Larius, The petit con ! [Terminé]

★ Surnom : P'tit monstre !
★ Sexe : Masculin
★ Age : 17 ans
★ Habite à : Terre-Neuve, Québec
★ Activité : Lycéen
★ Phobie : Larius avait la peur de se casser quelque chose de subir une détérioration physique.
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★ Pouvoir : La main gauche de Conan : Larius possède la main gauche d’une créature de la destruction. Avec cette main, il a la capacité de tout casser par contact, y compris les choses intangible et a priori difficilement destructibles. Cela peut passer par différents processus : briser, tordre, casser, exploser etc.
★ Alignement : Neutre
★ Objectifs : Explorer, se battre, bouffer, rencontrer des gens, courir, bouger… bref vivre !
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★ Aime : se dépenser physiquement, se marrer, voyager
★ N'aime pas : l’autorité, la batterie, rester assis à rien faire.
★ Classement :  Ligue B

Descriptions
Larius est loin d’avoir un physique atypique. Pas bien grand, il faut dire qu’il est encore en pleine croissance, il ne mesure que 1m60. Physique plutôt fin et filiforme, il a plus la carrure d’une demi-portion que d’un champion du monde poids lourd. il pourrait être considéré comme assez beau ou à défaut plutôt Mignon mais il n’a aucune expérience avec les filles à cause de son manque de confiance dans le monde réel. Cheveux très noirs ébouriffés, preuve qu’il n’en a pas grand chose à faire de son apparence. Il arbore le plus souvent un air enjoué et un grand sourire. Ah et… à Dreamland, il arbore une étrange paire de petites cornes sur le haut du front et qui dépassent de ses cheveux noirs. Allez savoir pourquoi. Quant à son bras gauche, on repère tout de suite que c’est de là qu’il tire son pouvoir. en effet, ce dernier jure avec son bras droit. Plus musclé et marqué de tatouages étranges.
Larius est un sale gamin complètement hyper-actif. Frustré d’être surprotégé et couvé dans le monde réel, il se sert de Dreamland comme une libération. Un monde dans lequel il peut laisser exploser sa vrai nature. Un monde dans lequel il peut se défouler, laisser exploser son énergie, sa volonté de faire ce qu’il veut sans la moindre limite, sa volonté d’explorer etc. quelque part une vie aux antipodes de sa vie réelle relativement cloisonnée par la présence complètement oppressive de ses parents. Très confiant en ses capacités et en ce qu’il peut faire à Dreamland, il ne doute jamais un seul instant de ses capacités de réussir. Il a alors tendance à s’attaquer à plus gros que lui et se faire gentiment éclater la face… avec le sourire.

Complètement attardé, il a tendance à ne littéralement pas réfléchir quand il fait quelque chose. Il est en plus de cela très maladroit et a tendance à tout casser. C’est un peu un empoté. A force d’être renfermé et de ne jamais réellement découvrir le monde dans le monde réel, ça fait de lui quelqu’un d’assez maladroit et gaffeur. À chaud, en terme de maturité, on pourrait parfois presque lui donner 5 ans de moins qu’il n’en a vraiment. Il se rend pas compte qu’il y a des choses qui se disent pas. Bon, puis on va avouer, il joue un peu aux cons pour s’amuser. Il a un peu un radar à conneries à la place des yeux. Dès qu’il repère une connerie à faire, il arrête tout ce qu’il fait pour aller faire cette connerie, quite à s’attirer d’énormes emmerdes. Mais à part ça, c’est pas un mauvais garçon. Il serait presque l’opposé d’un VK par exemple. Il aime tellement Dreamland qu’il s’en voudrait de priver quelqu’un du plaisir de voyager. Il essaiera donc de ne jamais tuer personne.

