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Call me queen ! [Terminé]

Larius
Ligue B
Larius
Pouvoir : La main gauche de Conan
Messages : 378
Call me queen ! [Terminé] Mer 10 Jan - 22:05

Illustration du contexte
Kahina El Kouffar


Call me queen ! [Terminé]  73938d10


Sexe: Féminin
Age: 25 ans
Habite à : Gênes, Italie
Activité : Serveuse
Phobie : peur des armes blanches
_____

Pouvoir: Contrôle de Raksha, la lame d’ivoire
Objet magique: Raksha la lame d'ivoire
Alignement : neutre bon
Objectifs : Elle voudrait juste briller
_____

Demande de PR : 8 000 maximum
Demande de PP : 1 000 maximum
Classement souhaité : Osef !
J'vais te couper les couilles et te les faire bouffer sale hétéro cisgenre blanc privilégié !



Description


Kahina est une jeune femme plutôt belle qui attire beaucoup les regards. Les gros relou de dragueurs lui disent parfois qu'elle pourrait faire du mannequinat. Elle les envoie chier mais c'est pas faux. Elle a une constitution fine et athlétique. Elle est même pas mal musclée pour une femme. Elle a des épaules assez carrées et des biceps développés par exemple sans être pour autant une Musclor. Disons qu'elle s'entretient physiquement, ça lui fait du bien tant physiquement que mentalement. D'un certain point de vue, elle est assez coquette. Mais malgré ça, elle n'aime pas du tout qu'on lui fasse des compliments sur son physique, surtout venant d'hommes. Elle trouve que c'est la rabaisser par ce qu'elle n'est pas qu'une paire de seins et un beau corps. Elle n'est pas de la viande merde !

Et là, on entame la partie sur les idéaux de la jeune femme. Je pense que vous l'aurez compris, c’est une féministe assez convaincu. Ayant vécu plusieurs relations abusives voire toxiques avec des hommes, elle a mené un travail de remise en question de son attitude et à finit par se dire que ce n'était pas elle qui était dans le faux mais les hommes et qu'elle avait fait la connerie de se laisser faire. En fait même face à une femme elle ne se laissera pas faire. Mais disons qu'elle sera plus virulente face à un gars qui essaie de l'opprimer que devant une femme. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et quittera sans problème un métier où son patron commence à lui balancer des remarques sexistes par exemple. Elle n'a pas vraiment d'humour sur ce point là. Elle n'a pas vraiment de sens de l'humour en règle générale.

Il suffit de la voir pour deviner ses origines d’Afrique du nord. Sa nature de cheveux, bien bruns, ses yeux marrons, presque noirs et sa peau halée en sont les témoins. Elle  tresse certaines mèches de ses cheveux par ce que... bah par ce qu'elle aime bien. Et le plus souvent, elle arbore un style plutôt garçonne. C'est étrange d'ailleurs à quel point cela peut parfois faire ressortir sa féminité. Bien que musulmane pratiquante, elle a décidé de ne plus porter le foulard car selon elle, ce n'est pas de la croyance mais juste un outil du patriarcat. Mais à côté de cela, elle est pratiquante de la religion musulmane. Tout cela correspond pas mal avec son attitude indépendante. Elle a gardé en partie de son adolescence ce côté un peu rebelle. Elle a un certain esprit de contradiction. Cependant, c'est une personne de parole et de conviction. Elle n'a qu'une seule parole et tient ses promesses.

Elle aime profiter de la vie et de sa jeunesse en faisant un peu la fête mais elle sait toujours rester modérée. Jamais elle ne partira complètement en live. Elle reste plutôt la personne qui fera Sam et contrôlera un peu les excès des autres. Elle a ce côté un peu maternel et moralisateur parfois agaçant ou réconfortant... en fonction quoi. Elle aime les plaisirs simple et plus que tout sa famille. Selon elle c’est une valeurs essentielle à laquelle elle croit. C'est une personne qui monte au filet, elle anticipe le conflit et le provoque en quelque sorte. Elle a ce petit côté agressif. Du genre à engueuler un type comme du poisson pourris par ce qu'il a pas laissé passer une personne handicapée dans le bus. Vous voyez donc qu'elle est dans l'agression, c'est elle qui crée la situation conflictuelle avant qu'une quelconque forme de conflit ne s'installe.

