-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Partagez

Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10]

Aller à la page : 1, 2  Suivant
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 3 Oct - 16:15

Heigh ho, on rentre du boulot !

La cité des chauves-souris c’était terminé. Il n’y avait strictement rien. Sur le coup, Ayn avait été déçue. Annoncer le contraire serait mentir. Elle avait espéré que cette piste serait la bonne, trouver un morceau et obtenir la clé ensuite ou au moins des informations importantes. Là le problème c’est qu’ils n’avaient même pas réussit à réunir d’autres informations sur d’autres royaumes ! Le royaume des nains tentait bien la mercenaire qui avait envie d’explorer ce royaume d’une part, puis avait l’espoir d’y trouver quelque chose d’une autre. Mais Ayn ne voulait pas passer par le métro. Non non non. Pas de chemin classique avec Diavolo voyons !

La mercenaire avait repéré plus tôt des wagons assez vieux et vides qui menaient au royaume des Nains. Ainsi elle mena le petit Mayor du bout du nez pour le faire monter dans un foutu wagon avec elle. Mine de rien, depuis cette expérience, même si Diavolo s’était prit quelques claques pour qu’il calme ses mains baladeuses, le voyage était agréable avec lui. Et plus ils voyageaient ensemble, plus elle commençait petit à petit à l’apprécier. Il était différent. Il avait son caractère. Ce n’était pas une pâle copie de Sento ou Prime. Ce n’était pas le petit chien de Buki non plus. Non il s’affirmait en tant que personne et Ayn appréciait bien ça chez lui.

Enfin bon, vaut mieux ne pas lui lancer des fleurs trop longtemps non plus hein. Donc, à force de négocier, elle réussit à faire monter Diavolo dans le même wagon avec lui pour descendre en faisant le grand huit. Et ça n’allait pas louper. Le wagon se décrocha et descendit brusquement quand Diavolo finit par monter. La mercenaire s’accrocha au bord du wagon, toute contente d’avoir réussi son coup. Elle n’avait tenté d’aller au royaume des Nains par ce passage et était tentée depuis un moment mais elle ne voulait pas faire cela seule. Ce n’était pas drôle sinon ! Le wagon descendit en pique et la mercenaire avait l’impression que les roues du wagon ne touchaient pas les rails. Est-ce qu’elle avait fait une grosse bêtise finalement ? Car en se renseignant, divers nains lui avaient dit justement d’éviter ce genre d’entrée dans la matière. Mais elle n’en n’avait fait qu’à sa tête. Encore une fois elle n’avait pas écouté les conseils donnés. Tout d’un coup, le wagon retomba sur les rails et avançait à une vitesse folle. Quand la mercenaire vit les rails tourner sur elles-mêmes, elle n’imaginait pas que sa bêtise serait aussi bête.

La vitesse était folle et le wagon fit le magnifique looping afin de continuer la course. Il était à deux doigts de totalement dérailler. Bien sûr, pleine d’émotion et le cœur battant, Ayn ne sortit pas un bruit ou un mot de sa bouche. Sinon elle savait qu’elle finirait par hurler comme une folle et là, tout le royaume allait l’entendre crier suite à sa décision irresponsable. Ils passaient en dessous de plusieurs tunnels, le trajet fut plutôt long et fort en émotion. Mais ils finirent par arriver à bon port et le wagon frappa violemment contre une rambarde métallique qui stoppa net la course.

La mercenaire descendit du wagon et reprit son souffle pendant quelques minutes. Elle n’avait pas imaginé deux secondes que ça pouvait être aussi mouvementé.

« C’était dingue, je ne pensais pas que ça pouvait bouger autant ! »

Ayn s’adossa contre le mur et inspira profondément puis expira. Il fallait désormais se reprendre en main. La mercenaire s’étira et observa le Mayor qu’elle avait décidé d’emmener avec elle. Et elle ne savait toujours pas pourquoi.

« Bon … Tu te doutes bien que c’est mon poison qui a rendu ces créatures malades donc tu dois comprendre pourquoi je ne voulais pas rester là-bas … »

Elle n’en n’était pas fière. Et n’osait pas à parler à qui que ce soit mis à part Diavolo qui était au courant de cette histoire. Non pas qu’elle cherchait à avoir un Diavolo compréhensif, mais c’était juste histoire qu’il sache. Sur le coup, la mercenaire se demandait si les créatures étaient mortes ou non. Son poison étant extrêmement toxique, certains ont dû y laisser la vie. Malheureusement pour eux, c’était soit les plus jeunes, soit les plus jeunes. Ça comprenait tous les faibles quoi.

« Je pensais fouiller la mine pour être honnête avec toi. Il n’y a pas de rumeur officielle comme pour le royaume des chauves-souris mais c’est un endroit où un morceau peut probablement être. Pourquoi ne pas cacher un morceau dans les mines, là où toutes les pierres brillent ? »

En soit, l’idée n’était pas bête et Ayn était totalement sérieuse à propos de cette réflexion. Elle fit signe à Diavolo pour lui montrer l’entrée des mines.

« Sauf si tu veux faire une petite visite du royaume avant ? Il est plutôt cool en tant que tel. Puis si tu veux du lait frais pour Maygold ou toi … Y’a de quoi faire ici je pense. »

La mercenaire lui laissait sympathiquement le choix entre des mines et du lait frais. Elle se demandait d’ailleurs si les hommes buvaient du lait comme Diavolo de façon récurrente ou est-ce que c’était uniquement lui qui était comme ça ? Comme elle n’avait pas fréquenté d’homme dans sa vie, elle n’en savait pas grand-chose. Fallait qu’elle décide à se trouver quelqu’un un jour si elle ne voulait pas vraiment finir vieille fille. Déjà qu’elle pensait comme une mamie, là rien ne s’arrangeait.

Un nain arriva, assez grognon et il toisa Diavolo puis s’approcha de lui en croisant les bras. Alors lui, il partait aborder la mauvaise personne. La pire même ! Il demanda ouvertement ce qu’ils voulaient, pourquoi ils étaient là. Au début il parut assez agressif avec son gros nez rouge, sa capuche beige et ses vêtements rouges sales puis il finit par se calmer petit à petit au fur et à mesure des questions qu’il posait. Est-ce qu’ils étaient tombés sur Grincheux et sa petite bande de sept nains ? Est-ce qu’ils allaient finir dans un Disney avec Blanche Neige finalement ?
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 3 Oct - 17:35

- JE SUIS PASSE PARTOUZE, DE FORT-LE-DARD, JE GUIDE LES PUCAX DANS LES LUPANARRRRRRS !!!


C’est toujours bien de chanter quand on arrive dans un royaume, je le dis jamais assez. C’est un peu comme une sonnette d’entrée, oui bonjour oui monsieur oui madame c’est pour la pipe du soir, très bien je viens de mettre justement du rouge à lèvres voilà très bien et bingo. C’est encore meilleur que tu es accompagné d’une jolie nana, forcément y’a un côté Venise mais avec que des petits bateaux et des petits vénitiens de Maskaria, et en plus c’est si un royaume tenu d’une main chaleureuse mais la Reine des Chaudasses, bah c’est Noël, tout simplement.

