Les flammes d'une nouvelle ère (finie)

★ Surnom : /
★ Sexe : Mâle alpha (ou presque)
★ Âge : 17 ans
★ Habite à : Rome
★ Activité : Lycéen
★ Phobie : Pyrophobie
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★ Pouvoir : Contrôle des flammes en tout genre
★ Arme : /
★ Objet magique : /
★ Alignement : Chaotique/bon
★ Objectifs : Maitriser son pouvoir à son summum et parcourir Dreamland en long et en large
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★ Aime : La nourriture épicée, écouter de la musique, cramer des culs à Dreamland
★ N'aime pas : Les cours, le manque de respect à son égard, les insectes
★ Points de Puissance : 18 350
★ Points de Réputation : 14 050
★ Classement : Ligue B

Descriptions
Commençons par la mentalité du jeune homme : bien qu'il ait souvent une humeur changeante, qui s'adapte en fonction de la situation ou des personnes avec qui il est, Caesar est quelqu'un de jovial et toujours partant pour passer de bons moments, même si ça ne se lit pas forcément sur son visage. Au premier abord, il peut paraître froid, mais il s'avère que c'est le contraire lorsqu'on apprend à le connaître. Il est également doté d'une grande détermination et lorsqu'il a un projet en tête, il fait en sorte qu'il porte ses fruits. Il n'est pas du genre à abandonner au premier obstacle, et quitte à ne pas le franchir de front, il le contourne pour continuer son chemin. Étant fils unique, il a pris goût à la solitude, bien qu'il ne dise pas non à de la compagnie. C'est d'ailleurs pour cela qu'il va parfois donner de son temps libre en tant que bénévole dans des associations. Il apprécie se sentir utile aux yeux des autres et n'est pas le dernier à lever la main quand on demande de l'aide.

Passons maintenant à son physique, qui reste assez banal. Notre héros du jour a atteint le mètre 80, et affiche environ 70 kilos sur la balance. Et parmi ces kilos, de moins en moins de masse graisseuse, puisqu'il s'est inscrit à la salle de musculation de son lycée pour former son corps. Le jeune homme arbore des cheveux très blonds, courts et en bataille. Pour ce qui est de ses yeux, vous vous demandez sûrement d'où vient cette jolie couleur rouge, et bien, gardez-le pour vous, mais ce sont en fait des lentilles qu'il porte !
Pour ce qui est de son style vestimentaire, il est assez banal puisque celui-ci opte généralement pour des vêtements décontractés, repoussant les habits où il ne serait pas libre de ses mouvements.
Histoire
Caesar est né dans une famille de classe moyenne de l'Italie, dans une petite maternité de Rome. Il est le premier enfant de ses parents, et jusqu'à ce jour le seul. Il a avancé sans trop de difficultés dans sa scolarité, avançant aisément jusqu'à son actuelle première. Et à l'école, il a souvent fait partie des élèves silencieux, pas vraiment du genre à perturber le cours. Mais ça ne l'empêchait pas d'être populaire auprès des autres élèves, si bien qu'il était des fois obligé de s'écarter de la foule, pour rester un peu seul.
En rentrant des cours, la première chose que Caesar faisait, c'était de prendre des nouvelles d'une certaine personne, qui n'était pas du genre à se manifester d'elle-même. Cette personne, c'était un autre garçon, qui était plus vieux que lui de quelques années. Mais il ne parlait pas beaucoup, et Caesar était une des rares personnes à qui il adressait la parole. Ce garçon s'appelait Orion, et ils s'étaient connus, car les parents de Caesar et ceux d'Orion se connaissaient bien. Peut-être que le fait d'avoir acquis une phobie étant enfant les avait rapprochés, qui sait ?

Celle de notre héros du jour, concerne les sources de feu en tout genre. Il l'a acquise vers ses 13 ans, d'une manière totalement idiote de sa part et de celle de ses amis de l'époque. Sa classe venait à l'époque de découvrir le principe des réactions chimiques, et les élèves faisaient alors toutes sortes de tests inconscients ou non, juste pour voir ce que cela donnait. Mélanger du sucre et de l'eau, du ketchup et de la mayonnaise pour créer la "mayochup", mais également des un peu plus risqués comme mettre de l'eau de javel dans du cola pour le décolorer. Ce jour-là, ils avaient décidé de mettre feu à un désodorisant avec un briquet pour observer le résultat. Caesar et ses camarades s'étaient alors retrouvés dans un terrain vague, pour être sûrs que personne ne les dérangerait dans leur brillante recherche scientifique.

