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L'autre face d'une pièce. [PV Amalia ft Larius]

Amalia Zélos
Ligue B
Amalia Zélos
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Localisation : Belgique
L'autre face d'une pièce. [PV Amalia ft Larius] Dim 18 Oct - 18:40

Rien de ce qu’elle n’avait déjà vu à Dreamland jusqu’à maintenant ne pouvait se comparer à ce qu’elle vivait actuellement. S’il était un aspect de ce monde onirique qu’Amalia avait oublié, c’était le mal que pouvait engendrer Dreamland à côté des autres paysages paradisiaques. Pourtant dreamland c’était ce concept de royaume des “rêves” et de “cauchemars”. Mais à force de n’être que dans des royaumes de zone 1 et 2, on en oublie les deux autres zones qui entoure celles-ci. Et la quatrième zone ne pardonne pas ceux qui y sont par malchance. Cela faisait bien une demi heure qu’Amalia était là et elle avait déjà risqué deux fois de perdre la vie, réussissant de justesse un saut au dessus d’un bain de magma et esquivant des immenses stalactites de magma solidifié qui tombèrent avant qu’elle ne sorte d’une caverne. TOUT lui voulait sa mort en ce royaume.

Liens:

C’est après 1h de marche qu’elle arriva sur un immense chemin qui lui rappela qu’elle n’avait nul endroit ou se cacher, mais que ceux qui pouvaient en vouloir à sa vie, eux avaient des endroits en hauteur pour l’atteindre et préparer leurs sombres actes. Elle marchait sur un sentier de roche surmonté des deux côtés d’immenses pics de roche rouge d'où coulait du magma fumant, descendant en dessous du chemin qui faisait plus office de pont que de sentier, ou en dessous, siégeait un lac de lave.

Décors et élémentaire:

Alors qu’elle sprintait à toute vitesse pour s’échapper au plus vite de se merdier, elle voyait au loin une silhouette humanoïde de taille moyenne non monstrueuse, qui était poursuivie par un espèce de démon élémentaire de lave de 4 mètres de haut facile. Son sang ne fit qu’un tour et elle utilisa pour la première fois de la nuit une de ses techniques. Elle qui voulait être économe, elle décida de tenter le tout pour le tout pour sauver ce qu’elle voyait être un gamin. Elle passa ses mains à sa ceinture ou séjournait Iris, se préparant à trancher. Tout allait très vite dans sa tête et elle devait se visualiser tout ce qu’elle allait faire avant d’attaquer tête baissée. Un, elle déclenche Hermès. Deux, elle utilise Héphaïstos pendant sa charge pour overclock Iris et augmenter son tranchant et trois, elle choppe le gamin pour ne pas que le démon ne s’effondre dessus et ne le brule.

- C’est partit. HERMÈS ! HEPHAISTOS !

Le gamin put entendre s’il faisait attention, le cri d’Amalia, et s’il se retournait, il pouvait apercevoir une forme noir encapuchonnée au yeux qui luisaient d’un doré puissant approcher à toute vitesse. Tout se passa très très rapidement, Amalia réussi à trancher en deux l’élémentaire à la base du ventre et saisit dans le mouvement, à la taille, le gamin qui se faisait poursuivre avant que le géant ne leur tombe dessus.Ils tombèrent au sol et Amalia l’aida à se relever assez vite pour qu’ils puissent vite décamper.

- Tu vas bien ?! Ils faut qu’on file ! Moi c’est Amalia, faut se dépêche !

Et oui il fallait se dépêcher, car derrière eux, l’élémentaire se reformait tranquillement petit à petit en hurlant de colère comme s’il n’avait pris aucun dégât.

- COURS !!
Larius
Ligue B
Larius
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Re: L'autre face d'une pièce. [PV Amalia ft Larius] Ven 30 Oct - 20:33

Bon… que fout Larius dans ce genre d’endroits… vaste question ! Il est plutôt, coutumier des endroits calmes et ou rigolos, les royaumes gentillets où y a toujours quelqu’un pour l’aider, le sauver de sa propre connerie quoi. Laissons donc la parole au premier intéressé. Larius. Ton avis sur la question !

Alors en fait je crois que je suis arrivé dans ce royaume, qu’on m’a dit plus tard que c’est le royaume de la souffrance parce que je m’étais fais mal en tombant. J’ai pas fait attention. En fait j’avoue que avant, quand j’avais peur de tout le temps me blesser, bah je faisais tellement gaffe que voilà. Il m’arrivait jamais rien. Puis bon, j’avoue que des fois j’ai un peu de mal à faire la distinction monde réel dreamland et je prends un peu trop l’habitude de faire le foufou dans le monde réel quoi. Résultat, je suis monté sur ce rambarde et je me suis éclaté la tronche. Je me suis bien défoncé le pied.