Ah ouais, c’est vrai, on est là aussi pour la Sphère du Soleil, mais perso bon j’m’en fous pas mal, je suis là pour faire du tourisme et un peu pour reluquer le cul d’Ayn en scred, donc franchement je kiffe ma vie là. On est dans le Royaume des Naings, et c’est pas sur un coup de tête, parce que quelqu’un qui creuse le sol à la recherche de trésors doit en connaître un rayon de soleil sur le sujet de la sphère, c’est pas possib autrement c’est sûr. En plus un royaume souterrain, avec des guerriers tarés et des folles du cul, c’est comme si j’étais à la maison. Bon j’sais pas pourquoi l’autre Ayn veut passer par des wagons qui puent le vieux, mais allez, on n’est pas là pour traîner quand même, le plus tôt sera le mieux parce que je dois avouer que je commence à être pressé de retrouver ma petite femme, à la surface. Après la cité des vamps franchement elle a commencé à me manquer, donc bon, j’aimerais bien pas trop m’éterniser cte fois.

Le vieux wagon a une descente de grand huit, c’était parfois pour faire une chtite sieste parce que le voyage m’a crevé, un truc de fou. La descente, parfaite pour pioncer tandis que je sens l’Ayn frétiller du popotin pour retenir sa pisse royale. Meh. Qui n’a pas connu les cavernes d’entraînement de Sento peut effectivement être impressionné, mais pour moi c’est surtout un moment de repos pour faire retomber la barbaque sans pression. Je me réveille sur un looping, comme une fleur, tandis que l’autre a du mal à gérer l’ambiance. Bin dis donc, il lui en faut peu ou quoi ? Je me brosse les dents, me cure les oreilles et me fait les ongles avant d’arriver, histoire d’être un peu présentable si jamais on tombe direque sur la Reine, normal quoi. A l’arrivée Ayn cause sur les gars empoisonnés par la Reine, et donc par elle si j’comprends bien. Je me gratte le menton, un peu perplexe.


- Ah...boarf ils allaient crever de toute façon, on s’en fout. Hé ouais j’veux bien visiter le Royaume avant de partir dans une mine pour faire crac-crac, tu crois que je te voye pas venir ? Non mais les rumeurs et les dernières infos sur la Sphère se baladeront en ville, comme nous. Autant les croiser et les utiliser pour aller plus vite. Par contre si je trouve un vrai truc de valeur pour Maygold pars du principe que je te sers uniquement de bodyguard hein. J’sais pas, j’sens que c’est un truc de voyageur et qu’on n’a rien à foutre là-dedans, dans cette histoire, tu crois pas ? Enfin c’est mon impression...Pour le lait frais, on sera tous les deux contente, elle risque de gueuler à son réveil et je commence à angoisser justement. Donc la ville !


En vérité c’est surtout moi qui ai envie de lait froid, comme toujours en fait. Mais ça fera pas de mal à la petite qui a été pas mal secouée depuis quelques nuits. J’vois un petit mec, enfin un nain quoi, venir vers moi et me poser des questions...mais hyper salement ! Putain, j’avais oublié qu’une partie des nains détestaient ceux de la surface ! Ces petits connards sont racistes et intolérants, sauf si tu sais manier une hache à deux mains mieux qu’eux, forcément. J’ai entendu parler d’eux à Armacity, ils seraient super respectés s’ils ne parlaient pas aussi mal !


- Hey les deux connards, kesse vous foutez eul chez nous ?
- Tourisme, et parle meilleur, tu causes à Diavolo May…
- J’t’emmerde mouééééé...viens t’battre ! Ouaye ouaye viens t’battre ! Attends t’es un Mayor ? Kesse tu fous loin de chez toué ?
- Baiser ta mère, putain de petit connard !
- Alors euké ! J’te respecte toué eul Mayor, et ta ptite gonze !


Le nain se calme et on avance petit à petit dans un tunnel qui débouche sur la ville principale du Royaume. Des maisons à leur taille, des rails suspendus dans tous les sens, des cris de voix et des regards mauvais, des guerriers et des haches, des naines trop bien en chair de partout...pas de tout, on est chez les Nains. Je propose à Ayn d’entrer dans la première auberge venue pour bouffer et boire un coup, avant de mettre un plan d’attaque en place. A l’entrée, regards noirs et silence total, coupé par des salutations locales typiques. Sept nains assis sur des tabourets qui seraient pour des enfants en principe, et un gros nain astiquant ses bijoux de famille, et pas ceux de la mine hein./


- Salut !
- Salut !
- Salut !
- Salut !
- Salut !
- Salut !
- PUTES DE LA SURFACEUUUH !
- WOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN !!!!!!!!!


Ça commence bien. Ces ptits cons ont fait pleurer Maygold qui vient de se réveiller et qui hurle de tous ses petits poumons de ma chair de mon sang de mes entrailles sa douleur ! Mais oui Maggie, mais oui Papa va atomiser ces sept petits enculés, mais oui ! Mais oui Maggie !
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Ven 19 Oct - 16:47

Heigh ho, on rentre du boulot !

Faire crac-crac dans une mine ? Mais il se prenait pour qui ? Ce mec ne savait vraiment pas se tenir. La mercenaire soupira, pas se laisser emporter par la colère. Souffler un coup. Inspire, expire. Il serait trop heureux si cédait si vite. Elle décida d’ignorer sa remarque. Monsieur voulait donc aller en ville. Sur le coup elle tiqua sur sa remarque concernant leur quête de la sphère. Un truc de voyageur … Même si elle savait que ce n’était pas une façon de la laisse tomber et surtout pas une critique, cette idée fit angoisser la mercenaire brusquement. Elle plaçait énormément d’espoirs dans ce morceau de sphère inutilement peut-être. Elle devait sans aucun doute s’y prendre autrement pour retrouver la clé du Valhalla. Comment faire dans ce cas ? Elle se perdit dans ses pensées quelques minutes pendant que Diavolo insultait le nain aussi insultant que lui. Ils faisaient bien la paire ces deux-là. La mercenaire assez perturbée ne savait pas quoi répondre puis finit par suivre Diavolo. Au bout d’un moment, ils finirent par arriver en ville et dans une auberge pour se poser un peu. Les salutations furent trop bruyantes pour la petite qui se mit à hurler et un Mayor bouillant.

Ce n’était pas le moment de provoquer la merde. Ils venaient ici pour gratter des informations, pas détruire la première auberge sélectionnée.

« 2 LAITS FRAIS ! MAINTENANT ! »

Ayn prit la petite dans ses bras, le papa par le col et assit celui-ci sur la première chaise qu’elle trouva. Elle lança un regard noir au nain qui les avait insultés sans raison. Encore une insulte et il mangeait littéralement le poison de la mercenaire. Heureusement les laits frais arrivèrent assez vite. La mercenaire prit en premier lieu le biberon qu’elle présenta à Maygold qui se jeta dessus. Le père pouvait bien boire tout seul quand même. Ayn s’assit en face de lui avec la gamine dans ses bras et se mit à le fixer et surtout chuchoter.

« Tu te calmes ! Notre but n’est pas de tout détruire ici je te rappelle ! »

Elle avait l’impression de devoir gérer deux bébés en même temps ! Dans tous les cas, le nain insultant prit cher. Car le nain qui les avait accompagnés plus tôt était présent et s’était mit à lui crier dessus, lui taper le haut de la tête tout en l’insultant d’imbécile. Et les autres s’y mirent aussi.