Larius est également très bavard, il a tendance à se parler à lui même également, autant pour se concentrer que pour s’encourager. Il en tient une couche et ne s’arrête réellement jamais de parler. Sauf dès qu’il fait une connerie. Il a également un certain manque d’attention. Il est impossible pour lui de se focaliser sur une chose trop longtemps. c’est pas au point de suivre le premier papillon qui passe au milieu d’une conversation mais pas loin. Il n’a pas trop de soucis à vous montrer qu’il ne vous écoute pas. A Dreamland, Larius est réellement un pure petit con qui s’en contrebranle des normes sociales. Il fait juste ce qu’il veut. A vrai dire, Seigneur ou simple voyageur, c’est pareil pour lui. Il n’aura aucun problème à dire à deus lui-même “Tu m’emmerde ! Tu parle trop ! J’me casse !”

Histoire
Larius est l’ainé d'une famille de 5 gamins. Bien que né en France, il a passé la majeur partie de sa vie à terre-neuve au Canada. En effet, son père, ingénieur chimiste a reçu une offre qu’il ne pouvait refuser sur le nouveau continent. c’est ainsi qu’à l’âge de 6 ans, la smala déménagea pour suivre le mouvement vers la moulaga du paternel.
Larius s’est vite avéré être un petit prodige de la musique, ses parents, en bon couple un peu bourge, un peu coincés et un peu trop soucieux de la réussite de leur enfant ont décidé de le mettre à la musique car pour eux, pas de réussite et d'épanouissement sans forcer le gamin à faire un truc qui l’intéressent pas de base. au début ils le forcèrent à faire, dès ses 6 ans des instruments très classiques genre du piano, du violon mais ayant pas mal de troubles de l’attention, Larius  n’y arrivait pas. Par contre, un de ses profs conseilla de le mettre à la batterie, qui est un instrument plus demandeur physiquement. peut-être que ça suffirait à canaliser son attention. Et là c’est la révélation. Larius est véritablement un petit prodige de la batterie à tel point qu’à 8 ans, il gagne concours sur concours et ses parents voient pour lui une belle carrière de batteur Jazz ou classique. A 10 ans, le prof se dit même dépassé par le talent du gamin et conseille aux parents de lui trouver un autre professeur. Et très vite, ce qui semblait être un défouloir et un plaisir devint une nouvelle prison pour Larius, forcé à faire tous les jours 5 à 8 heure de batterie pour se perfectionner afin de cultiver son talent exceptionnel.
Mais ça allait encore plus loin, ses parents commencèrent à le fliquer comme pas permis et, eux qui le maternaient déjà beaucoup, ne le lâchaient juste absolument plus. Lui qui aimait tant se dépenser et faire du sport avec ses copains, ils commencèrent à lui dire d’arrêter le sport. Imaginez qu’il se casse un poignet ou une jambe, il ne pourrait plus pratiquer ! Eux qui considéraient déjà Larius comme leur petit prodige, leur sale manie de le surprotéger devint un véritable étouffement. Et ce qui frustrait le plus Larius, c’est que ses frères et soeurs cadets n’avaient eux pas droit à ce traitement rigide mais eux vivaient cette attention particulière comme du favoritisme ce qui a toujours créé une certaine distance avec les autres membres de sa fratrie. Vous savez des trucs marrants genre ses frères et soeurs ont droit d’aller jouer ou mieux d’aller dans un parc d’attraction mais lui ne peut pas parce qu’il a répétition de Batterie. Et des trucs tout aussi débile genre son petit frère qui se fait punir parce qu’il a eu l’outrecuidance de toucher la batterie de Larius... Bref, on en arrivait à un point où Larius ne pouvait même pas monter des escaliers en courant sans avoir sa mère qui l’engueulait en lui disant de faire attention ou il allait se blesser. Ils lui disaient tellement tout le temps de faire attention à ne pas se casser quelque chose qu’ils finirent par faire naître en lui une réelle peur de se casser quelque chose. Une peur complètement débile et irrationnelle de se détruire, de détériorer son corps qui le poussa à s’enfermer sur lui-même pour ne faire presque rien d’autre qu’étudier à l’école et la musique.
Larius commença à refouler ses tendances hyperactives pour se renfermer sur la pratique de la batterie ou l’école, lui infligeant énormément de stress au point qu’à 15 ans, il vécut un réel burnout au beau milieu d’un concert de batterie. Il se retrouva incapable de faire quoi que ce soit. Depuis ce jour, il avait un rejet assez viscéral de cet instrument, se tapant presque une crise d’angoisse à chaque fois qu’il voyait une batterie. Cela le coupa de son seul réel plaisir, n’aimant pas vraiment l’école mais appréciant encore un peu la pratique musicale car il s’y sentait à l’aise et plutôt et bien. Ses abrutis de parents mirent ça sous le coup de la crise d’adolescence tardive alors que leur fils devenait littéralement dépressif… les cons !