Et ça te fait mal au point d’arriver au royaume de la souffrance ? Tu t’es fait une fracture ouverte ou quoi ?

Nan ! en fait je flippais trop que mes parents s’en rendent compte en m’engueulent et du coup avant de me coucher j’ai pensé à toutes les tortures qu’ils pourraient me faire subir s’ils découvraient que je me mettais en danger physiquement et surtout que je m’étais fait si mal que j’avais trop du mal à jouer. Ah j’te promet heureusement que mes parents sont nuls et pigent rien à la musique parce qu’en vrai je galérais tellement avec ma pédale charleston que je faisais n’im ! Hahaha ! Heureusement ils s’en sont pas rendu compte !

Quoi juste pour ça ?!

Nan mais ça s’voit que tu connais pas ma maternelle toi ! elle m’aurait arraché les yeux !

Ouais… elle t’aurait fait mal pour te punir de t’être fait mal… logique.

Hey j’y peux rien si tous les parents sont pas psychiatres spécialisés dans le développement positif de l’enfant.

Hmouais pas faux !

Ouais du coup j’ai débarqué dans ce royaume juste super glauque. en vrai j’ai vraiment jamais mais alors vraiment vraiment jamais vu un royaume flippant.

Ouais normal. enfin bon, pas étonnant non plus t’as dû visiter quoi ? 50 royaumes à tout péter donc bon… Mais ça explique pas comment tu t’es retrouvé coursé par cet élémentaire.

Ah j’te jure j’en sais rien du tout. J’avoue que j’avais un peu la pétoche ici. Du coup j’avançais doucement en espérant trouver… je sais pas moi… un  village, une maison, un endroit où m'abriter parce que là ça donnait pas trop envie de rester. J’aime bien explorer Dreamland mais bon, cet endroit il donnait pas trop envie. et juste qu’à un moment t’as ce truc qui est sorti du sol et s‘est mis à me poursuivre.

Genre t’as pas cassé sa maison, tu l’as pas blessé ni rien ?! j’suis fière de toi ! Pour une fois Dreamland est injuste avec toi. Beau jeu ! Bon, trêve de perte de temps. Une voyageuse sortit de nulle part et vola à la rescousse de Larius en utilisant un pouvoir chelou à base de p’tits effets pyrotechniques et lumineux beaucoup trop stylés pour le cerveau d’hyper-actif de Larius qui, une fois qu’elle l’eut sauver se mit à sauter dans tous les sens en hurlant.

- Pouaaaaaaaah c’était trop stylé le moment où t’as débarqué ! t’as fait “Schling”  et lui “Blouarg” et il est tombé et paf et t’es trop rapide ! Il est trop cool ton pouvoir ! Tu t’appelle co…

La voyageuse eut la sagesse de l’interrompre alors qu’il allait lui demander son nom… qu’elle venait de lui donner. P’tit con va ! Ils commencent à courir pour fuir la créature qui venait de se reformer et traçait vachement plus vite qu’eux étant donné la taille de ses énormes jambes. Il avait beau être massif, il était étrangement véloce le truc. Après une course effrénée sans trouver d’abris, alors que la bestiole faite de roche gagnait de plus en plus terrain, Larius se dit qu’il n’avait qu’à utiliser son bras pour le détruire. ça marche avec les rochers donc pourquoi pas sur cette bestiole ?! Il fit volt-face et se mit en position de frappe en remontant jusqu’à son épaule la manche de son bras gauche dévoilant le fait que ce bras avait été comme greffé à Larius au vu du changement de couleur de la peau au niveau de l’épaule. La créature arriva et Larius la frappa de toutes ses forces avec la volonté de la faire éclater comme tous les rochers qu’il avait déjà éclaté jusque là. La créature vola en éclat comme si elle avait imposée, répandant une pluie de rochers dans toute la zone. Larius avait littéralement éparpillé l’élémentaire aux 4 coins de la zone. Il secoua sa main gauche en sautillant en signe de douleur. Bah ouais, il avait quand même frappé de la roche de toutes ses forces.

- ouch ouch ouch ouch ! ça fait mal sa mère !!!

