie sans se soucier des risques. Avec une charge de travail importante et une grosse envie de sortir en semaine comme en week-end, mais motivé également pour passer des soirées sous la couette à regarder des séries, la télé ou juste à chiller.

Mais souvent, les mecs finissaient par se transformer et Mégane aussi. Le couple devenait plus sage, sortait moins, prévoyait et s’organisait davantage. Il y avait des moments passionnés et des engueulades. Il y avait aussi une routine meurtrière où on venait presque à en regretter les engueulades. Les repas de famille avec la belle-mère et le beau-père. Les moments où Mégane ne se sentait plus Mégane mais une énième femme qui dit peu à peu adieu au célibat.

Elle avait fini par fuir ces deux relations alors que ça commençait à devenir trop sérieux et à parler des deux grands M, Mariage et Mioches. Cela avait été difficile pour elle, car elle avait eu la sensation d’aimer son compagnon autant qu’elle en était parfois dégoûté. Mais elle avait brisé leurs coeurs et avait fuit.

Elle eut des relations plus courtes, moins sérieuses, où l’on jouait à qui trompait l’autre en premier. Rien d’intéressant à ajouter sur celles-ci. De toute façon, il lui était déjà arrivé de faire des écarts lors de ses relations plus sérieuses.

Et enfin, il y eut la relation éphémère, il y a deux ans, qu’elle eut avec un collègue déjà marié. Cela dura deux mois intenses où elle eut l’impression d’avoir de nouveau 19 ans. Il fallait se cacher de sa femme mais également de ses collègues, ils le faisaient au bureau, chez lui, chez elle, dans des hôtels. C’était vraiment excitant jusqu’à ce que la femme l’apprenne et qu’elle se serve du verre de son conjoint pour proposer un verre à Mégane dans une terrasse sympathique de Paris.

Ce fut donc alors qu’elle était attablée à une terrasse que Mégane fut aspergée de vitriol par la femme jalouse de son amant, qui s’enfuit ensuite en courant. Un responsable de salle eut la présence d’esprit de demander à ses serveurs de ramener autant de pichets d’eau possibles et ils aspergèrent la jeune femme d’eau tandis que les secours arriver. L’expérience la plus traumatisante que Mégane eut à vivre, qui lui laissa des cicatrices à vie.

Quant à celle qui avait fait le coup, il y eut des poursuites judiciaires et la condamnation fut presque anecdotique aux yeux de Mégane. On lui avait pris sa beauté mais les avocats de la défense mettaient en avant le caractère passionnel du crime ainsi que les dommages causés par l’infidélité à un mariage de près d’une décennie et à un ménage comportant trois enfants.

Cette page de son histoire foutait la gerbe à Meg.

Chroniques


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Alors que l’acide transforme sa chair et laisse apparaître de la fumée, la jeune femme hurle. Comme toutes les nuits, elle revit encore et encore le même cauchemar. Des détails supplémentaires apparaissent chaque nuit, comme si elle tournait encore et encore la même scène d’un film. Mais la jeune femme ne s’en rend pas compte. Elle finit souvent par se réveiller en sursaut, les dernières images du cauchemar en tête, mais elle n’a pas conscience des variations, juste du thème général.

Le réalisateur sadique, c’est El Krapo, l’un des plus vieux crapoteux de Dump Hazard, la plus grande décharge de Dreamland et tout ce qu’il reste de l’ancien royaume du Seigneur Acide. Sa principale mission est de plonger tous les rêveurs présents dans le royaume dans des hallucinations où ces derniers revivent des moments traumatiques de leur passé avant d’asphyxier. Et de tous ses clients, Meg est l’une des plus récurrentes, au point qu’il s’efforce d’enrichir ses hallucinations à chaque itération. Cette fois-ci, il a décidé de faire parler sa tortionnaire.

— Alors salope, tu l’aimes mon vitriol ? Tu plairas moins à mon mari ainsi, sale garce ! Briseuse de mariage !

Le corps prostré de la jeune femme, inconfortable allongé sur une monticule de déchets industriels, est pris de soubresauts. El Krapo hausse un sourcil. Voilà qui est nouveau.

Dans son cauchemar, la jeune femme fond toujours. Elle fond même beaucoup plus que d’habitude, l’acide se fait encore plus épais et se mélange avec son corps, si bien qu’elle n’est presque plus qu’un squelette attaqué et rempli par une épaisse mélasse bleue. Pourtant, cette masse de chair et d’acide se redresse et fonce sur la femme qui tire sur elle avec une sorte de spray.

— Que… Reste dans ton coin, salope !  NOOOOOOOOOOOOOON

Meg n’est plus la seule à fondre, sa tortionnaire aussi. Et plus elle se colle au corps de la femme cocue, plus elle reprend apparence humaine. Ses orbites se remplissent de nouveau de ses yeux bleus, ses cheveux repoussent et elle se retrouve bientôt à frapper du poing sur une flaque de matière blanche, beige et rouge. Ses yeux sont remplis de larmes mais sa bouche crache des propos aussi acides que son corps.

