Les femmes au pouvoir ! [Terminée]

★ Surnom : Aucun
★ Sexe : Femme
★ Age : 24 ans
★ Habite à : Oxford
★ Activité : Femme d'affaire dans une boîte de communication.
★ Phobie : Astraphobie
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★ Pouvoir : Contrôler l'électricité et s'en servir pour de multiples utilisations.
★ Arme : Aucune
★ Objet magique : Un rouge à lèvre pouvant servir de lampe torche grâce aux pouvoirs de Lise mais pouvant également servir de batterie externe lorsqu'elle n'a plus assez d'énergie pour utiliser un sort.
★ Alignement : Neutre
★ Objectifs : Rencontrer Voltera et savoir pourquoi elle est ici.
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★ Aime : Se faire respecter, les défilés hautes coutures, sa petite sœur Amanda.
★ N'aime pas : Les autres femmes, devoir attendre quelqu'un ou quelque chose et l'inconnu.
★ Points de Puissance : À vous d'en décider !
★ Points de Réputation : Là aussi à vous d'en décider !
★ Classement : Comme bon vous semble, de la Ligue B par contre ~

Descriptions
Que dire de cette extravagante femme d'affaire ? Tout d'abord, Lise est une femme fière et qu'il ne faut jamais vexer. Elle n'est pas très susceptible mais si vous arrivez à toucher à un point sensible de cette femme à l'apparence si douce, elle vous le fera regretter en vous rabaissant plus bas que terre. Douée d'une répartie à toute épreuve et d'un maniement des mots hors-pair, c'est en partie grâce à cela qu'elle a réussie à se hisser aussi haut dans son entreprise. Ensuite, nous pouvons dire que la jeune femme est assez hautaine, elle aime se pavaner, montrer ce qu'elle a et que les autres n'ont pas. Elle a horreur par dessus tout qu'une autre femme soit plus connue ou mieux aimée qu'elle, c'est impensable d'ailleurs pour elle.

À côté de ça, Lise peux parfois être une femme douce et compréhensive, surtout avec sa petite soeur Amanda qu'elle considère comme la personne qu'elle aime le plus au monde. Avec elle, la femme d'affaire devient une femme de presque un quart de siècle somme toute classique. Elle aime faire les boutiques, elle ne se prendra plus la tête avec tout ce qu'il y a de superficiel et essaiera de passer un très bon moment avec sa sœur qu'elle protège contre toutes les méchancetés de la vie.

Pour finir je dirais que la grande perche d'un mètre quatre-vingt huit est plutôt rentre-dedans et dès qu'elle a une chose à dire ou à faire savoir elle le fait comprendre, avec toujours les mots justes sans s'emporter, la diplomatie avant tout, si la personne en face ne comprend pas, elle rentre dans le tas en même temps elle l'aura bien cherché. Ah et dernier petit point, lorsqu'elle se sent en grand danger elle va adopter un comportement totalement contraire à sa façon d'être. Elle va devenir calme et réfléchie et va agir du mieux possible sans essayer d'y laisser la peau, un bon comportement à avoir lorsque tu sors dans les rues mal famées d'Oxford la nuit en mini-jupe après une soirée et que tu croises des mecs pas très cool. Je laisse la suite à Lise elle-même !

Histoire
Me voilà, Lise Watson, née à Londres dans un hôpital dont j'ai oublié le nom et franchement on s'en tape, le plus important c'est que j'ai vu le jour. Mon enfance jusqu'à mes quatre ans c'était la pure folie, mes parents étaient tous les deux dans le cadre du métro/boulot/dodo, j'étais quasiment gardée que par une nounou ou ma grand-mère lorsqu'elle n'écumait pas les bars de Londres à la recherche du mari idéal. Donc pour vous mettre face à mon enfance, prenez un gosse mettez le devant la télé avec des jeux et des repas et voilà vous avez le cadre de ma naissance à mes quatre ans. Ensuite est venue au monde la plus belle chose sur terre -avant moi et oui je l'admet- Amanda ma petite sœur chérie. Depuis ce jour nos parents n'ont pas cessés de se prendre la tête pour trouver quelqu'un pour nous garder mais aussi car s'occuper de deux enfants ça amène parfois la perte d'attention d'un du couple envers l'autre.