« C’est un Mayor bâtard !
- T’as insulté sa mif on est dans la merde !
- Comment as-tu osé ?
- Excuse-toi ! »

Ils étaient tous là à brailler. Le nain arriva face à Diavolo et s’excusa. Non pas par envie mais uniquement parce qu’il était obligé de le faire. Ses amis les autres nains le forçait et dans tous les cas, Diavolo risquait de lui péter la gueule. La mercenaire soupira, continuant de tenir le biberon de la petite qui avait l’air d’être trop occupée à boire son lait frais plutôt que s’occuper de son environnement.

« Comment pouvons-nous vous aider monsieur Mayor ? »

Un nain très maigre, plus petit que les autres et surtout très ridé arriva brusquement. Pourquoi c’était toujours à monsieur qu’il fallait demander d’abord ? Alors ok, elle n’était pas madame Mayor, mais quand même ! La mercenaire fut encore plus blasée et elle repensa à la remarque de Diavolo. Au fait que finalement, ils n’avaient pas leur place dans cette quête. Elle s’étonna que ces paroles aient eu un impact aussi significatif sur elle. Mais elle avait relié cette quête à sa quête personnelle du Valhalla. Elle n’aurait peut-être pas dû.

Au fond d’elle la mercenaire était hésitante. Devait-elle laissé tomber d’elle-même cette piste pour passer à autre chose et se contenter de visiter le royaume des nains avec Diavolo ? Ou est-ce qu’elle devait s’accrocher à cette piste ? Sur le coup, suite à sa déception au royaume du sang, elle se dit au fond d’elle de ne rien espérer de ce royaume finalement. Que si les rumeurs étaient fausses au royaume du sang, elles pouvaient l’être ici aussi finalement. Pour une fois qu’il ne racontait pas des conneries celui-là.

Quand Maygold fini son biberon, elle retourna automatiquement dans les bras de son paternel. Autant elle ne voulait pas détruire l’auberge, autant elle n’était pas sa nounou et encore moins sa mère. La mercenaire commanda quelque chose à boire et décida de prendre une pinte de bière locale. Elle n’était pas en mission donc autant en profiter après tout ! Heureusement, elle fut servie assez rapidement et but une bonne gorgée fraîche de son breuvage. Elle avait déjà goûté meilleur il fallait l’avouer, mais Ayn ne crache jamais sur de l’alcool. Elle laissa Diavolo papoter avec le petit vieux et essayait de se détendre. Elle continuait de penser à la remarque de Diavolo et plus elle y pensait, plus elle trouvait que sa quête ne rimait finalement à rien et qu’elle pouvait peut-être avoir une façon plus simple de réaliser son objectif.

« Je ne t’imaginais pas aussi populaire Diavolo ! »

Faut dire que tous les regards étaient sur eux à ce moment-là. Enfin, plus sur Diavolo plutôt. La mercenaire se contenta d’écouter la conversation tout en hésitant. Continuer ou abandonner ? Pourquoi pas essayer ce royaume puis lâcher l’affaire ? Elle avait plusieurs façons de récupérer la clé du Valhalla après tout. Du moins la mercenaire voulait s’en convaincre pour avoir la conscience tranquille.
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Lun 29 Oct - 23:20

Arrivés dans le bar, l’Aynu-chwan commande directos deux laits froids, à croire qu’elle commence à capter mes goûts en matière de boisson pour hommes virils. Ouech grave en fait. Elle prend ma gamine pour lui donner du lait, et me laisse me démerder avec mon breuvage. Et elle ? J’hausse un sourcil interrogatif et dubatiteur devant elle, puis je me marre un peu en faisant un doigt à un des naings qui était en train de faire un geste de pénétration avec ses doigts en se marrant au comptoir.


- Dis donc, encore un peu et tu passerais pour une mère de famille honorable. T’as jamais pensé à avoir des mioches ? Ou alors t’en as eu et les services sociaux sont venus ? Ils auraient dû faire ça avec Sento et Buki mais apparemment quand t’es Prince et dernier fils d’une légende, on a le droit de te considérer comme un punching-ball qui ferme sa gueule...et bon j’vais pas te saouler avec ça mais j’vais quand même t’en parler cinq minutes sinon j’vais phantasmer sur tes seins et…


Là j’vois un des nains qui vient s’excuser comme une carpette. Vouais, honnête le type, c’est vrai que je me rends plus trop compte à force de foutre le bordel, mais je reste un Mayor aux yeux du monde et surtout des petites gens. Y paraît que mon père était attentif sur le respect alloué aux personnes ayant notre titre, notre place, et notre race. J’comprends quand même pourquoi quand je vois Maygold. Pas envie qu’on la prenne pour une poule de luxe ou une connasse de paysanne comme y’en a beaucoup. Non, j’aimerais que ce soit une vraie princesse, mais surtout qu’elle soit elle-même. J’sais pas trop comment en parler à Miléna, mais comme j’ai eu une enfance de merde avec à la fois la baston et les obligations, comme si c’était normal de saigner tous les jours alors qu’on doit te protéger...non j’aimerais bien qu’elle ait une vraie enfance la mioche, et surtout pas la mienne ouais. C’est ce que je veux. Le respect due à son enfance, quoi. Sérieux, c’est si difficile à trouver ? J’demande parce que j’en ai aucune putain d’idée, j’ai jamais joué avec d’autres connards de mioches de pauvres de merde.


Je finis mon verre de lait et je laisse la moustache blanche au-dessus de ma lèvre supérieure, un peu pour le style, et aussi parce que ça fait marrer ma gamine. Je toise le nain de toute ma hauteur, l’autre ne se démonte pas et me demande simplement s’il peut être utile. Levant un sourcil, je souris. J’avais pas encore fondé de Fight Club ici, ce sera un bon début. Mais avant ça, on cherche le truc que veut tout Dreamland. Encore un peu et j’oubliais ce bail putain.


- Z’êtes marrants les nains, puis il paraît que vous savez vous battre ! Après ma première demande, je vous invite tous dans le club de combat que je vais fonder une fois que ma chère et tendre amie ici présente aura trouvé ce qu’elle est venue chercher ! C’est très simple les amis, on est venu chercher la Sphère du putain de Soleil de sa mère la pute ! Ou un morceau ou un indice, ce que vous voulez, ce que vous avez. On prend les infos, on prend tout ce qu’il faut. Vous pouvez carrément nous aider, parce que comme dirait mon père : si tu cherches une armée, amène un ami. Si tu cherches un ami, amène une armée. J’ai jamais trop compris cette phrase mais j’me dis qu’elle peut te faire plaise, Aynu-schwan !!! AHAHAHAHA ! Et rends-moi ma fille steup.


Je reprends Maygold contre moi, elle rote avec force et honneur forcément avant de s’assoupir contre mon torse. Je verse une petite larme émue qui fait marrer les naings. Ils se reprennent directos en voyant mon regard noir, alors que je m’approche du barman du comptoir et d’Ayn qui boit une bibine comme un homme. L’alcool oui, mais alors la bière ou le vin c’est vraiment pas mon truc. Mais c’est pas une raison pour pas servir les dames.