Dit-il en sautillant sur lui même. Les rochers étaient beaucoup trop éparpillés pour se reformer en quoi que ce soit. Larius avait vraiment frappé cette chose avec une intention une seule… lé détruire, la faire voler en éclat, la rayer de la carte pour qu’elle leur foute la paix. Sur le coup, il avait agis sous le coup de l’instinct de survie et de l’agacement de cette course poursuite et de se trouver dans un endroit aussi glauque. Mais là, après avoir arrêté ses pitreries, il regarda autour de lui ce qu’il restait de l’élémentaire éparpillé autour d’eux et lui vint une question qu’il exprima à voix haute.

- Euh… A ton avis il a souffert ?

Au moment où il avait frappé Larius avait complètement dissocié cette créature du concept de vivant, du biologique. Pour lui ça avait été une chose… animée certes mais une chose. Une chose dont il devait se débarrasser. C’est ce qui avait permis à son pouvoir de fonctionner. Sinon, la répugnance de Larius à causer du mal ou blesser qui que ce soit aurait empêcher le pouvoir de fonctionner. C’est pour ça que son pouvoir le fonctionne pas sur les êtres organiques. Inconsciemment, Larius est incapable d’accepter l’idée de faire du mal à autrui. Trop bête ce gosse mais aussi trop gentil. S’il emmerde ou blesser des gens, c’est toujours parce qu’il est trop con pour penser aux conséquences de ses actes mais jamais de façon volontaire. Mais là, sur le coup, une fois la tension redescendue, il se demandait :

Est-ce que j’ai tué un être vivant ?

Il était un peu en train de phaser en contemplant potentiellement son premier meurtre dreamlandien. c’était de la légitime défense… Mais pour Larius, ça restait quelque chose de mal. sur le coup… ça le faisait un peu vriller.
Amalia Zélos
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Re: L'autre face d'une pièce. [PV Amalia ft Larius] Sam 14 Nov - 21:05

OUI S’IL TE PLAIT NE TE LANCE PAS DANS TON BLABLA INTERMINABLE ! Merci Amalia. Transition ! La créature se reforme alors il faut COURIR les enfants ! Et c’est ce qu’ils firent, grand sprint dans les landes décharnées de la quatrième zone, sans savoir où ils allaient, sans avoir l’impression que des gens civilisés existaient dans ce royaume. Mais petit à petit, l’élémentaire semblait gagner du terrain, petit bout par petit bout. Et Amalia ne voulait pas utiliser son pouvoir lorsque le terrain était aussi dangereux en plus de devoir porter Larius. Une tension énorme commençait à se créer dans le torse de la voyageuse, une boule au ventre et à la gorge qui criait un seul mot bien distinct. La M o r t. Et alors qu’Amalia allait ralentir la cadence pour à nouveau tenter d’attaquer l’élémentaire. C’est Larius qui, au lieu de ralentir, s’arrêta totalement. Amalia fut choquée à un tel point qu’elle trébucha, s’étalant sur quelques mètres en observant la scène. Elle voulait crier mais ne pouvait pas, rien ne sortait, ses cordes vocales avaient décidées de se désactiver totalement. Son visage marquait un indescriptible mélange de peur, d’inquiétude et de regret. Seulement Larius zi boss avait la volonté d’un titan et s’était bien la première fois, voyant que sa vie de voyageur allait prendre fin s’il ne faisait rien, atomisa l’élémentaire au quatres coins de la zone shonen style.

Jaw drop. Amalia était bouche bée, ‘fin à l’inverse vous m’avez capté. Elle n’arrivait pas plus à parler que quand elle était paralysée par la peur. Ce bras qu’il avait ce gamin, il dégageait un sentiment très clair, le danger. “Mais comment un gamin pareil possède un tel engin de destruction ?!” Pensait Amalia. L’élémentaire était tant dispersé qu’il ne pouvait se reformer après un choc pareil. Elle se mettait presque à imaginer ce qu’il avait déjà détruit avant de la rencontrer. Et puis si ça se trouve ce type faisait partie des plus grands voyageurs mais elle ne le savait pas ?! Trop de pensées se bousculaient dans la tête de la petite grecque. La voix de Larius brisa cet état de transe dans lequel se trouvait Amalia. Comment ça à t’il souffert ? Amalia se releva et tapota ses habits, dégageant quelques petits cailloux au passage. Elle comprenait un peu plus, il n’avait jamais tué. Enfin elle non plus, mais quand elle tuait, elle se résignait à prendre cette vie et c’était souvent pour de bonnes raisons. Elle répondit en bégayant au début de sa phrase.