En l’occurrence c'était mon père totalement gaga de nous qui en oubliait parfois les choses les plus simples envers notre mère. La Saint Valentin, presque seul jour de congés qu'ils avaient dans l'année et qu'ils auraient pu passer à deux, là ma mère ça ne lui plaisait pas. Était-ce de l'égoïsme ? Alors pourquoi donc avoir fait des enfants si tu n'es pas capable de mettre tes envies de côté. Toutes ces questions j'étais trop petite pour me les poser et maintenant j'évite d'y repenser pour ne pas me faire de mal. Enfin bref, tout ça pour dire que, assez mal dans sa vie, notre mère a quitté son travail et s'est mise à sa propre entreprise. Elle avait du temps pour nous, mais les tensions avec notre père étaient toujours présentes. Et cela dura plusieurs années.

Nous grandissions avec ma petite sœur, nous suivions un programme scolaire plutôt classique. J'étais passionnée par la mode depuis quelques années déjà et je développais un caractère plutôt rebelle envers mes parents comme mes professeurs, sûrement le manque d'autorité de mes parents lors de mon enfance qui me poussait à agir presque comme une diva lorsque je n'avais pas ce que je désirais, une peste quoi. Les années passaient et c'est finalement à mes 14 ans -et aux 10 ans d'Amanda- que nos parents prirent la décision de se séparer. Une nouvelle qui bouleversa ma pauvre soeur qui plongea dans une profonde déprime, je dû m'occuper d'elle du mieux possible avant la séparation après plusieurs mois que nos parents passaient au tribunal pour tout l'administratif à faire.

La décision du tribunal fut donc que notre mère allait m'emmener avec elle à Oxford, quant à Amanda et notre père ils partirent pour York, à plus de trois heures trente d'Oxford. Cette séparation fut la plus dure de toute ma vie, ma soeur qui était comme ma raison de vivre venait de m'échapper sous mes yeux et étant encore une adolescente je ne pouvais rien faire pour empêcher cela. Sa peur maladive du divorce de nos parents m'attristait et m'inquiétait encore plus, notre père allait-il seulement être capable de gérer tout ça ? À cet instant je me mit à détester plus que tout nos parents et c'est à partir de ce moment là que je me fis comme une coquille invisible qui me protégeait de toutes les mauvaises choses. Je souriais aux mauvaises choses en me disant qu'un jour je pourrais revoir Amanda !

Et c'est une chose à laquelle je n'arrêtais pas de penser durant mes dernières années en tant qu'adolescente reclue chez sa mère devenue alcoolique et moins que rien. Elle avait laissé tomber sa propre entreprise, des millions d'euros lui étaient passés sous le nez et elle n'a pas su se relever de cette seconde perte monumentale. Je me suis donc jurée de devenir quelqu'un de beaucoup plus forte qu'elle. Venons en si vous le voulez bien, au jour où ma phobie s'est incrustée dans ma vie comme une sangsue. J'avais dix-huit ans et tout juste le permis, ma mère s'était alcoolisée comme jamais et avait été retrouvée à moitié nue et à moitié morte aussi dans une rue d'Oxford. Il fallut donc aller la chercher pour l'emmener à l'hôpital, cependant un orage s'était déclenché et les éclairs tombaient partout à la vitesse des gouttes de pluie. L'un des éclairs me fit freiner fortement pour éviter un arbre touché par l'élément foudroyant.

Malheureusement, une branche assez solide de l'arbre s'était abattue sur ma voiture et en inconsciente troublée par toute la journée que je venais de passer à l'Université puis avec ma mère dans un coma éthylique dans ma voiture je pris la décision d'aller voir de moi-même sous la tempête. Et là le pire arriva, un éclair pourfendait le ciel et vint s'écraser sur l'arbre au sol, le choc fut si violent que j'en fut touchée en partie et éjectée en arrière. Étant fort heureusement sur une route assez fréquentée, une voiture s'arrêta et nous prit avec lui ma mère et moi pour nous emmener à l'hôpital le plus proche. Après quelques examens et quelques jours de rémission, je fut apte à sortir de l'hôpital avec cette Astraphobie en plus. C'est génial non ? On entre dans l'hôpital dans l'espoir d'être soignée, je suis certes indemne physiquement mais mentalement je venais de développer une peur bleue d'un élément quasi omniprésent dans le monde moderne.