- Écoutez moi les amis, j’sais pas comment vos daronnes ont élevé vos connards de glands de puceaux, mais dans mon monde, on sert d’abord la dame avant le monsieur. Mon amie ici présente , c’est comme moi, et ne pas la servir, c’est toute la famille Mayor que vous ne servez pas. Et c’est valable pour toutes les femmes, okay ? J’vous dis ça parce que j’ai aidé des femmes à s’émanciper à Borliday, j’suis devenu en quelques sortes leur leader charismatique...elles étaient là comme ça en train de me per-pom le chibre « ouais Diavolo comment que t’es trop...féminimse, et tout et trop classe en plus de tout ça » et moi je disais que c’était normal en tant qu’homme de sexe masculin c’était grave du pur respect envers leur sexe de sal…de femmes respectables quoi. Bref, dernière fois que vous ne vous occupez pas de ma pote, et c’est la dernière fois que je le dis.


Je balaie la salle du regard et j’vois les naings à moitié énervés à moitié apeurés. Ayn dit que je suis populaire, évidemment que je le suis. Mais pas pour les bonnes raisons, juste avec un nom de famille. C’est rien un nom de famille, c’est qu’un héritage.


- C’est le fardeau des Mayors. Parfois c’est utile. J’aimerais transmettre autre chose à Maygold. Bon les amis, maintenant on suit ce que dit la demoiselle Ayn, okay ? Dites tout ce que vous savez à la dame et tout ce que vous direz d’insultant sera utilisé contre vous de ma part.
Game Master
Admin
Game Master
Messages : 763
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mar 20 Nov - 6:08

Et bah dis donc, en voilà une belle ambiance dans cette taverne ! Ça chante, ça boit, ça trinque à tout va et on pourrait jurer qu'un couple de mineur fait sa petite affaire dans le coin un peu sombre de l'établissement. Finalement c'est ça la vie à la naine, être un bon vivant et se faire plaisir après seize heures de boulot acharné à creuser des galeries dans des tunnels pour créer plus de galeries et des tunnels qui se connectent et forment des galeries et ainsi de suite. C'est pas en glandant qu'on fait de son royaume la seconde richesse onirique oh ! Et même si le silence qui régnait à votre entrée en a refroidi quelques uns, les festivités ont assez vite repris. Enfin, tout ça pour dire que vous vous êtes trouvés un endroit plutôt sympatoche pour débuter votre aventure, même si le fait que le tavernier n'ait pas servi une bonne pinte de brune à Maygold par mégarde tienne du miracle. Et vu tes déclarations mon bon prince, le tavernier ne risque pas de faire cette erreur de si tôt, disons qu'il en a esquivé une bonne sur ce coup. Il claque quand même pas mal des fesses cela dit, c'est que t'as pas trop l'air stable et que ta réputation te précède surtout. Mais bon, revenons en à l'ambiance générale, qui s'est pas mal amenuisée depuis ta mention de la Sphère du soleil. Entre surprise, choc, effroi et moqueries à moitié discrète, chaque nain à une réaction à ta demande et les réponses affluent assez rapidement, chaque nain répondant à la suite.

« Ah bah moi je sais pas !
- Mais elle est au royaume de la lumière nan ?
- La quoi de quoi ?
- Tavernier tu nous remets une belle assiette de barbaque et un tonneau d'ambrée !
- Haha mais le soleil il est dans le ciel !
- OH MON DIEU !
- Haha hé t'es moche haha !
- Les hommes ne cesseront jamais d'avoir des rêves !
- Ta gueule Bart tu fais chier tout le monde !
- Ah bah moi j'ai entendu quelque chose mais j'ai oublié ...
- Ça a un rapport le rassemblement près du lac ou c'est autre chose ?
- DIGGY DIGGY HOOOOLE DIGGY DIGGY HOOOOOOLE
- La sphère du soleil dans une mine ?
- Une mine ?!
- Ooooh bah il est trop mignon le bééébééééé !
- Alors moi j'ai entendu qu'elle était chez les vampires là !
- Ah ouais je croyais que c'était dans la mer sucrée moi ?
- Mais n'importe quoooi toi tu lis pas le journal ou quoi ?
- VOUS AVEZ MA HACHE !
- Je crois que t'as raison ouais c'est une sélection pour je sais pas quoi à côté du lac, mon cousin il y est allé !
- Si quelqu'un l'a cachée ici je pense pas que ce soit possible de la retrouver franchement
- Et il va bien ton cousin du coup ?
- Boarf tu sais depuis son divorce il n'est plus vraiment le même hein.
- Hé moi j'en ai deux belles de sphères du soleil bwahahahahaa !
- Attends ton cousin c'était Billy ou ça c'est celui qu'est mort ?
»

Au final, la conversation part dans une toute autre direction, sans compter les randoms qui beuglent leur réplique à répétition. Visiblement, ce sont toutes les infos qu'ils ont par ici mais en même temps, ils ne baignent pas trop dans toute cette histoire de sphère dans ce royaume. Il y a bien eu quelques voyageurs un peu relous qui se sont ramenés les premières nuits avec le même raisonnement que vous, qui d'ailleurs avec du recul est plutôt logique, mais qui se sont fait bouter par la garde à force d'empêcher les honnêtes mineurs d'extraire tranquillement en analysant toutes leurs trouvailles. Depuis ils refoulent donc ceux qui viennent à la recherche de la sphère à l'entrée du royaume en leur disant qu'elle aurait été aperçue dans le royaume souterrain à côté, histoire de s'en débarrasser et surtout de faire un peu chier Macht parce que c'est rigolo. Chose que vous pouvez entendre dans le débat houleux que vous avez crée autour de vous d'ailleurs, même si une bonne partie des clients cherche surtout à savoir si le cousin s'en sort parce qu'il a traversé une période difficile, il a perdu la garde de ses six enfants préférés et n'a gardé que les deux qu'il n'aimait pas donc forcément c'est compliqué et puis il a du vendre la baraque ça fout toujours un coup et c'est pas avec son salaire de forgeron qu'il va se refaire hein ça c'est sûr. Si vous tendez l'oreille trente secondes, vous saurez tout de la vie de ce pauvre gars qui est devenu le centre d'attention principal de l'assemblée. Ouais, ça risque pas d'être simple pour votre enquête cela dit.
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 21 Nov - 15:10

Heigh ho, on rentre du boulot !

Plus le temps passait, plus Diavolo avait l'air de s'ouvrir à Ayn. Il se sentait à l'aise au point de lui avouer qu'il avait du mal à voir son frère et sa sœur qui l'avaient prit pour un punching-ball ? Elle avait totalement ignorée ses commentaires concernant le service social et le fait d'avoir des gosses. Elle n'en n'avait jamais eu et n'en voulait pas. C'était une étape de la vie qu'elle ne se sentait pas prête à passer, un cap encore loin dans sa tête. La mercenaire savait que si elle voulait des enfants, elle devait trouver quelqu'un de bien, arrêter son job de mercenaire définitivement et elle ignorait si son présent actuel allait lui causer du tort dans le futur ou non. Il y avait encore trop de dangers autour d'elle, la demoiselle n'avait pas situation pour assumer ce genre de chose encore. Elle se disait qu'un jour, quand les choses seraient différentes, elle en aurait peut-être. C'était une éventualité qu'elle mettait de côté dans sa tête mais pas impossible.