Histoire


Kahina est d'origine lybienne. Son père avait émigré en direction de l’Europe après son frère, laissant sa femme au pays avec le projet de gagner de l'argent pour soit revenir au pays, soit la faire venir le rejoindre. Sauf que, grosse tuile ! Sa mère tomba enceinte de Kahina peu de temps avant son départ. Tout juste après avoir quitté le pays, il apprit que sa femme était enceinte mais il ne pouvait pas rentrer au pays. Il économisa alors doublement de l'argent qu'il gagnait, se mettant dans des conditions de vie atroces pour pouvoir l'envoyer à sa femme afin qu'elle puisse subvenir aux besoins de leur enfant et payer les passeurs pour traverser la méditerranée.

Kahina naquit donc au pays, sans son père, élevée seule par sa mère et la famille de sa mère dans un premier temps. Puis, quand son père eut réunit assez d'argent, après près de 4 ans, la mère de Kahina paya des passeurs pour traverser la mer et rejoindre l'Italie où s'était basé son époux. La jeune femme garde aujourd'hui encore quelques souvenirs ténus à propos de cette traversée au cours de laquelle ils furent secourus par les garde-côte italiens. Elle et sa mère restèrent plusieurs semaines dans un camp de l'île de Lampedusa avant d'être conduit jusqu'en Italie. Là, elles prirent clandestinement les transports pour rejoindre Gênes où vivait et travaillait le père de Kahina dans le bâtiment, sur les chantiers où on embauchait des personnes illégalement.

Là, ce fut sans doute la période la plus heureuse de sa vie. Elle se souvient de son père comme très aimant, presque saoulant à force de tout le temps la coller. Il était bien trop heureux de  voir sa fille pour la première fois et de retrouver sa femme. Ils vivaient en situation irrégulière et dans des conditions très mauvaise, dans un habitant insalubre et surtout de 12m² pour trois et bientôt 4 puisque sa mère tomba rapidement enceinte après les retrouvailles avec son père. C'était une période d'euphorie qui dura toute la petite enfance de la jeune fille. Les choses s'arrangeaient même. La famille s'agrandissait et ils étaient arrivés à obtenir des titre de séjour temporaires. Pas une naturalisation mais au moins, ils n'étaient plus en situation irrégulière.

Mais tout cela changea radicalement lorsque son père mourut dans un accident de voiture. Kahina avait dix ans. C'est aux obsèques de son père qu'elle rencontra pour la première fois son oncle qui avait quitté la Libye avec son père et ainsi ses cousins, notamment un morveux appelé Drasure. Mais ça c'est pas important. Pas important du tout. La pré-adolescente eut beaucoup de mal à se faire à la mort de son père, mais elle dût encaisser et prendre ses responsabilité et s'occuper de ses frères avec sa mère. Elle devenait en quelque sorte la mère de substitution pendant que leur mère travaillait à s'en détruire la santé pour les nourrir. Et essayez de vous occuper de 3 petits diables allant de 1 à 6 ans ! C'est le genre de choses qui vous forgent le caractère !

Après 2 ans, les services sociaux passèrent par là et tentèrent de séparer la famille pour mauvais traitement mais la procédure n'aboutit pas. Deux ans plus tard encore, sa mère trouva un autre homme. Kahina prit très mal cela. Pour elle, c'était comme une trahison envers son père. Elle n'arrivait pas à comprendre que sa mère puisse refaire sa vie après plusieurs années de deuil.  En plus, tout cela se produisait au cœur de l'adolescence, pas l'âge le plus facile de la vie. Elle commença une phase de rébellion, très conflictuelle avec sa mère, tentant presque d’entraîner ses trois frères dans sa rébellion sans y parvenir.

Cette rébellion dura plusieurs années. Tant et si bien qu'à ses 16 ans, elle tenta même une fugue. Et c'est là que naquit sa peur des armes blanches. Seule, dans la rue, elle fut accostée par un homme étrange qui commença à la menacer d'un couteau. Il était tard, il faisait nuit, elle avait su peur. Elle avait fait une connerie de fuguer, elle s'en voulait, elle voyait sa courte vie défiler devant ses yeux. Un sursaut de courage la poussa à crier alors qu'elle était tétanisée. L'homme la planta de sa lame avant de s'enfuir alors que des passants tardifs passaient là. Ils emmenèrent la jeune fille aux urgences, sa vie n'était pas en danger mais elle hérité d'une cicatrice au dessus de la hanche.