Les choses pour lui changèrent lorsqu’il vainquit sa phobie dans le monde des rêves. Non pas tant par la disparition de sa peur pathologique de se blesser mais plus par la simple découverte de Dreamland qu’il prit comme une sorte de révélation. dans ce monde, il n’y avait personne pour le fliquer et il pouvait faire ce qu’il voulait. ce monde est une énorme bouffée d’air mentale et il accepte, depuis, beaucoup plus l’idée de faire ce que lui disent ses parents, sachant que la nuit, il peut retrouver son exutoir préféré : Dreamland.

Sa dépression commence peu à peu à s’effacer et il a gentiment repris la batterie à un rythme plus sain et humain. Bref, il reprends gentiment goût à la vie.

Chroniques
Ce n’était pas la première nuit que Larius se retrouvait dans cet endroit. Il ne s’en souvenait pas vraiment mais il savait que ça terminait mal à chaque fois. Autour de lui, des ruines, des ruines et encore des ruines. Tout n’était que restes cataclysmiques de ce qui semblait être une ville. L’époque et l’âge de ce lieu était indéterminé. Le tout avait l’air si ancien, antédiluvien mais en même temps, c’est comme si les affres du temps n’avaient jamais usés ces piliers cyclopéens effondrés mais dont les bas reliefs étaient encore vaguement visibles. Larius était au beau milieu de ce théâtre de destruction totale, dernière trace d’une civilisation anéantie, d’un peuple dont l’existence n’était plus. Cet lieu m'inspirait aucune confiance au jeune homme. Ce n’était pas dû à une angoisse métaphysique à l’idée de contempler la fin de l’histoire d’une civilisation toute entière qui le ramenait à la fin et la destruction de sa propre et misérable existence. Non ce qui l’effrayait, c’est plutôt que le terrain semblait terriblement accidenté. Il lui semblait impossible de traverser sans risque de se casser quelque chose. Oui, on va pas lui demander d’avoir des phobies complexes. Le terre à terre c’est largement suffisant pour ce brave petit jeune homme.

Oh putain comment je vais passer ça moi ?! Nan nan nan nan ! J’peux pas j’peux pas ! je pourrai pas passer ce truc ! Nan obligé en plus y a plein de pierres instables ! Si je passe ce tas de gravas je vais forcément me casser un truc! Oh naaaaaaaan ! Comment je sors d’ici ! et où je suis d’abord ?! Putain mes parents vont me détruire !

Le spectacle semblait assez ridicule vu de l’extérieur. Un jeune homme tout tremblotant qui appréhendait de grimper un simple tas de gravats pour pouvoir se sortir de l’espèce de cratère dans lequel il se trouvait. Il se parlait à lui même pour essayer de se sortir de cette situation franchement pas très compliquée pour la plupart des gens. Il suffit de prendre un peu son courage à deux mains et de passer l’obstacle. Facile à dire pour un casse cou ! Mais Larius ne l’est pas du tout. Il est même l’opposé complet de ça. Rien que l’idée de prendre un risque pour passer cet obstacle… ça le terrifiait. Après une longue discussion avec lui même à base de “j’y vais ! Non j’y vais pas ! j’vais me péter un truc obligé!” il finit par faire le choix de s'asseoir en tailleur au beau milieu du cratère sur le seul endroit qui ne semblait pas miné de tiges métalliques sur lesquelles il pouvait potentiellement se blesser.

Non mais quelqu’un va bien venir me chercher hein ! Ouais ! on va venir me chercher ! mes parents doivent savoir où j’suis et ils se débrouilleront pour venir me chercher ouais !