La mercenaire ignorait totalement les nains impolis à qui elle avait bien envie de leur faire goûter son poison. Histoire qu'ils comprennent qu'on ne fait pas les malins longtemps dans la vie. Mais c'était une perte de temps de s'attaquer à plus faible que soi. Ici il n'y avait que des nains qui bossaient, pas entraînés au combat, c'était totalement déloyale. Puis ça avait l'air de faire marrer le petit Mayor avec son lait. Diavolo finit par déclarer chercher la sphère du soleil et invitait tout le monde à son futur fight club. Une information en plus à prendre sur monsieur, ainsi il fondait des fight club dans les royaumes. Ça pouvait être marrant si elle entrait dedans un jour pour se battre. Elle y songeait en buvant tranquillement sa bière. Puis il leur fit la morale sur le fait de servir les dames avant. Cela fit sourire Ayn, il était bête mais pas bête en même temps, c'était plutôt plaisant de l'analyser. Encore une fois, elle préférait ignorer la partie sexuelle racontée par Diavolo. Mine de rien, si elle fermait les yeux sur ce genre de manière, ils s'entendaient plutôt bien les deux. C'était très plaisant de voyager avec lui et de le voir faire son cinéma à tout va partout où il allait.

Là encore, Diavolo finit par s'ouvrir un peu plus à Ayn en déclarant que son nom pouvait être un fardeau et qu'il voulait transmettre des meilleures choses à sa fille. C'était adorable ! Plus le temps passait, plus il s'ouvrait et plus la mercenaire commençait à s'attacher à lui et sa petite fille. Il prenait à cœur l'éducation de sa fille et voir que ce n'était pas qu'un macho grande gueule qui hurler son nom partout pour prendre l'ascendant sur les autres était un bon point. La mercenaire finit par finir de boire sa bière et quand elle entendit les nains parler à tout va du coussin du voisin, elle avait l'impression d'être prise pour une idiote. Ces nains savaient-ils répondre à une question correctement ou fallait-il tout leur apprendre ? En plus d'être impolis ils étaient stupides ?

La mercenaire souffla un grand coup, prenant sur elle et quand elle finit sa bière, frappa sa pinte si fort sur le comptoir du bar que le verre se brisa. Elle laissa tomber le peu qu'il restait dans sa main et lança un regard noir aux nains. Tout était devenu silencieux, plus personne n'osait parler du cousin de Pierre Paul Jacques. Déjà que l'ambiance était tendu depuis leur arrivée, là ça se tendait encore plus. Dire qu'elle avait reprit Diavolo en main au début pour qu'il évite de frapper tout le monde ... Là c'était sans doute elle qui allait peut-être le faire finalement.

« Vous allez arrêter de vous moquer de nous ! Fermez-là ! »

Un ordre, simplement. Personne n'osait rien dire. L'ambiance était glaciale. Le barman qui voulait secrètement qu'Ayn rembourse son verre n'osait pas le lui dire. De toute façon elle ne comptait pas le rembourser non plus à vrai dire. La mercenaire expira un bon coup, essayant de refaire tomber la colère. Elle savait qu'elle risquait de tuer tout le monde ici si elle ne faisait pas attention au contrôle de son pouvoir. Ils étaient bien trop faibles pour résister longtemps à son poison. Le problème c'est qu'ils avaient vraiment l'air d'être au courant de rien. Cette piste-là encore, tombait à l'eau. Au revoir son rêve de retrouver la clé du Valhalla. Au revoir son rêve de rebâtir un nouveau royaume Nordique grand et fier comme le précédent. Ayn était totalement frustrée d'être là. Finalement une visite des mines plus tôt auraient été mieux. Rester ici était une perte de temps, c'était la conclusion de la mercenaire qui décida de sortir de l'auberge sans rien payer et en claquant sévèrement la porte derrière elle. Peut-être que Diavolo allait la voir comme une folle furieuse, sur le coup elle s'en fichait bien. Elle était trop outrée pour penser à ce genre de chose.

Finalement Diavolo avait raison. Cette quête ne menait à rien et n'était pas pour eux. Ils n'avaient rien à faire dans cette maudire histoire. Elle devait trouver un autre moyen de trouver la clé. Elle s'était faite trop d'illusions, avait trop rêvé de trouver ce foutu morceau de sphère sans aucune certitude de la trouver. Et même si elle l'avait trouvé, rien ne lui garantissait qu'elle aurait réellement la récompense promise. Personne ne devait savoir où était la clé que Prime avait volé et caché ensuite. Il avait pu la vendre que la mercenaire n'était pas au courant ! En plus de ça, elle n'avait aucune piste où commencer de sérieuses recherches. Ayn se posait des questions, se remettant en question. Elle devait arrêter de toujours miser si fort dans ses espoirs. La mercenaire décida d'attendre Diavolo juste devant l'auberge, adossée à un mur. Là elle l'attendait sans savoir s'il allait la suivre. Ou s'il avait envie de continuer à voyager avec elle, tout simplement. Sa frustration remettait tout en question et parfois même sans raison. Elle s'embrouillait toute seule pour des sujets futiles. Fallait vraiment qu'elle se calme, qu'elle souffle un coup. Cette auberge n'était finalement pas une si bonne idée que ça.
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 21 Nov - 20:14

Les nains c’est bien mignons, ça ressemble à des chihuahuas bipèdes et puants, mais putain kesse ça cause ces merdes ! J’ai l’impression d’avoir un harem de femmes, pour vous dire ! Ok on a balancé la bombe sur la sphère du Soleil donc les puçax ne se sentent plus pisser, mais quand même, c’est pas possib de l’ouvrir autant pour ne rien dire, merde ! On se croirait au congrès de toutes les dégustations de bourre-salopes nationales ! Encore un peu et ça va énerver Maygold. J’l’ai encore jamais vue piquer une crise, mais si elle tient de son papi ça risque de péter quelque chose de violent. J’espère que ce royaume a de solides fondations quoi. J’écoute l’histoire à propos du cousin et là je me dis qu’on doit forcément faire quelque chose. J’sais pas si c’est le fait d’avoir une chiarde ou quoi, mais j’me sens hyper proche de ce gus qui a perdu ses gamins et qui n’a gardé que ses pires mouftards. L’horreur.


Mais voilà, c’est ça que de traîner avec une VRAIE femme. Non pasque faut pas croire, mais l’Aynu-schwan elle en a plus dans le pantacourt que tous ces traîne-jean-foutre qui picolent ici. De la testostérone pour tous les mettre au tapis et recommencer sur les gonzesses. Ouais. Moi j’vous le dis les gars, avec des gonzes pareilles on est dans une merde noire. On s’est fait castrer, on sait pas où sont nos burnes, et vous savez la meilleure ? J’crois qu’on s’en porte pas plus mal entre nous. On veut que maman ou tata porte nos burnes à notre place, décide de nos vies, au final rester à l’état d’enfant dans lequel on était heureux pasqu’on jouait au foot et on faisait des concours de pets le soir dans les pieux. Sauf que les bonzes comme l’Aynu-sama ont pris une nouvelle teubi dans leurs mains de femmes ofzedead et nous voilà, simples démembrés impuissants face à la toute puissance de leur colère virile. Ça me fait marrer tiens.