Cet épisode calma immédiatement sa rébellion et elle fit l'effort de comprendre sa mère, réfléchissant un peu. Sur le plan scolarité, ça n'avait jamais été la joie. Elle arrêta l'école très jeune, commençant à travailler dans des petits boulots pour aider financièrement sa mère dans un premier temps. C'est à cette période que commença réellement sa vie amoureuse même si ça faisait déjà plusieurs années que dans son quartier, pas mal de mecs lui tournaient autour un peu comme des putains de rapaces qui rôdent autour d'une carcasse. S'occupant moins de ses frères, elle avait plus de temps à elle et pût se consacrer un peu plus à elle-même. Elle enchaîna alors les petits copains. La plupart n'étaient que des types en chien qui n'attendaient qu'une chose, la baiser. Elle entama des relations plus sérieuses.

Elle finit par emménager avec un gars autour de ses 19-20 ans. Au début tout se passa bien, durant à peu près un an. C'était beau, intense et tout et tout. Puis, la jalousie s'installa, il commença à être impulsif, la menacer. Cet enfoiré jouait même de sa phobie pour faire pression sur elle. Cette relation dura plusieurs années durant lesquelles elle souffrit énormément. Elle se renfermait, elle n'était plus que l'ombre d'elle-même, l'ombre de son iench. Ses frères vinrent à sa rescousse en faisant tout pour la soutenir. Ils la ramenèrent à la maison un jour puis menacèrent ce type de le buter s'il approchait encore de leur sœur.

Elle eut une période de reconstruction qui fut assez rapide avec le soutien de sa famille puis reprit du poil de la bête, vainquant ses démons, s'affirmant même en tant que femme. C'est là qu'elle abandonné le foulard par exemple, commençant à clamer haut et fort des idéaux féministes, pissant à la raie de tous les types qui voudraient à nouveau la dominer. Et paf ! Ça fait une Kahina telle qu'elle est aujourd'hui !

Chroniques


Kahina revenait d'une journée de service assez compliquée, longue et chiante. Il faisait nuit alors qu'elle rentrait jusqu'à chez elle dans son appartement au beau milieu de la nuit. Elle avait été de fermeture avec son boss, le propriétaire du café où elle travaillait depuis près de 6 mois à présent. Un type un peu rustre de premier abord mais sympa. Déjà, il n'était ps raciste et il virait tous les lourds qui essayaient de lui mettre des mains au cul. Un bon tenancier selon elle. Et puis il avait également compris qu'elle ne s'approcherait pas d'un couteau ou de quoi que ce soit d'aiguisé et acceptait ce fait. Pour lui tant qu'elle faisait son service convenablement ça lui allait. Du coup, comme c'était certainement le meilleur patron qu'elle avait eu de sa vie, elle faisait parfois des extra sans forcément demander d'être payée en heures supplémentaires. Elle jugeait que ce n'était que lui rendre la pareille. En attendant, elle avait fait un service de malade. Elle était exténuée, le dos un peu nouée. C'est difficilement péniblement qu'elle monta les marches de son immeuble, l'ascenseur encore en panne visiblement. Elle entre chez elle, se démaquille du peu qu'elle porte puis retire son soutien-gorge. Libération ! Elle enfile un t-shirt beaucoup trop grand avant de se réfugier dans son lit. Il est 3 heure du matin et le sommeil ne tarde pas une seconde de plus à poindre le bout de son nez.