Le jeune homme passa ce qui lui sembla être des heures à discuter avec lui-même, se persuader que quelqu’un viendrait l’aider. Putain mais quel assisté. Il s’agitait, ne supportant pas l’idée de ne rien faire mais ne supportant pas plus l’idée de devoir tenter de surmonter cette épreuve. Son regard fuyait sans cesse tout ce qui l’entourait en ne cessant de jaqueter pour expulser le stress et la pression de la situation. Puis d’un coup d’un seul, ses pulsions de mouvement et son envie de quitter cet endroit, quand même un peu glauque doublé de super chaud à cause du soleil de plomb qui lui tapait sur le crâne depuis tout à l’heure, surpassaient sa peur de se blesser. Il se leva d’un bond et s’approcha du bord du cratère, prêt à l’escalader avant de se raviser pour retourner à sa place en tremblotant, un énorme frisson parcourant son échine quand il posa son pied sur un gravas pas trop stable.

Nan j’abandonne ! J’vais me péter la gueule !

Putain mais quelle flipette ! Prends ta vie en main bordel tu m’fous les glandes ! Il continua ce petit manège durant plusieurs minutes à faire des allers et retours entre élans de courage et grosse crise de panique à l’idée de ne serait-ce qu’envisager de monter, le tout en continuant de commenter les moindres de ses actions. Puis, à un moment, se rendant compte que personne ne viendrait l’aider et qu’il était seul au milieu de ces ruines et qu’il ne pouvait compter que sur lui-même pour s’en sortir, il fut prit une énorme crise de panique. Il s’effondra à terre, le souffle court, n’arrivant pas à reprendre son souffle. Il ne voyait aucun espoir. Il allait devoir se risquer à monter cet obstacle seul au risque de se faire très mal et de se blesser. Qui sait, il aurait peut-être des séquels à vie. Que se passerait-il s’il tombait sur le bas du crâne et qu’il se brisait les cervicales ? Il deviendrait un légume. Il ne voulait pas devenir tétraplégique, ça le terrifiait ! La peur le paralisait et il ne voualit qu’une chose, appeler à l’aide mais il en était incapable.

Qui trouble ma quiétude ? Oh ! Un simple rêveur !

Un homme immense venait d'apparaître au sommet du cratère. Larius le souffle coupé ne vit que sa silhouette en contrejour alors qu’il sauta d’un bond dans le cratère pour rejoindre le rêveur en pleine crise.

Tu semble terrifié. Peut-être par ces lieux ? Hmmm étrange... J’aime le calme de cet endroit. Et tu la trouble avec te piaillements incessants.

Il attrapa Larius par le crâne et le souleva sans mal d’une main, permettant au rêveur de le contempler. il était bien battit avec une fine musculature ciselée. on aurait dit sur marbre brun. Son visage ne traduisait rien d’autre qu’un calme olympien si ce n’est une pointe très légère d’irritation alors que ses puissantes mains serraient leur étau sur le crâne du jeune homme qui se débattait en hurlant.

Regarde toi… Tu es bruyant et terrifié. Tu sens le stress, la peur et l’urine. Je devrais te détruire ici et maintenant. Tu devrais rejoindre ces ruines et leur calme apaisant. Tu devrais… commencer par te taire !

Larius qui ne cessait de brailler pour supplier qu’on le lâche, terrifié à l’idée d’être blessé par cet inconnu et cassait les oreilles du dénommé Conan, le destructeur, créature liée à la peur de la destruction. Il saisit le bras gauche de Larius et le plia en angle droit au niveau de l’avant-bras sans le moindre effort dans un terrible bruit de craquement morbide, toujours inexpressif pendant que Larius cessa de briller un instant, le temps de réaliser ce qui lui arrivait, de sentir la douleur monter. Il se mit à hurler de plus belle pris d’une panique comme il n’en avait jamais ressenti. il n’avait jamais ressenti la douleur de la fracture de sa vie et la ressentir, c’était sa pire hantise. Voir son corps dans cet état, ça le faisait littéralement vriller et il était sur le point de s’évanouir. Conan dans un geste de dégoût lâcha son emprise sur la tête du lycéen canadien, dérangé par son cri qui le dégoûtait au plus haut point.