- Bon les gars, on va voir ce que ça donne ! J'ai piqué un briquet à mon beau-père, Caesar, t'as pris le déo ?

- Heu, ouais. Mais je maintiens que c'est pas une bonne idée. C'est pas pour rien que c'est marqué qu'il faut le tenir loin des flammes.

- Oh la chochotte ! J'ai déjà vu des gens faire, et on peut cracher des flammes comme un dragon avec ça ! S'ils l'ont fait, c'est qu'il n'y a pas de risque, ils sont pas bêtes ! Bref, j'allume le briquet, appuie sur le spray pour voir.

- Ok... Mais s'il arrive un truc, je veux pas être tenu comme coupable !

Son ami marmonna dans sa barbe inexistante et se mit en position, sa flammèche allumée. Les trois ou quatre autres, qui étaient aussi futés que le premier, se contentèrent de reculer un peu et de regarder avec excitation. Caesare pressa alors sur le capuchon avec hésitation, et maintenu la pression pendant une dizaine de secondes, ayant créé un lance-flammes de fortune avec le briquet. Celui qui tenait le zippo fit un bond en arrière en voyant le grand jet de flammes créé par la combustion du gaz sous pression. Tout tremblant, notre blondinet fini par retirer son doigt pour arrêter la diffusion du gaz. Entra alors un paramètre dont aucun des collégiens n'avait prit en compte, le retour de flamme.

La flamme fit retour arrière dans la direction de l'aérosol, qu'elle ignora, se propulsant vers le corps de Caesar. Instinctivement, il lança l'objet qu'il tenait dans la main et se protégea le visage avec le même bras.
Mais la flamme était trop importante, et les vêtements du garçon commencèrent à flamber, en même temps que ses cheveux.

- Woah regardez, il devient un super saiyan ! Il a une aura de feu, comme un vrai !

C'est ce que cria l'un des plus sot du groupe, pendant que les autres essayaient de tapoter à répétitions le corps du blond dans le but d'éteindre les flammes. Paniquant de plus en plus, il commença à pleurer et il s'allongea au sol en se roulant dans l'herbe. Il réussit finalement à éteindre les flammes, s'en sortant avec plus de peur que de mal. Enfin, si on excluait le fait que ses vêtements et sa chevelure avaient prit tarif, et qu'à cause de la peur, il s'était fait dessus. Le reste du groupe ne se fit pas prier et s'éclipsa en courant, de façon à ne pas pouvoir être reconnus coupables ou complices de quoi que ce soit.

Le pauvre collégien fut donc contraint de rentrer jusque chez lui dans cet état, les yeux brouillés par les larmes et son honneur parti pour plusieurs heures. Quand il rentra chez lui, il profita que ses parents soient encore au travail pour se débarrasser de ces vêtements, et prendre une douche en vérifiant, qu'heureusement pour lui, son corps n'avait pas été affecté. Il décida de le leur cacher, pour ne pas se prendre une dérouillée. Le temps que ses cheveux brûlés repoussent, il passa tout son temps avec un couvre-chef pour ne pas être cramé, si je puis dire.

En retournant au collège, pas un seul mot des autres garçons, ils n'abordèrent plus jamais le sujet et passèrent le reste de l'année à esquiver celui qu'ils avaient laissé à son propre sort. De son côté, Caesar en sortait avec un traumatisme et passa les années suivantes à esquiver toute source enflammée ou inflammable, se mettant à avoir des sueurs froides même si quelqu'un fumait à quelques pas de lui, par peur de se faire atteindre par les flammes.

Chroniques
Depuis quelques nuits, Caesar avait recommencé à cauchemarder, sur cette journée qui l'avait plus que marqué. Il faisait des cauchemars variés, mais qui finissait toujours de la même manière ; il finissait par flamber sur place, devenant un tas de cendres, sous le regard d'une dizaine de personnes qui ne levaient pas le petit doigt pour l'aider.

Mais cette nuit-là, inconsciemment, il avait décidé de tout faire pour esquiver le moment fatidique. Il voulait tout faire pour esquiver la moindre chose qui pourrait le faire flamber. Il se baladait alors dans son rêve dans une ville qui ressemblait en tout point à celle dans laquelle il vivait. Se baladant la boule au ventre, Caesar stressait de plus en plus, en fonction qu'il avançait dans son rêve. Mais comme le destin était très bien fait, il finit par tomber sur le même terrain vague où c'était passé ce qui avait pu devenir un drame.