La copine claque la porte, et là c’est peut-être le geste en trop qui va mener au penalty. Pasque les mecs sont pas méchants, ils bittent juste rien à rien, que dalle queutchi peau d’zob nada niet dans l’cul la balayette. Ce sont des pauvres travailleurs assez braves et pas méchants, allez. J’dis ça, ça m’intéresse pas mal d’aller voir le cousin machin pour entendre son histoire et aller chercher ses gamins. Non mais en vrai, j’suis touché par son histoire comme c’est pas permis. Z’imaginez si je détestais Maygold ? Comment que je me sentirai trop mal awéééééé...Bref, je vais voir les gusses qui parlent du cousin pour briser la glace comme un vrai bonhomme. J’amène le pichet de bière qui va bien. J’espère que l’Aynu m’attend pas loin et qu’elle est garée en double file.


- Bon les gars, votre histoire ça m’a brisé le cul alors j’aimerais que vous m’ameniez voir votre cousin divorcé qu’a des problèmes avec ses gamins. Vous avez bien fait d’en parler, vous avez invoqué le meilleur d’entre vous : Diavolo le grand-frère ! J’ai besoin de Super Ayni avec moi alors on se retrouve à la sortie et on va voir le couse.


Je sors du bar, bien content de moi. Au passage, un mec avec des gosses qu’il aime bien saura forcément me donner un cadeau pour Maygold...même s’il n’est pas au courant j’veux dire. Comment que je suis trop malin, des fois je m’impressionne vraiment. Je retrouve Ayn à la sortie du bar et je tente le bon claquage de cul pour la déstresser, accessoirement pour lui signaler ma présence.  

- Bah alors t’es pas jouasse ? J’ai demandé aux débiles d’aller voir le fameux cousin. Y’a rien à tirer de ces manches-à-couilles bourrés, mais au moins si on peut bouger dans le royaume on trouvera d’autres infos. Arrête de gueuler et joue le jeu, ce royaume ne déconne pas si on se fait refouler par ces connards, capito ? Putain, dire que t’as connu mon père alors que tu penses pas à la diplo élémentaire, ça me troue le sperme.
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mar 11 Déc - 16:53

Heigh ho, on rentre du boulot !

Ayn était là, impatiente à attendre que son compagnon de voyage arrive. Elle avait les croisés les bras et tapait du pied au sol. Personne n'osait lui adresser la parole dans la rue tellement les ondes négatives émanaient de la mercenaire. Elle lançait des regards noirs à tout va, sans raison apparente. Personne ne lui avait rien fait dans le fond, la mercenaire se devait de l'accepter. Non c'était l'idée d'abandonner cette foutue quête et un nouveau moyen d'arriver à ses fins qui l'agaçait profondément. Ils n'allaient rien trouver, ils perdaient leur temps depuis le début et elle était désormais totalement découragée. Ayn n'avait plus envie de courir derrière quoi que ce soit. La reine déchue n'était pas prête à abandonner son rêve et cet échec n'avait aucun impact sur sa motivation. Enfin sur sa motivation à trouver la clé du Valhalla, elle jetait l'éponge pour ce maudit bout de sphère du soleil à la con. Elle était là, posée contre un mur à ruminer comme une vieille meuf aigrie. Fallait qu'elle calme sa colère mais elle ne savait pas comment faire. La mercenaire tenta dans un premier temps de penser à autre, des choses joyeuses comme la réussite de ses dernières missions, d'ailleurs elles étaient complètement folle. Un rictus satisfait apparut sur son visage, elle se mit à pouffer, ignorant les personnes qui ne comprenaient rien autour d'elle. La créature inspira un grand coup puis expira, elle essayait de ne pas céder à cette foutue tentation de faire les cents pas. Zen, elle trouverait un autre moyen, quitte à se salir les mains davantage. La mercenaire ferma les yeux et continuait son exercice de respiration alors qu'elle sentait petit à petit la colère retomber. Il ne fallait pas céder à la colère si facilement. Les nains sont des idiots et elle n'y pouvait rien. Il faut accepter tout le monde comme il est, non ?

Alors qu'elle continuait à se détendre, la mercenaire sentit une tape sur ses fesses et sans se demander pendant une seconde si c'était Diavolo ou non, elle se retourna brusquement et frappa avec son poing empoisonné le visage de la personne derrière elle. Et c'était bien Diavolo qui était là, qui lui demandait de se calmer. Il disait qu'ils finiraient bien par avoir des informations en traînant dans le royaume et qu'un scandale n'allait pas aider. Puis il termina avec une remarque sur la diplomatie et le fait qu'elle ai connu son père. Ayn haussa les épaules dans un premier temps. Pour qui il se prenait à lui faire la morale de diplomatie ? La mercenaire souffla à nouveau, il ne fallait pas céder à la colère encore une fois. Ne pas laisser Diavolo l'énerver davantage. Nan, elle se répéta une centaine de fois qu'elle était plus forte que ça, qu'elle pouvait tenir le coup sans péter un plomb à la fin de la journée. Il était désormais temps d'appliquer ce qu'elle se disait. Non parce que le dire c'est bien, le faire c'est mieux !

« Moi j'abandonne cette sphère à la con. Ça me fait chier de le dire mais tu avais raison, cette histoire, c'est pas pour nous. On était en trop finalement ... »

Nouveau soupire de la mercenaire qui leva ses bras pour essayer d'étirer son dos. D'ailleurs, plus elle passait de temps aux côtés de Diavolo, et plus elle devenait vulgaire dans sa façon de parler. Tout du moins à côté de lui. Il l'influençait très mal dans ses paroles et la mercenaire s'en rendait compte. Sauf que parler comme ça sur le coup, ça lui faisait du bien. Au moins elle montrait clairement qu'elle avait marre de chasser une sphère pour rien.

« La diplomatie je m'en tape depuis très longtemps maintenant ! En tant que mercenaire, j'ai ma réputation de mercenaire efficace qui réalise ses jobs avec perfection, mes clients réguliers, j'en ai rien à faire de la diplomatie. D'ailleurs j'ai aussi quelques clients qui traînent souvent ici, mais bon, j'irais les voir la prochaine fois. Puis ils m'écriront si besoin, hein ... Puis bon, ton père on peut en parler hein ! Avec lui la diplomatie c'était du bullshit ! C'était soit les royaumes optaient pour ce que monsieur le capricieux voulait, soit les royaumes étaient détruits. Pourquoi tu crois qu'il a fait autant de guerres ? Car peu de personnes acceptaient de céder à ses caprices de gamin à la con ! »

Au moins le sujet de la diplomatie était réglée, tout du moins pour la mercenaire qui venait de donner clairement son avis sur la question. Le sujet du paternel, pareil. Au moins il avait la version des faits de la mercenaire. De toute façon c'était la réalité, Prime avait bien détruit son royaume car elle avait refusé de se marier avec lui. A ses yeux, il ne restait qu'un enfant capricieux. Tout du moins quand elle était en colère.