- S-souffert ? Je crois qu’il n’a pas eu le temps. Non c’est certain… il n’a définitivement pas eu le temps !

Alors qu’elle se rapprocha du gamin, il semblait totalement phaser, regardant ses mains et balbutiant dans le vide, il savait qu’il avait attenté à une vie et ne savait pas comment réagir. Amalia fit un grand clap de ses deux mains devant son visage pour le sortir de ce tourbillon de pensée.

- Hey ! Ressaisis toi ! Tu nous a sauvés d’une bête qui voulait nous tuer. C’était soit lui. Soit nous. Si tu veux y penser, tu feras ça après qu’on ait trouvé un abri parce qu’on a beau en avoir eu un, des élémentaires ça doit être monnaie courante dans la zone alors on file p’tit gars ! Et ne t’en fais pas, t’as été plus courageux que personne, je l’ai vu dans ton regard au moment d’asséner le coup, un vrai regard de futur légende ça !

Elle lui mit une tape dans le dos et le prit par la main pour le relancer, qu’il ne reste pas à nouveau à phaser. Et au loin, depuis leurs petits yeux de voyageurs, Larius et Amalia pouvaient voir que leur chemin menaient à une immense cité, qui semblait être portée par… d'immenses silhouettes. Oui, des titans. Ils arrivaient vers la capitale et ce n’était pas de bonne augure pour le duo. S’ils ne trouvent pas un hébergement pour le reste de la nuit, je ne sais ce que ce royaume leur offrira, mais ce ne sera rien de bon.

- Regarde au loin p’tit gars ! Une citée portée par des géants !
Larius
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Larius
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Re: L'autre face d'une pièce. [PV Amalia ft Larius] Lun 16 Nov - 14:34

La jeune voyageuse à côté de Larius et qui l’avait sauvé dans un premier temps semblait être plus expérimentée que lui… et pas qu’un peu en fait. Il faut dire que c’est pas trop difficile en soit. Elle lui répondit assez fermement et rapidement tout en essayant de le pousser à passer à autre chose. La zone était dangereuse et il fallait passer à autre chose. C’est ce que Larius fait en général. Il ne réfléchit pas trop à ce qu’il va faire et encore moins à ce qu’il a fait et il ne cogite pas mais là c’était différent. Il était vraiment en réflexion.

Est-ce que je l’ai tué ? Je m’étais jamais posé la question si mon pouvoir pouvait faire du mal aux humains ou aux animaux parce que j’ai jamais essayé… C’est vrai que Ashoka m’avait demandé mais...J’y avais vraiment pas réfléchi en fait quand il m’a demandé.

Il se demandait s’il ne venait pas de supprimer une entité consciente. Vous savez larius, c’est le gamin bien incapable de buter un monstre de Dreamland autant qu’il serait incapable de tuer un chaton dans le monde réel. Il n’est pas vraiment doué pour la dissociation et il est du genre à ne pas vraiment faire de différence entre dreamland et le monde réel sur le plan moral. Faire du mal à une créature, c’est comme faire du mal à un voyageur ou à un rêveur ou quelqu’un dans le monde réel. Là, il phasait parce qu’il se disait qu’il avait tué quelqu’un, quelque chose. C’était sa première fois. Mais bon, là Amalia le pressait d’avancer, en manquant un peu de tact en soulignant qu'il n'avait pas eu le temps de souffrir le machin, soulignant ainsi la violence de son acte. Elle le sortit de ses pensées en claquant dans ses mains. Elle tenta alors de justifier son action. Il répondit tête baissée, presque au bord des larmes.

- Ouais mais… si je fais ça avec un monstre… est-ce que je suis capable de le faire avec une créature… ou un voyageur ?

Pour la première fois, Larius prenait réellement la mesure de la violence et de la puissance de son bras gauche. il était d’ailleurs surprenant que personne ne lui soit encore tombé dessus pour tenter de faire quelque chose d’un tel pouvoir aux mains d’un gamin attardé comme lui.

Amalia voulait me pousser à avancer. Elle m’avertissait du danger de la zone et essayait de me motiver en me disant que j’avais fais preuve de courage. Mais ça me rassurait pas beaucoup. En fait j’étais pas tant eprturbé par ce que j’avais fait que la facilité avec laquelle je l’avais fait. c’était si simple avec ce bras de détruire une vie, de réduire à rien un obstacle. Si je pouvais faire ça avec un rocher, qu’est ce qui m'empêche de le faire avec un élémentaire ? C'est ce que je me suis dit. Mais alors qu’est ce qui m’empêchera de le faire avec un monstre de dreamland, tout simplement l’exploser ? Puis avec une créature ou un voyageur ? Si je peux aussi facilement éclater un rocher… qui peut m’empêcher d’éclater un bras, un ventre, une tête ?