Mon quotidien à partir de ce jour fut tout simplement changé à jamais, un simple "coup d'jus" avec une personne ou un métal me faisait peur et je devenais prise de crise de panique, de peur de ressentir à nouveau cette sensation d'électricité qui se déplace dans tout mon corps et qui me paralyse et me dévore de l'intérieur. Les gens me prenaient pour une folle, en même temps cette phobie n'est pas monnaie courante dans le monde, le bon truc là dedans c'est que j'étais connue pour un truc hors du commun. Les gens se foutaient de moi mais je les remettaient à leur place comme il fallait, entre temps j'étais devenue une vraie femme avec du répondant, parfois un peu trop et un objectif professionnel à la hauteur de mes capacités pas comme mon indigne de mère que j'avais placé sous la tutelle d'une personne à domicile pour lui éviter de faire toutes les conneries possibles et inimaginables.

Tout comme son idiote de mère, elle était devenue alcoolo et commençait à perdre la notion du temps et des choses qui l'entoure. Depuis mon départ de la maison pour mon camp universitaire à Oxford je restais proche d'elle en ne supportant plus ses arrivées tardives après des soirées passées à écumer les bars du coin ou à entendre ses parties de jambes en l'air avec ses vingt mille mecs différents, enfin lorsqu'elle pouvait encore lever ses jambes parce que niveau souplesse elle s'est rouillée la mèmère avec toute cette merde d'alcool et de tabac et de non-activité. Et donc finalement de mes dix-huit ans à mes vingt-quatre ans j'ai dû vivre avec cette phobie horrible, seul truc positif c'est que j'ai rejoins une grosse entreprise de communication de Londres basée dans Oxford où j'ai vite grimpée les échelons, je suis maintenant directrice marketing de la boîte et j'ai revu Amanda plusieurs fois depuis notre enfance. Mais quelque chose me laisse penser que depuis quelques nuits je risque de la croiser assez souvent dans mes rêves, mais ça c'est ailleurs qu'il faut que j'en parle.

Chroniques
Cette nuit s'est déroulée il y a deux jours il me semble, donc deux nuits plus précisément. Je rentrais du travail exténuée à cause d'un gros dossier qui est en cours au boulot et impossible de le boucler. M'enfin c'est pas le sujet. En plus de ça dans la journée j'ai dû descendre au compteur électrique pour rétablir le courant à cause d'une panne, je vous explique pas la galère. J'ai été obligé de le faire pour prouver à mon patron que sa directrice marketing c'est pas une fiote, vous imaginez pas les corones que j'ai dû caler sous ma jupe pour faire ça !

Plus sérieusement ça a sûrement dû être l'élément déclencheur qui m'a fait faire ce ... ce rêve ? Si réel. Donc entrons dans le vif du sujet, je viens de m'endormir il est une heure du matin demain je commence à dix heures j'ai bien mit mon réveil. Mais cette fois mon rêve ne se déroule pas comme d'habitude, j'ai l'impression d'y être réellement, de vivre l'instant onirique qui semble totalement irréel puisque je me trouve sur une route sans fin avec un grondement sourd dans le "ciel" ? Ma première pensée, un orage ! Et cette route rappelle étrangement celle où j'ai eu cet incident avec ma mère il y a quelques années mais je n'y ai pas pensé sur le coup.