Ça secoue. Elle est dans les transports, c'est bondé. Elle n'aime pas ça du tout. Elle déteste les transports en commun. Elle ne s'y sent pas en sécurité, elle s'y sent épiée, en plus en général ça sent mauvais. Elle descend au premier arrêt. Où elle allait au fait ? Elle ne le sait pas. En fait elle se laissait emporter par le flot de ses envies. Et là, son envie la portait hors de cette abomination de métal, qui était décorée d'une tête d'éléphant. Jamais elle n'a vu un tram comme ça de sa vie. Beaucoup de personnes sont descendues en même temps qu'elle quand une annonce d'un « raid de titan » fut annoncé sur la ligne. Elle ne cherchait pas à comprendre et s'engouffra dans la ville qui s'offrait à elle. Une magnifique fille aux allures indiennes, nichée au bord d'un petit lac aux allures paisibles. Tout ça est d'un exotisme pittoresque oriental... mais surtout d'une étrangeté monstrueuse. C'est comme si rien n'avait de sens. Mais le plus louche, c'était sans doute le fait que la majorité des personnes qu'elle croisait dans cette ville étaient des hommes animaux. Principalement des homme  éléphants, hippopotames et rhinocéros. Mais emportée dans son rêve, Kahina semblait ne ps porter trop attention à ça. Elle envoyait quelque chois un regard curieux autour d'elle aux étranges individus qui peuplaient cette ville. Mais à part ça, elle n'était rien de plus qu'une simple touriste. Elle observait des artisans travailler, l'ambiance des marchés. Elle était bien. Elle se sentait heureuse. Elle n'avait jamais vécu ça en fait, cette fièvre de la découverte d'un pays étranger. Elle n'avait jamais eu assez d'argent pour se payer un séjour à l'étranger. Elle venait tout juste d'obtenir la nationalité italienne et donc des papiers donc avant ça, c'était juste inconcevable pour elle. D’ailleurs c'était étrange cette situation dans laquelle elle était jusque là. Ses frères avaient la nationalité italienne de par le droit du sol, étant nés en Italie, mais pas elle ni sa mère. Elles disposaient juste de titres de séjours en Italie. En tous cas, peut être que justement ce rêve n'était que le reflet d'un besoin de vacances, d'évasion, de tourisme et de chill dans un pays le plus exotique possible.

Elle était en train d'observer un potier hippopotame en train de peindre de façon posée un pot de terre cuite tout en chantant de sa voix suave un air de reggae et que son collègue à côté de lui sifflait en rythme tout en sortant des objets en terre cuite également. Elle profitait plus de leur musique que du spectacle que leur travail. Le voix suaves et rythmée était comme une invitation à la danse, une danse langoureuse et romantique. Mais elle détourna le regard comme pour voir quel autre genre de spectacle pouvait offrir cette citée étrange. Alors qu'elle pivotait sa tête, elle cru voir une personne qu'elle connaissait. Une personne qu'elle ne voulait surtout pas voir, au beau milieu de la foule. Elle fixa les passants aux formes et tailles multiples avant d'abandonner, se disant qu'elle avait dû halluciner. Par sécurité, ne voulait surtout pas voir cette personne, elle fit volte-face et commença à s'éloigner, longeant les quais aux bords du point d'eau où des créatures étranges, comme toujours à moitié animales,  faisaient leur lessive à l'ancienne dans l'eau, souillant cette dernière de leur crasse imprégnée mélangée au savon.

Elle arpentait les rues tranquilles mais bondées et marchandes de ce lieu onirique avec le sentiment de plus en plus prégnant d'être observé. D'être suivit. Elle avait comme un frisson qui lui parcourait l'échine. Comme si une présence oppressante était là, quelque part à l'enfermer dans son regard invisible à celui de Kahina qui avait beau scruter parfois autour d'elle, le plus discrètement possible, sans succès. Elle n'avait pas ressenti ce sentiment d'oppression depuis des années. Elle baissait la tête alors que jusqu'à présent elle avait un port relativement altier. Elle arriva devant une foule regroupée autour d'artistes de rue en plein numéro. Elle commença à observer elle aussi le spectacle assez fébrilement, jetant parfois des coups d’œil autour d'elle. Rien, personne de suspect qui semblait la regarder. Elle devait se faire des idées. Il faut vraiment qu'elle apprenne à se détendre ! Elle décide de relâcher son attention.

Elle devait se faire des films depuis qu'elle avait cru le voir. A la fin de la représentation, la foule commença à se disperser, elle se tourna alors vers sa droite pour continuer sa marche en direction de ce qui semblait être les quartiers les plus populaires du royaume . Mais une personne s’interpose, s’imposant à sa vue. La vision de cet homme la tétanisa. C'était Mehdi, son ex. Et C'était bel et bien lui qu'elle avait cru voir plus tôt. En le découvrant, elle eut un geste spontané de recule. Lui pour sa part, en plein rêve tout comme elle, l'observait depuis tout à l'heure en la suivant discrètement d'où sa sensation d'être suivi et observée. Il ouvrit les bras en signe d’accueil tout en faisant un pas vers elle qui l’imita en inverse en effectuant un nouveau geste de recule.