Larius avait subitement un peu peur de ce qu’il pouvait devenir sans contrôle. Si personne ne l’aidait à utiliser son pouvoir, ne lui apprenait à s’en servir. Mais bon, sur le coup Amalia avait raison. Il fallait avancer. Il la suivait alors sans trop rien dire jusqu’à s’approcher d’une zone de laquelle venait des sortes de lourds et lointains cris de douleur, extrêmement rauques. Ils arrivèrent au dessus d’un immense lac couleur sang dans lequel pataugeaient des titans colossaux, portant à la force de leurs dos et de leurs bras des cités cyclopéennes, sombres à l’architecture terrifiante. Les colosses s’avançaient à pas lents tels des atlas enchainés devant porter le poids du monde sur leurs dos voûtés, incapables de trouver le repos. La vue était terrifiante.

- Euh… t’es certaine que c'est un refuge ?

Mais… qu’est-il arrivé au Larius si vaillant d’habitude ?! Oh vous allez pas avoir le choix ! Derrière vous les enfants commencent à se former d’autres élémentaires que vous pouvez entendre doucement mais sûrement sortir de terre pour vous fumer vos mères. Larius plus téméraire que suicidaire commença alors à traver en direction des villes jusqu’à arriver à proximité d’une barque sur laquelle il sauta sans même faire attention à qui se trouvait dessus pour la conduire et lui pointa du doigt la plus grosse île portée par un géant, celle qui était même portée par plusieurs titans tant sa taille était grande, elle surplombait toutes les autres. ville et restait complètement immobile au milieu du lac où les cris des titans en pleine et éternelle agonie semblait être des sortes de mirages auditifs.

- Direction cette île monsieur… Ah putain un mort vivant !

Larius bondit en faisant un sursaut impressionant en découvrant la tronche de déterrée de la créature qui conduisait la barque et qui les emmenait déjà jusqu’au Pandemonium, la citée des souffrances et des démons.
Amalia Zélos
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Re: L'autre face d'une pièce. [PV Amalia ft Larius] Lun 16 Nov - 20:11

La façon de penser de Larius avait marqué Amalia, il était bien plus qu’un gosse fouteur de merde qui s’extasiait de tout, il était extrêmement humain et altruiste. En fait il ne s’en rendait pas compte, mais il venait de se faire une grande sœur malgré lui, l’avoir entendu et vu dans cet état, c’était beaucoup pour Amalia. En fait, il lui faisait aussi penser à ces bêtes qu’elle avait sûrement oubliées et tuées pour sa survie elle aussi, la petite larme à l'œil elle écoutait ce qu’il disait. Il se demandait si plus tard il irait jusqu’à tuer des gens. Alors dans la course, il put voir le visage triste mais attendri de la jeune voyageuse, qui se disait qu’un royaume pareil n’était clairement pas fait pour des voyageurs comme eux. Ils découvraient une face de Dreamland qui n’hésitait pas à tuer, elle. L’autre face du visage doux et amical de Dreamland, cet univers qui vous laissait réaliser vos rêves. Elle s’exprima la voix légèrement entravée par la tristesse.

- Larius ! Ne te poses pas la question de si tu en seras capable ou pas… C’est le pourquoi qui définira le tout ! Pourquoi tu l’as fait ou non ! Dreamland est ainsi fait et il y a des gens qui tuent ou non pour leurs objectifs ou pour la survie des gens qu’ils aiment ! Alors je te le dis, tu viens de me sauver la vie à moi et ma seigneur ! Et pour ça je te serai toujours redevable !

Elle ne savait pas si ses mots étaient justes ou s’ils avaient un quelconque sens. Elle ne se souciait pas vraiment de tout ça, c’était juste la première chose à dire qui lui était passée par l’esprit. C’est la première fois qu’il est confronté à ce genre de situation, mais ce ne sera pas la dernière, alors il faut qu’il détermine pourquoi il a fait ça et qu’il se fasse une raison. Non ? C’était en tout cas la vision difficile qu’en avait Amalia. Cette vision forgée en peu de temps qui avait fait pleurer la voyageuse plus d’une fois alors qu’elle se réveillait. Elle avait décidé de dévouer ses nuits à sa seigneur, attachée par l’histoire vague qu’elle avait apprise de celle-ci et avait dû par quelques fois combattre des gens qui ne voulaient pas un retour de ce royaume. Elle avait été presque obligée de tuer. Mais ça, c’est un autre débat pour une autre nuit.