Soudain, une véritable pluie d'éclairs commence à s'abattre de part et d'autre de la route, et je n'ai aucun moyen de m'enfuir sur les côtés car il y a le vide et mourir c'est pas la bonne option même si c'est un rêve je ne sais pas pourquoi mais l'envie de sauter n'était pas faisable pour moi. La pluie se rapprochait dangereusement de moi et impossible de bouger, j'étais comme tétanisée par la peur et en plus de ça d'horribles rires mesquins parvenaient à mes oreilles mais impossible de distinguer d'où est-ce qu'ils venaient, le grondement des éclairs m'empêchait de me poser trop de questions. Ils se rapprochaient de plus en plus jusqu'à presque me frôler puis finalement l'endroit où je me trouvais fut plongée dans le noir et un mystérieux objet tomba juste en face de moi. Je n'y voyais rien il fallut donc il aller à tâtons. C'est après quelques secondes que je parvins à m'emparer de l'objet et à l'enclencher pour voir qu'il était capable de servir de lampe torche. Tout était noir autour de moi, et je tenais un ... rouge à lèvre lampe torche ? C'est quoi cette blague ?

Quelques secondes après un flash lumineux fila vers moi jusqu'à me frôler le visage, il s'agissait d'un rayon électrique qui venait de m'entailler la peau, la douleur était vive et me lançait comme si je souffrait réellement. Paniquée, je n'arrivait plus à dire un mot et c'est finalement lorsqu'un rayon électrique filait en direction de ma poitrine que j'eus le réflexe de pointer ce rouge à lèvres dans sa direction, l'objet "aspira" le rayon et un carré de batterie se mit à clignoter en vert, il y en avait quatre, dont un éclairé et les autres éteints. Je fus soudain prise d'une envie particulière de rallumer ma xbox et de jouer à un jeu fantasy, ce que j'étais en train de vivre me faisait tellement penser à cet univers et puis tout avait l'air si réel.

Les rires mesquins se transformèrent en insultes envers ma personne, peut-être que ce que j'étais en train de vivre était réel ... dans un monde parallèle ? Je n'arrivais pas à y croire, d'autant que de plus en plus de rayons électriques filèrent dans ma direction, ma tétanie étant disparue je pu me mouvoir comme bon me semble pour parvenir à les esquiver. C'est finalement après quelques secondes que je fus prise d'un élan d'adrénaline, lorsqu'un des rayons électriques fila vers moi, je n'avais pas bien calculé le coup et j'allais me le prendre en plein visage, j'eus le courage de tendre ma main en avant pour l'arrêter, le rouge à lèvre étant dans ma main gauche c'est ma main seule qui aspira le rayon. Je fus comme paralysée et entourée d'arcs électriques. Voilà ce qui se passait à cet instant dans ma tête.

Des flashs lumineux de mon accident avec ma mère revenait en saccadée dans ma tête pendant que j'étais paralysée par le rayon qui venait de rentrer dans mon corps. C'est comme si quelqu'un s'amusait à me faire revivre en boucle les moments chocs de l'accident, l'arbre qui tombe sur ma voiture, le choc que j'ai subit à cause de l'éclair. C'était insoutenable je n'arrivais plus à tenir le choc plus les secondes passaient et moins je me sentais capable de tenir. C'est finalement en me forçant à penser à quelque chose de positif, en l'occurrence ma soeur, que j'arrivais à contracter mes muscles de plus en plus. Pour finalement faire éclater ces arcs électriques autour de moi. Et comme dans un jeu fantasy digne de ce nom, le poing levé je me suis mise à hurler et un éclair frappa mon poing que je transmis jusqu'au sol pour créer une zone électrifiée tout autour de moi et éclairer l'endroit où je me trouvais. Des petits électrons à tête de monstres regardaient dans ma direction, époustouflés de me voir vaincre ma phobie. Avant de m'évanouir je pu entendre l'un d'entre eux dire quelque chose qui allait me motiver à en savoir plus.

En voilà une bien bonne, elle a réussi à vaincre sa phobie celle-là. Voltera va être contente de voir que quelqu'un vient de rejoindre ses rangs. Bienvenue à Dreamland ma jolie !

Et depuis cette nuit, j'ai passé les deux dernières nuits dans des endroits totalement what the fuck avec des gens supers sympas hein mais c'est encore trop flou dans ma tête. C'est donc Dreamland ça ? Et c'est bel et bien un monde parallèle ? Aaaah mais merde j'ai tant de questions, je vais devoir aller voir cette Voltera !