- Kahina quelle surprise de te voir ici je...
- La ferme ! Je te l'ai déjà dis ! Je veux plus te voir !
- Enfin Kahina ne fais pas l’enfant ! Je veux juste parler.
- Ne m'approche pas ! Je ne veux pas te parler, pas e voir, je ne veux plus rien avoir à faire avec un pervers narcissique comme toi.
- Laissons tomber ces vieilles histoires veux-tu non ? Allons simplement parler autour d'un verre. Tu...
- Je t'ai dis de me laisser ! Tu m'as volé trois années de ma vie !


La jeune femme se retourna. Elle en avait finit avec cette rencontre déplaisante. Elle savait pertinemment que parler avec lui ne servait à rien. Elle entama une marche rapide pour fuir sa présence mais bien évidemment, il la retint en saisissant son poignet. Elle le regarda, le visage déformé par la colère, un air profondément outré.

- Attends Kahina j'ai pas finis !
- Moi oui ! J'en ai finis avec toi depuis longtemps ! Lâche-moi !
- Pas tant que tu ne m'aura pas écouté !


Elle essayait de se débattre, de se libérer se l'emprise de l'homme, de sa poigne sur son bras, en vain. Elle brandit alors sa seconde main pour lui envoyer droit sur le visage, lui infligeant une violente gifle. Il relâche sa prise pour coller sa main sur sa joue, comme sidéré. Quand il sortait avec elle, malgré tout le mal qu'il lui faisait, jamais elle ne se rebellait. C'était la première fois qu'elle le giflait ainsi. La jeune femme elle aussi resta comme figée, comme si son courage face à cet homme qui la terrorisait la surprenait. Mais cet instant de surprise passé, elle continua son geste de fuite, plus rapide en se mettant même à trottiner pour s'éloigner de cet enfoiré. Lui restait là, atterré. Comment avait-elle pu ? Comment avait-elle osé lui faire ça ? Le gifler ! Sa face se tordit d'une expression de rage alors qu'il beugla dans la rue, attirant l'attention de tout le monde. Les créatures laissèrent assez vite passer tout ça en comprenait que c'était un rêveur en plein délire.

- KAHINA !!! REVIENS ICI !!!

Il se mit à la poursuivre malgré la petite avance qu'elle avait pris. Dans sa course, il passa à côté de l'atelier d'un artisan qui était en train de tailler le bois pour faire un sculpture et se saisit d'un couteau de taille avant de persévérer dans sa course. Poussé par sa haine, ses fores se décuplaient et il rattrapa la jeune femme, l'attrapa par les cheveux pour l'arrêter net dans sa course avant de la jeter à terre. Elle lui jeta un air de défi jusqu'à ce qu'elle le voit, le couteau à la main. Elle se tétanisa littéralement en voyant la lame dans sa main.

- Maintenant tu vas m'écouter pétasse ok ?!
- Je...
- Y a pas de Je qui tienne ! Tu ferme ta gueule et tu m'écoute !


Il lui envoya en guise de ponctuation un coup de pied dans le ventre pour qu'elle se la ferme et pour la calmer encore plus. Il se pencha vers elle en pointant le couteau vers son visage après 'lavoir attrapé par les cheveux.

- S'il te plais... Medhi ne... Ne fais pas ça... s'il te plais !
- Bien ! Voilà la Kahina que je connais ! Une petite pute soumise ! Moi je voulais juste parler mais c'est toi qui fais la maline.

Ils étaient en pleine rue mais personne n’intervenait pour autant. Les créatures se disaient que ce n'était que des rêveurs et que quoi qu'il leur arrive au pire il ne feraient que se réveiller. Et puis, il vaut mieux éviter de perturber un voyageur en plein das son rêve, on ne sait jamais vraiment comment ça peut se passer. Et ce dédain d ela part de la foule autour d'eux était pire encore pour la jeune femme. Elle se sentait encore plus dépourvue de tout échappatoire. Elle se sentait seule face à cette violence qui la tétanisait. Elle était littéralement désarmée face à lui qui justement tenait cette arme en guise de menace.

- Bien... maintenant que tu m'écoute attentivement on va parler un peu. Pourquoi tu m'as quitté ?! Hein ?! Pourquoi t'es partis comme ça comme une salope en m'envoyant tes frangins ? On aurait pu parler ! Régler nos problèmes !  Mais nan... t'as préféré compliquer la situation !