Et surtout parce qu’ils approchaient de la capitale. Et sur ce, Larius avait tout à fait le droit de se poser la question, c’est vraiment un refuge ça ?! Ouais non.

- Je me posais la même question petit gars !

Mais Amalia se voulait rassurante alors elle prit sous son bras droit la petite tête du voyageur et le regarda d’un grand sourire chaleureux, les yeux allumés d’une lueur dorée rappelant un peu ce que pourrait être un soleil dans d’autres coloris.

- Refuge ou pas ! T’es en sûreté avec moi !

Après cela, ils se remirent à courir, il y avait donc bien d’autres élémentaires et l’instinct d’Amalia avait tapé dans le mille, ce genre de bête c’était monnaie courante dans les environs. Amalia préférait donc la vision horrifique de ces villes portées par des titans que le suicide élémentaire et fonça avec Larius dans la barque sans trop faire attention à qui ou quoi il y avait dedans. Elle fut surprise mais pas autant que le petit voyageur, lui mettant une petite tape sur la tête.


- Ého ! Respecte un peu le monsieur ! Euh bonjouur…

La silhouette décharnée qui se présentait à eux ne sembla à première vue pas réagir à ce que pensait le petit voyageur de son apparence. Il en avait déjà vu tant passer. Il faisaient face au Nocher du lac du pandémonium, une entité aussi vieille que ce royaume, parée d’or et d’une grande robe noire. Il répondit aux deux voyageurs sous forme d’un long râle très gras, rauque et grave. Oui c’est un peu à ce genre de voix que s’attendait Amalia, mais il ne semblait pas parler ou juste qu’il parlait un dialecte ? Ou… bref Amalia réfléchissait bien trop. Il commença donc à faire avancer la barque vers la capitale sur le lac de sang avec sa pagaie d’or. Direction Pandemonium.

Amalia avait la boule au ventre durant le voyage, on entendait de puissants cris de douleur et des râles d’agonie de très loin, la petite voyageuse essaya de caler une question pour détendre l'atmosphère, n’arrivant pas à déterminer l’humeur du râmeur. Elle eut du mal à commencer sa phrase, bégayant légèrement.

- A-Alors euh… ça fait longtemps que vous faites ce métier ? Ou votre passion... ?

- Rhhuuaaaauugghhhh….


Il répondit à nouveau d’un râle avec légèrement plus d’émotions. Amalia fit comme si elle avait compris, hochant la tête avec un air sur son visage qui pouvait dire “je suis touchée par ces paroles que je ne comprends pas.”

- Je vois, je vois ! Je prends ça comme un oui.

Après cela, elle n’eut pas plus de questions qui lui vinrent en tête. Ce qui était un mensonge, elle ne comprenait juste pas ce que disait le nocher et n’osait juste plus poser de question. C’est après ce qui semblait être une éternité /de souffrance et d’agonie éternelle et impitoyable de 15 minutes chrono/ que notre petit duo arriva à ce qui semblait être l’entrée de la capitale en sortant de la barque. Le nocher repartant sans dire un mot vers l’autre côté. Ils étaient arrivés devant un immense escalier en colimaçon creusé dans le corps d’un titan.

- Beurk, ça a dû faire mal de creuser ça.

C’est clair ! Mais pas autant mal que votre future aventure dans ce royaume ! C’était clair. Montant dans cet escalier, ils purent constater l’ambiance dite “dégénérée” de ce royaume, pouvant contempler une magnifique pluie de sang accompagnée de son écrasé de cadavre tombant d’un titan. Un met très apprécié en ce royaume. Arrivés en haut c’était exactement ce à quoi on pouvait s’attendre du pandemonium. Des gens qui se cassaient la gueule de partout, une égalité homme femme pourtant bien marquée, peu importe l’âge ça se cassait la gueule ici même ! Amalia, prit une grande inspiration puis observant tout le bordel aux alentours, posa sa main sur la tête de Larius et lui demanda d’une voix confiante. Ce qu’elle n’était pas vraiment.

- Y’a un endroit qui te donne plus envie qu’un autre?  

Ouais c’est clair elle avait pas plus envie d’avancer que lui, mais bon fallait bien trouver un endroit ou se caser avant de se faire casser en deux par la populace locale non ?
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