Larius, de nouveau à terre manqua se vomir, se retint pour commencer à s’enfuir, terrifié, boosté par l’adrénaline et la peur, détalant, trouvant enfin la force de sortir de ce maudit cratère. Larius avait-il vaincu sa peur ? Oh que non ! A moins que vous fuir un agresseur le menaçant de coup et blessures soit une façon de vaincre sa peur de se blesser.  Non je ne pense pas. Il fuyait éperdument. Il trébucha, se rattrapant d’une main, s’écorchant allègrement la paume de sa main valide. La vue de son sang le terrifiait encore plus mais moins que l’idée que cet homme pouvait le faire souffrir. Il avait tellement peu, c’est comme s’il était incapable de penser ou même de réfléchir. Son esprit était vide, ce n’était plus qu’une fuite vers… rien ! Juste le plus loin possible de l’objet de sa terreur. La créature rattrapa sans mal le pauvre rêveur désespéré, le contourna avec une aisance déconcertante avant de se positionner face à lui. La créature commença alors à prendre la pose, contractant les muscles de son bras gauche pour frapper Larius.

Meurs ! Rejoins la destruction et la fin car tel est l’ordre des choses pour les êtres insignifiants de ton espèce.

Larius se retrouvait à nouveau face à son sort, inéluctablement, il allait faire face à une mort certaine, à sa destruction complète et totale. Mais là, c'en était trop, c'est comme si l’horreur de la situation pour lui avait atteint un point tel qu’au lieu d’être complètement brisé, cela réveilla en lui une forme de courage ou plutôt une forme de désespoir et de stupidité. Foutu pour foutu, il savait qu’il allait crever mais c’est comme s’il ne voulait pas crever sans au moins montrer une once de lutte. Dans un geste désespéré et instinctif, le jeune canadien serra les dents de toutes ses forces jusqu’à s’en éclater une molaire. Il serra sa main gauche meurtrie du mieux qu’il pouvait et envoya son poing à la rencontre de celui de la créature. Ce geste stupide et desespéré de courage spontané sauva sa nuit et le transforma en voyageur. Au moment où son bras entra en contact avec celui de la créature, ce qu’il restait de son bra sne charpie se désintégra littéralement mais étrangement… il en fut de même pour le bras de la créature. Une onde de choc propulsa les deux êtres à des centaines de mètres l’un de l’autre, sonnant Larius sur le coup qui passa le reste de sa première nuit inconscient. Conan s’approcha du corps du jeune voyageur et l’observa. Il était à sa mercie. Il n’avait qu’un geste à faire pour se venger du voyageur qui venait de lui faire perdre un bras à lui… le grand Conan ! Il regarda le jeune voyageur et son bras gauche en particulier. Il reconnut dans le bras du jeune voyageur les traits de son propre bras.

Qu’il en soit ainsi. C’est qu’il n’était pas dans l’ordre des choses que tu prenne fin cette nuit.

Sans une parole de plus, la créature quitta les lieux, se tenant le moignon de son bras gauche disparu, seul, Larius finit par se réveiller, troublé par ce rêve étrange.


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Il fallut plusieurs nuits à Larius pour se rendre vraiment compte de la situation, réaliser que Dreamland était une sorte de monde parallèle où nul contrôle parental ne pouvait s’appliquer sur lui. Il comprit alors l'aubaine que ce monde représentait. Il comprit que Dreamland serait son exutoire et que personne ne pourrait l’arrêter ou l’empêcher de faire ce qu’il veut. de plus,; débarrassé de cette phobie, son quotidien était devenu beaucoup plus tranquille et s’opéra en quelques semaines un changement radical dans son caractère. Il passa de l’ado introverti et peureux voire asocial à quelqu'un de plus… “normal”... enfin, si on peut dire ! Quant à Dreamland, il ne lui fallut pas longtemps pour prouver qu’il avait un potentiel d’emmerdement infini.