Le rêveur ne cessait de secouer sa lame sous le nez de la jeune femme qui pleurait dans des hoquets incontrôlés. Elle craignait ça chaque mouvement qu'elle vienne l'entailler, la blesser, l'écorcher, la faire souffrir. Elle se revoyait seule dans cette rue sombre avec cet homme qui l'avait planté de sa lame alors qu'elle fuyait. Elle était paralysée de peur. Heureusement pour elle, une personne finit par intervenir. Un autre rêveur qui passait par là commença à gueuler devant l'inaction de toutes les autres personnes autour avant de s'approcher de l'ex de la jeune libyenne pour lui mettre sur la gueule et l'arrêter dans son oppression de la pauvre jeune femme. La jeune femme profita de cette situation pour se relever, titubante et s'enfuir. Voyant cela, Mehdi voulut la poursuivre, arrêté par l'autre rêveur. Il s'en débarrassa en le plantant avant de se lancer à nouveau à la poursuite de Kahina.

Elle était perdue, les lignes autour d'elle étaient floues, tordues. Elle trébuchait, manquait de tomber à chaque pas. Sa respiration haletante et rauque se faisait de plus en plus lourde. Son champ de vision se limitait presque à 10 mètres devant elle et était complètement inexistant sur les côtés. La panique s'était emparé d'elle. Elle s'aidait des murs des bâtiments bariolés de cette citée des rêves pour avancer, arrivant à tituber jusqu'à une place non loin du grand bâtiment qu'elle voulait visiter un peu plus tôt, avant de faire sa rencontre malheureuse avec cet enfoiré de Mehdi. Elle se prit les pieds dans un pavé dépassant du sol. Elle releva la tête entendant son oppresseur sur ses talons. Paniquée, son regard se porta tout autour d'elle. Elle vit alors au centre de la place une énorme épée, plantée à même le sol. Elle devait être lourde vu sa largeurs. Elle était enfoncée de plusieurs dizaines de centimètres dans la terre et la roche. Elle dépassait cependant presque d'un mètre de la surface de la place pavée. En voyant l'arme, elle tressaillit. Habituellement, elle n'a pas peur des lames si elle sait que personne ne peut les manipuler, hors là c'est le cas. Qui pourrait manipuler une épée aussi énorme ?! Mais présentement, elle était beaucoup trop perturbée pour réfléchir. La moindre lame lui semblait être une menace.

- Mon amouuur ! Kahina ma chérie ! Où es-tu ? Aaaaaaah tu es là ! Tu t’enfuis encore ?! Ça devient une sale manie ! C'est que je devrais peut être te couper les jambes !

Affichant un sourire sadique, Mehdi apparut lui aussi sur la place sous le regard surpris des créatures qui assistaient à la scène. Pas souvent qu'on voit des rêveurs se monter une telle comédie, ou plutôt une telle tragédie en pleine ville. Certains semblaient curieux de voir comment ça allait finir mais aucun n'était décidé à agir. Ce n'est que des rêveurs après tout.

Kahina se tourna et vit son agresseur. Elle rampa au sol pour s’en éloigner alors qu'il s'approchait d'un ps lent en jouant toujours avec la lame à sa main. Il faut croire qu'en rêve, ce taré laissait encore plus ressortir qu'en vrais ses tares de sadique. Elle releva la tête et voyait qu'elle se dirigeait vers cette épée dans le sol. Elle s'arrête. Elle est face à deux choses terrifiantes. Elle était à deux doigts de perdre conscience quand elle posé ses yeux sur son ex, le visage déformé par un rire sadique. Elle tourna sa tête vers l'imposante épée. N'écoutant que son courage, elle se releva difficilement avant de tituber jusqu'à cette dernière. Elle arriva jusqu'à la lame, s'appuyant sur cette dernière.  Les habitants du royaume en voyant cela semblaient vraiment curieux puis certains commencèrent à rire quand ils la vire empoigner la poignet de l'arme antique fichée à terre. Elle était beaucoup trop grande pour elle ! C'était impossible qu'elle arrive à la décoincer ni même à la soulever.

Les mains moites, glissantes, elle n'osait les serrer vraiment pour tenter de tirer cette arme. Elle tourna la tête vers son agresseur. Il la terrifiait. Elle reposa son regard sur l'arme. C'était sa seule manière de se défendre. Cette arme, c'était l'arme qui pouvait lui sauver la vie. Elle devait la dégainer de son fourreau minéral. Sa prise se raffermit, son regard se durcit, elle se positionna, plia les genoux, força sur ses hanches et tira de toutes ses forces sous les rires des locaux. Personne n'était arrivé à retirer cette arme de son socle depuis plus de 200 ans. A mesure qu'elle tirait, la peur s'effaçait et la lame semblait plus légère. Dans son effort, elle hurla...