- Oh pitié, me dites pas que ça va recommencer...

Son corps se déplaça alors indépendamment de sa volonté au centre du terrain, le laissant entouré par les mauvaises herbes qui pullulaient. C'est alors que des personnes aux visages de ses anciens camarades vinrent tout autour du terrain vague, et se mirent à rigoler très fort. Le rêveur ne comprenait pas, et il stressait tellement qu'il suait de partout. Les autres personnes sortirent alors de leurs poches pleins d'allumettes, briquets et autres allumes-feux avant de les lancer vers Caesar, toujours avec ce rire qui mettait mal à l'aise. Comprenant ce qui lui arrivait, le phobique tenta bien que mal d'avancer vers la sortie, mais il était incapable de faire un seul pas. Il fut alors contraint, une énième fois, de regarder les flammes grossir et se rapprocher de plus en plus de lui, tétanisé par la situation. Mais cette fois n'était pas comme les autres, car bizarrement, plus les flammes approchaient, plus elles semblaient rire de lui, comme ses "amis" qui s'étaient volatilisées entre temps. Et effectivement, en y regardant de plus près, il arriva à distinguer des formes qui rappelaient les visages humains, qui se dessinaient dans le brasier qui ne faisait que prendre de l'ampleur.

Et quand celles-ci commencèrent à le brûler, il sentait son corps entièrement moite, et priait pour que n'importe qui le sorte d'ici. Mais aucun signe de vie dans le coin, laissant le plaisir à l'incendie de dévorer la peau du jeune homme en profitant de son incapacité à faire plus de trois pas. Dans son rêve, Caesar finit par se laisser tomber, les genoux au sol en pleurant toutes les larmes de son corps, pendant que le feu le cuisait à vitesse grand V.

- Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je suis destiné à faire ce cauchemar toutes les nuits ?! J'aimerais tellement que rien ne se soit passé, qu'on m'ait épargné cette idiotie que j'ai fait... Je ne veux pas passer mes nuits à finir en poulet rôti, il faut que je me sorte de là.. !

Il rassembla alors le peu de courage qui lui restait et les quelques forces dont il disposait, avant de se relever et de commencer à marcher. Lentement, très lentement. Il avait l'impression que son corps pesait le double, et chaque pas était une épreuve. Mais il continua, son corps se calcinant, son énergie le quittant peu à peu. Après plusieurs minutes passées à avancer tant bien que mal, ignorant les rires incessants qui commençaient à faire bourdonner ses oreilles. C'est alors que plusieurs minutes après, il réussit à trouver la sortie. Mais le repos n'était pas pour tout de suite. Car une espèce de grande barrière de flammes s'était dressée à la place de la sortie, et elle aussi possédait un visage.

- Tu ne sortiras pas d'ici, humain. Tu es condamné à brûler toutes les nuits, pour l'éternité ! Il n'est pas question de te laisser passer !

Choqué par le fait de parler à une barrière de feu, Caesar s'arrêta juste devant elle, et ne dit rien, perturbé par tout ce qui se passait. Enfin ça, c'est ce qu'il laissait paraître. Effectivement, il ne dit rien pendant plusieurs secondes. Mais ça, c'était avant de brandir ce qu'il restait de son poing, dans le but de frapper ce qui se dressait contre lui.

- Tais-toi ! Je ne sais pas ce que tu es... Mais c'est pas toi qui m'arrêteras !

Sa main, ne dégageait pas les mêmes flammes que le reste de son corps. Comme s'il avait involontairement concentré le feu dans sa main, avant d'abattre lourdement son poing sur le "visage" de la barrière enflammée. L'entité ne broncha pas, et le laissa faire. Mais le bras du jeune homme ne cogna pas contre les flammes, il passa totalement au travers et vint se rétamer sur le macadam, enfin sorti de cet enfer.

Il constata alors sa victoire, il avait enfin échappé à son cauchemar. Son corps étendu à terre, totalement parsemé de brûlures, Caesar réussit quand même à sourire de ce moment, il était fier de lui.

- J'ai réussi... J'ai réussi ! Je n'ai plus peur du feu, j'ai réussi à le dépasser..

Dit-il avant de fermer les yeux et de disparaître dans un petit écran de fumée, une force acquise et une phobie vaincue.