« Bon aller j'te suis, il habite où ce nain stupide ? »

Ayn allait clairement laisser Diavolo gérer les nains. Ils étaient trop stupides pour qu'elle réussisse à garder son calme longtemps avec eux. Ils finirent par arriver devant la maison du cousin en question. La route fut longue pour la mercenaire qui en avait marre de les entendre parler de tout mais surtout de rien. Ils faisaient du bruit comme quand il faut rentrer le troupeau de mouton dans l'auberge ! La mercenaire avait la sérieuse impression d'être dans une cour de récré pour enfants. D'ailleurs, ils adoraient critiquer tout le monde, même le fameux cousin il passait et certains se battaient pour le défendre. Une fois devant la bâtisse de nain, tout le monde finit par se taire et Ayn prit les devants, partant frapper à la porte en bois qui vieillissait très mal. La mercenaire se dit sur le coup qu'elle pouvait exploser cette porte avec un bon coup d'épaule ou même un gros coup de pied bien placé, histoire d'aller plus vite et arrêter de perdre autant de temps. Mais il fallait faire les gens civilisés. Pour la diplomatie, apparemment.
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mar 11 Déc - 18:14

BIIIIIIM ! C’est le direct qui part en pleine poire sans sommation ! La fille est vraiment pas jouasse, putain de sa mère la… ! Non rien, juste qu’elle est complètement hystérique wesheu ! Je sais comment guérir les hystéros mais là j’crois que c’est pas vraiment le moment de lui faire des plans sur la comète de ses mots qu’est Popol Mayor. Boarf ce sera une prochaine fois, hein. On n’est pas à une minute près. Surtout que je me mange son poison, qui chauffe la peau, qui gratte et qui doit dissoudre quelques trucs ici et là ! Putain elle ne déconne pas la fille...fais gaffe mon petit Diav, fais gaffe, celle-là sera difficile à rendre à Ducmont de nuit, facile à monter, à démonter, à emporter en voyage, à planter partout. Bon eeeeeeeeeeeeukayyyyy j’avoue je me marre un peu à la voyant bien vénère, parce qu’elle est sanguine, elle a ce côté passionné qu’aiment bien les Mayors, la fougue la folie et une pointe d’énervement inutile qui rend toute situation paisible potentiellement explosive. Y’a pas à dire, j’aime bien être sur les chemins de Dreamland à ses côtés, on se marre bien. Putain de poison par contre, je douille mais je prends sur moi pour avancer. L’avantage quand t’es dans ma situation de moins que moins de rien du tout, c’est qu’avancer y’a qu’ça qu’à faire. Vivre par toi-même, aller où tu veux. Quelqu’un a dit qu’on n’était jamais tout à fait imprévisible, que c’était la vie qui l’était, et seulement elle. Il suffit alors de se laisser porter par la vie, elle sait amener son lot de...PUTAIN MAIS KESSE JE RACONTE ? Est-ce que quelqu’un note ce que je viens de dire c’est aussi profond que la daronne de Deus putain j’vous jure ! On se met en route vers la maison du cousin alors que je lui sors tout ce que j'ai à lui balancer en fions et insultes de base, histoire de s'échauffer.


- La sphère, t’es encore là-dessus ? Moi j’pensais que tu me suivais juste pour faire crac-crac avec un beau gosse putaing ! AH AH AH C’EST BOOOOON SOURIS ! On est en visite dans le Royaume des Nains, y’a pire comme situation. Tu craches sur mon père, mais après sa mort, ma sœur Buki m’a enfermé pendant des semaines dans nos cachots, j’ai grandi parmi les pire tabasseurs et les pires merdes noires, les raclures de nos royaumes...Sento venait même me voir me faire casser la gueule et passer à tabac dès qu’un médic de ma mère venait me soigner. J’dis pas ça pour que tu chiales, mais simplement qu’on peut aussi profiter...d’une pleine et joyeuse liberté.


Disant cette mierda, j’sais pas trop pourquoi ni comment mais mon kokoro a fait boumboumboum TA GUEULE GROS CON ! Un truc du genre. Tête baissée, yeux plissés, sans haine en plus, ça fait longtemps que je l’ai vomite la haine. Non, j’sais pas trop pourquoi j’dis ça, juste que j’aime bien me balader avec elle, je crois. C’est simple, on se marre, on rencontre des gusses improbables et chargés à dix grammes, puis je peux aller où je veux. Toujours est-il qu’Ayn est pas jouasse. Ouais bon je peux comprendre, on se connaît depuis quelques nuits, elle doit me supporter et pour elle c’est sans doute pas aussi sympa...elle traîne avec Diavolo Mayor, et comme à peu près toutes les nanas avec qui j’ai bourlingué – même pas tringlées – bah y’a un moment je me réveille tout seul comme un con dans l’aventure. J’ai dû participer à quatorze mille groupes et personne ne veut se coltiner un Mayor. Alors elle doit en avoir marre, j’sais pas trop. Mais c’pas une raison pour chier sur la diplomatie bordel ! Respecte-toi ma fille !


- Mais kesse tu baves, espèce de tarée ! T’es une ancienne Reine et tu trembles de la muqueuse utérine pasque t’es mercenaire ? Mais tu m’donnes envie de me foutre les bourses dans un piège à titans, grosse conne ! T’es une Reine de Dreamland, t’as qu’à reprendre ton royaume au lieu de dire que tu t’en tapes de la diplomatie ! Kesse tu crois ? Mais kesse tu crois ? Que ma sœur m’enfermait pour que dalle ? Que mon frangin me tapait pour le plaisir ? On est des Princes et des Reines, tout le monde nous voit et nous verra toujours comme aç ! On m’a enfermé et tabassé à mort quand j’étais gamin pour éteindre toute trace d’énergie, de révolte, de velléité en moi ! C’est ça la diplomatie, et on ne sera toujours que les diplomates de nous-mêmes, parce qu’on se sauve les miches, où qu’on aille ! Kesse tu baves putain, tu m’fous en rage !



En plus elle bave sur le Pater. Non mais je rêve, les gars, mais retenez-moi sinon j’en fais des rillettes de cette petite prétentieuse ! Putain de merde, salir le nom du Mayor père devant moi, elle cherche tellement la merde putain !


- QUOI ? Tu crois que t’es mieux à faire la pute, à causer de tes clients ! Nos caprices, nos désirs, nos puissances, c’est tout ce qu’on peut faire, nous sommes comme ça, nous sommes nés pour régner et nous régnerons ! Ce qu’on fait passer pour des caprices, quand t’es un Mayor, c’est un choix décidé ! Ce qui est une connerie est une décision de l’état royal ! Mon père faisait la guerre parce qu’il n’avait pas le choix ! Abrutie ! Il aurait été Roi des Pâtisseries tu crois qu’il aurait fait la guerre ? Non il aurait humilié des choux à la crème et on l’aurait invité dans un banquet de Seigneurs en le méprisant comme la merde qu’il aurait été ! Nous sommes des Mayors, les Seigneurs de la Guerre, et toi tu ferais bien de t’en souvenir justement….de qui t’es ! Pour l’instant tu ramasses les miettes, alors que le banquet, c’est toi qui devrais le commander ! Mais t’es qui pour parler de mon père comme ça, sérieusement ? Vos histoires j’en ai rien branler, je te parle de qui tu es ici et maintenant !


Ouep, cette fois je suis vraiment en colère, pas contre elle, mais elle a fait remonter des trucs vraiment pas glops. Je me concentre, je contracte tous les muscles et je suis prêt au combat en déployant une énergie claire et nette. Pas de mort, mais qui veut dire « amène-toi salope ! ». J’ai rien contre elle, je la trouve même super agréable même si elle joue à la conne, seulement, entre deux Seigneurs ça doit souvent se régler comme ça.