- Allez ! Sors de là ! J'ai besoin de toi foutu épée !!!!

Un cliquetis se fit entendre, le crissement de l’ivoire composant l'arme contre les rochers. Elle venait de se débloquer. L'arme sortit de terre d'un coup d'un seul sous les regards sidérés, effarés d'hommes-éléphants. Elle portait au dessus de sa tête une épée aussi grande qu'elle et peut être plus lourde. Elle la portait d'une seule main. Presque surprise elle même, elle regarda la lame avant de comprendre qu'elle y était arrivé. Mais se rendant compte de cela, elle perdit soudain le contrôle et l'arme devint extrêmement lourde et elle la lâcha. Explosant de rire, Mehdi fondit sur elle. La jeune femme recula avant de voir que l'épée se transformait sous ses yeux en autre chose. La lame devenait plus courte, plus fine tandis que le manche s'allongeait. L'arme se transforma en une lance qu'elle saisit pour la pointer vers son ex qui la chargeait, couteau à la main. Ce dernier vint s’empaler comme un abrutis sur a lance, ne réagissant pas assez vite pour ralentir sa course. Il tomba à terre, sévèrement couché. Kahina recule, lâche son arme, puis s'avance vers lui, s'empare du couteau qu'il a fait tomber avant de le poignarder à de multiples reprises.

- Crève crève crève enculé ! Bâtard ! Tu mérite pas de vivre ! Les pourritures comme toit méritent même pas d'être appelés des hommes t'es qu'un putain de chien ! Crève !


Après avoir abattu à plusieurs reprises la lame sur l'homme, ce dernier était naturellement mort et finit par disparaître sous son regard surpris. Elle était couverte de sang. Son cœur battait à la chamade. Elle avait complètement perdu le contrôle. La colère, la peur, le courage, la haine. Tout ça mélangé l'avaient poussés à se défendre puis à agresser cet homme qui la tyrannisait pour la dernière fois. Elle regarda autour d'elle, observant les personnes autour d'elle. Elle se sentait nauséeuse, perdue. C'était comme si elle s'éveillait d'un rêve. C'était quoi ce délire, c'est quoi ces costumes d'animaux que tout le monde porte ?! C'est pas possible ! Une rumeur parcours la foule qui semble surprise. Cette dernière grossissait de plus en plus. Elle n'entendait qu'un mot revenir régulièrement dans leurs murmures circonspects : Raksha.

Elle s'apprêtait à s'enfuir de la scène du crime quand des gardes animaux équipés de lourdes armes et armures. Ils l'encerclèrent puis l'emportèrent avec elle. Ils n'oublièrent pas de saisir la lance qu'elle à terre et l'emportèrent jusqu'au grand bâtiment près duquel elle se trouvait. Elle ne comprenait absolument rien ! C'était quoi ce putain de délire ?!

Ils l'apportèrent au travers de ce qui semblait être un lieu noble au vu de la décoration. Le palais royal de ce pays de pachydermes. Ils l'amenèrent jusqu'à ce qui ressemblait un grand réfectoire. Dans un siège, on pouvait entendre une personne manger. Kahina ne pouvait voir cette personne en train de manger, l'énorme dossier de son siège décoré le cachant. Elle put malheureusement entendre sa voix.

- Laissez-le ici ! Apportez-moi l'épée ! Et laissez-nous.

Les gardes s'exécutèrent et aissèrent Kahina dans la grande pièce avec la personne en train de se restaurer. On lui apporta la lance à côté de lui. Il rit en voyant l'arme.

- Hahaha ! Une lance ! Raksha a pris la forme d'une lance. Une arme de faible femme ! Je me demande quel gringalet a bien pu être digne de la reti...

Le lourd siège aux allures de trône dinatoir bougea laissant en sortir une créature mi-homme mi-rhinocéros. Il avait de lourdes et grosses mains et ses cornes étaient gravées et visiblement recouvertes d'or. Il semblait puissant et lourd. Il portai un air dure mais en même temps, un peu de fourberie transparaissait dans ses yeux. Il porta la main à la lance et la saisit avant de se retourner vers Kahina d'un air surpris. Il  rit de plus belle en la voyant.