— Cela te suffisait pas de gagner ton putain de procès et de m’handicaper à vie, il fallait que tu continues de me persécuter ? Tout ça parce que t’es qu’une mal baisée, bonne qu’à chier des gosses et à leur torcher le cul. Toi, c’est sûr que le vitriolage ne pourrait que t’arranger !

Les yeux fermés, elle continue à proférer des jurons et à frapper le monticule en face d’elle jusqu’à ce qu’une voix se fasse entendre.

— Tiens, te voilà Voyageuse. Intéressant.

Elle ouvre les yeux, découvre l’espèce d’immense décharge où elle se trouve. Des carcasses de robot ou de véhicules non identifiés côtoient des toilettes, des tondeuses à gazons et, surtout, des flaques de liquides visqueux de toutes les couleurs. Il s’agit très certainement d’acides mais Meg n’irait pas vérifier. Elle regarde autour d’elle et cherche à trouver le propriétaire de la voix caverneuse. Il n’y a rien d’organique hormis un immense crap…

Elle sursaute et se jette en arrière, voulant mettre le plus de distance entre elle et le batracien de trois mètres. Ce dernier dévoile une langue aussi épaisse que longue et l’attrape avec pour la rapprocher de lui. La colère se dispute à la peur dans l’esprit de Meg et elle se met à frapper la langue du poing.

— Lâche-moi, connard !!
— Et bolie avec ça.
— Comme si ça suffisait pas avec les jets d’acide de l’autre pouffiasse, maintenant je vais me faire dévorer par une grenouille géante qui parle. Putain, qu’est-ce qu’on a encore mis dans mon verre, je pensais l’avoir surveillé !!
— Beux-du de daire que je buisse en placer une ? J’essaie de d’expliquer où du es et ce que du peux faire..
— Mais je m’en bats les ovaires, je veux juste que tu me lâches et que tu me laisses tranquille. Lâche-moi ou...
— Ou ?

Meg ne répond pas mais le bleu de ses yeux se fait plus intense et devient presque fluo. Elle laisse sa colère la dominer et se met à transpirer abondamment. Sa sueur a une teinte légèrement bleutée et elle presse intuitivement ses mains sur la langue qui l’entoure. De la fumée s’échappe de l’appendice du crapaud et il laisse la jeune femme tomber violemment au sol. Elle se relève d’un bond, masse son douloureux derrière et fait un fuck au crapaud.
— Je suis trop vieille pour ces conneries. Maintenant casse-toi avant que j’invoque un gode géant pour te refaire la façade. Je dois certainement rêver ou être en plein bad, dans tous les cas j’ai tous les putains de pouvoirs !
— … Je te préférais quand tu fermais ta gueule et pleurais.

L’acide n’a pas fait grand chose à sa langue mais il est surpris que la jeune femme réussise intuitivement à mobiliser ses pouvoirs. Il y a peut-être quelque chose à en faire.

♦♦♦

Meg fut plutôt difficile à gérer pour El Krapo, d’autant plus que le Seigneur Acide était très indisponible du fait de ses problèmes de gastro chroniques. Il dût faire appel à des trésors de patience pour ne pas juste tuer la Voyageuse impertinente et lui expliquer un maximum de choses sur Dreamland et sur l’intérêt qu’elle avait d’aider le Seigneur Acide à revenir sur le devant de la scène. Il lui parla du Chaos et apprécia que la jeune femme soit réceptive au concept de pouvoir faire ce qu’elle voulait, où elle voulait et quand elle voulait à condition qu’elle les aide à se débarrasser des forces de l’ordre qui luttaient pour imposer des règles à Dreamland.

Cela prit ainsi plusieurs nuits durant lesquelles Meg accepta de revenir à Dump Hazard, à condition qu’on lui apprenne un minimum à utiliser son pouvoir. Au final, elle ne progressa pas tant que ça en une semaine mais elle finit par en avoir marre et décida d’aller explorer Dreamland de son côté.

— Allez, ciao le têtard ! Et merci pour rien.

Au fond de lui, El Krapo trouvait la relation qu’il entretenait avec la jeune femme délicieusement toxique. Meg allait-elle survivre plus d’une semaine à Dreamland et se révéler utile ou mourir aussi rapidement qu’elle était venue au monde ?

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★ Prénom ou pseudo : Demande à Céd
★ Age : Demande à Céd
★ Connais tu Dreamland ? : Demande à Céd
★ Depuis quand fais-tu du rp ?: Demande à Céd
★ Pourquoi avoir choisi ce forum ? : Demande à Céd
Hazel
Créature
Hazel
Pouvoir : Pouvoir des animaux
Messages : 169
Re: Un portrait au vitriol [Terminée] Mar 29 Sep - 0:27

Validé !

Malgré ta toxicité, tu commenceras N°1526 de la ligue B !

Oublie pas de faire ta fiche technique et de faire valider ton avatar dans le topic Liste des avatars o/
Bon rp !
Un portrait au vitriol [Terminée]
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