- Hahahahahaha ! Une femme ! La glorieuse arme des rois d'Elephantine entre les mains d'une femelle ! La puissance de l'arme a dû baisser en deux siècles pour ainsi finir aux mains d'une femme... Une rêveuse qui plus est !
- Qui êtes-vous ? Qu'est ce que je fais ici ?
- Oh mais c’est que tu es une voyageuse ? Aurais-tu vaincu ta peur devant l'arme ? Elle aurait ainsi pu te juger digne d'elle ?


Il l’ignorait, semblait penser à voix haute. Il s'approchait doucement d'elle qui était complètement perdue.

- Eh tous cas je dois te remercier voyageuse. Ça fait des années que je rêve de décoincer cette lame du sol... elle me nargue depuis si longtemps. A présent, je pourrait être roi d'Elephantine en paix sans aucune forme de contestation. Mais maintenant, tu ne mes plus utile, je dirais même que tu me gène !

La créature massive leva l'arme en l'air puis s'apprêtait à l'abattre sur la voyageuse, toujours aussi perdue qui ferma les yeux et eut le stupide réflexe de se protéger de ses bras. Mais rien ne vit aucune douleur, rien. Juste le tintement de l'ivoire qui tombe à terre et le hurlement de douleur de la créature devant elle. La libyenne rouvrit les yeux pour découvrir la lance à terre, la grande et massive créature, genoux à terre en train de se tenir la main qui était devenu blanche. Blanche comme l’ivoire. Sa main s'était transformé en ivoire. Il beuglait de douleur alors que les gardes s'engouffraient dans la pièce, surpris venant voir ce qui causait les hurlements de leur dirigeant, le régent Naargal. En les voyant apparaître, il leur hurla dessus.

- Saisissez-vous d'elle bande d'abrutis ! Tuez-la !

Kahina en entendant cela se baissa, saisit la lance puis la posa sous la gorge de la créature rhinocéros à terre juste devant elle.

- Qu'est ce qui se passe ici bon dieu ?! Réponds-moi ! Vite ! Ou la « femelle » t'égorge !
- hahahaha... ha... cette lame me surprendra toujours... Elle protège son maître... Une pitoyable voyageuse qui ne connaît rien de Dreamland. Tu ne le sais même pas mais tu tiens dans ta main les atours d'un roi pauvre sotte ! Et moi vivant jamais je ne laisserai une pitoyable voyageuse prendre ce qui me revient ! J'ai bataillé durant des années p...

Kahina disparut et l'arme également alors qu'il était au beau milieu d'une phrase. Elle venait de se réveiller le plus naturellement du monde. Désorientée, perdue. Elle ne savait pas du tout ce qu'elle venait de vivre. C'était le rêve le plus étrange qu'elle avait fait de sa vie. Tout semblait si, vrais et étrangement cohérent dans son incohérence.

Derrière l'écran ?

Prénom ou pseudo :  axel
Age :  24 ans
Comment as-tu connu le forum ? : vov !
Connais tu Dreamland ? : vovivov
Depuis quand fais-tu du rp ?:  euh... 8 ans je crois
Pourquoi avoir choisi ce forum ? :  vavavavavavavavava !
_____

Personnage sur l'avatar et l'oeuvre d'où il provient : Pharah  (Overwatch)


Codage ©️️ Solaris @ Never-Utopia
Lev Mayor
Créature
Lev Mayor
Pouvoir : Demie-dragon de feu
Messages : 208
Re: Call me queen ! [Terminé] Mer 10 Jan - 23:19

ET PAF CA FAIT DES CHOCAPICS !

Plus sérieusement, la fiche est cool à lire. C'très fluide, la lecture est très plaisante donc ça se lit vite. Personnage intéressant aussi. Vive les féministes ! Mes yeux ont souffert mais moins que d'habitude donc ça c'est cool (Mais crois pas, j'ai encore mal là). Ton personnage possède un fort caractère et j'aurais aimé que ça ressorte d'avantage dans l'histoire. C'mignon les rébellions et j'aurais pas dit non à plus de détails justement. Ça aurait pu apporter un réel plus dans la fiche pour vraiment monter ce côté "Je suis une femme libre et j'emmerde le monde". En dehors de ça globalement j'ai bien aimé, à voir comment elle va évoluer du coup !

Je te valide donc avec 8 000 PR, 1 000 PP et tu seras N°1150 de la ligue B.

En plus c'est ma première validation, huhu ~ Bon RP à toi !
Call me queen ! [Terminé]
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