Ouais, je me chauffe, je me chauffe mais on arrive devant la maison du cousin que j’ai totalement oublié. Ayn veut rentrer la première et là je craque, je lui prends le cou et j’essaie de la plaquer contre la porte en soufflant. Les nains ne comprennent rien à ce que je fais, c’est normal. En serrant ma prise sous la forme de Sanglier, impossible de la lâcher, et difficile pour elle de lâcher l’emprise. Ça ne durerait qu’un moment, le temps pour moi de lâcher les chiens. Les nains aiment la baston et le dirty talk non ? Ils vont adorer !



- J’vais te défoncer ça va me faire du bien, tu vas comprendre ce qu’est un Mayor putain de merde ! Amène-toi ! J’ai rien contre toi personnellement mais là faut qu’on se tape méchamment dessus. J’emmerde la Sphère du Soleil, j’emmerde tes histoires dont on se fout avec mon père, j’emmerde ma sœur et mon frangin, j’emmerde ce Royaume. Viens te battre, t’as juste besoin qu’on te refasse le portrait de ton jolis minois.
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mar 11 Déc - 19:08

Heigh ho, on rentre du boulot !

Parfois certaines relations sont ... Folles, elles vous bouffent votre énergie, elles vous prennent la tête pour rien, parfois on se demande pourquoi est-ce que l'on en a besoin. Oui parce qu'il y a un réel besoin certaines relations, même si elles sont violentes, même si chacun doit hurler sur l'autre pour se faire comprendre, même s'il faut taper dans la gueule de l'autre. Ce sont ces relations difficiles à supporter et que certains craignent plus que tout. Ils appellent ça des relations toxiques, cancers ou même inutiles. Les gens ont tendance à fuir comme des lâches, à être tristes dans leur coin sans l'autre, à tout abandonner par colère ou certains développent de la rancune, tirant cette relation difficile dans ce qui peut réellement être toxique, transformant leur propre vie en un poison. Sauf qu'en s'investissant on peut vraiment construire quelque chose de fort, voir même une relation unique parfois. Comment ? En faisant des efforts, en se hurlant dessus et en se tapant dessus pour faire passer la communication. C'est malheureux à dire, mais certaines personnes fonctionnent uniquement comme ça et la mercenaire avait l'exemple typique sous les yeux : Diavolo. Il était très agréable avec elle de façon générale, si elle faisait l'effort de fermer les yeux. En échange, elle était agréable aussi avec lui et lui faisait l'effort d'essayer de la protéger à sa façon. La façon Mayor, faut bien l'entendre. Et Ayn devait surtout l'accepter. Ce mec est un Mayor, la bagarre c'est dans son sang, c'est dans ses gênes, ancrés dans son âme. Elle n'espérait pas le changer, mais au moins le rendre plus doux. Finalement ça allait prendre énormément de temps et elle venait tout juste de s'en rendre compte. Car même s'il faisait des efforts, on ne change pas quelqu'un en claquement de doigt.

Diavolo essayait de lui changer les idées, il essayait de se montrer gentil avec la mercenaire mécontente. C'est vrai qu'il y avait pire. Ce qui était bien, c'est qu'elle arrivait à en savoir de plus en plus sur Diavolo. Il s'ouvrait de plus en plus à elle, lui parlait de ses souffrances et sur le coup, elle ne dit rien concernant Buki mais elle n'en pensait pas moins. En soit il n'avait pas tort, il fallait profiter de cette liberté à laquelle ils avaient le droit. Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, quand ils voulaient, s'ils le voulaient. Sur le coup ça reboosta Ayn au fond d'elle. Il savait être persuasif quand il le voulait, le bougre !

Plus le temps passait, plus elle l'appréciait. Pas amoureusement, elle n'aurait pas de sentiment pour lui. Et elle ne voulait pas. Non mais amicalement. La mercenaire avait limite envie d'en faire son petit protégé, même s'il disait ouvertement ne pas en avoir besoin. Mais Ayn allait garder ça pour elle, ça serait trop d'honneur de lui parler de son ressentit amicale grandissant. Non il le verrait ou le devinerait bien un jour.

Sauf que les paroles qu'elle avait eu plus tôt l'avait énervé. Monsieur cédait donc à la provocation ? Son papa était-il un sujet sensible ? Diavolo était-il si faible d'esprit ? Fallait le croire au vue des surnoms adorables qu'il lui donnait. Elle qui s'était calmée grâce à lui, voilà qu'il venait désormais lui taper sur le système. Et c'est là que la communication violente va commencer entre eux. On doit se parler ? Bah go se hurler dessus ! Avec Diavolo ça fonctionnait comme ça. Soit fallait hurler, soit fallait le frapper. Et là monsieur trouvait ça normal de se faire tabasser comme une vieille merde à qui on manque de respect ? Ayn était scandalisée !

« Mais mec c'est quoi ces conneries ?! On t'a frappé à la tête tellement fort que tu es devenu con ? Toi tu trouve ça normal qu'en famille on te traite comme la pire des merdes ?! Moi ce que je trouve scandaleux c'est qu'à l'heure actuelle, tu acceptes d'être une putin de merde ! Tu viens me parler de quelque chose de ridicule ! Là celui qui a rien dans le crâne à me dire que se faire frapper c'est bien c'est toi ! Mais arrête tes conneries Diavolo ! Moi quand j'entends ça j'ai mal pour toi ! »

Son côté empathique prenait trop le dessus. Elle souffrait limite pour lui, c'est comme si on était venue la frapper elle alors que pas du tout. Mais Ayn ne pouvait pas s'en empêcher, c'était trop fort comme sentiment pour qu'elle sache comment résister ou comment l'exprimer. Il en avait clairement souffert aussi, elle le voyait. Mais pourquoi en parler comme si c'était une fierté ? Ou l'utiliser pour faire une soi-disant leçon de moral ? C'était pas constructif du tout !

« Ton père avait tout pour lui ! Il avait des hommes forts, un peuple fidèle, des femmes de partout ! De base, aucun royaume ne cherchait la merde avec lui ! Qu'est-ce qui lui manquait ? Hein ? Rien du tout ! Tu entends ça Diavolo ? Justifie ça comme tu veux, mais il avait tout en un claquement de doigt et pourtant il a voulu tout détruire par soif de guerre uniquement ! Et je vais te dire qui je suis, pauvre abrutie. JE SUIS ET JE RESTERAIS TOUTE MA VIE LA REINE DU ROYAUME NORDIQUE DE MYRIADE ! Mon objectif c'est de récupérer la clé du Valhalla et crois-moi que tous les moyens seront bons pour y arriver ! »

Elle était énervée, elle lui hurlait dessus. Ayn savait qui elle était. Elle savait que son peuple l'attendait. Que la clé l'attendait aussi et ce n'était pas un Mayor qui allait commencer à lui faire la morale ! Alors qu'elle était en train de frapper après avoir abandonné Diavolo dans le groupe des nains, elle fini la tête contre le mur avec un Mayor énervé. Il voulait se battre ? Mais c'était avec plaisir dans ce cas ! Enfin un moyen de se défouler ! Il lui servait tout sur un plateau d'argent. La mercenaire attrapa son poignet et commença à durcir le bras du Mayor en remontant jusqu'au visage. Puis ni vu ni connu, elle prit ses deux sabres et planta les deux cuissex de Diavolo, pas loin de son petit Popol, il avait intérêt à faire gaffe s'il voulait jouer à ce jeu. Il risquait de perdre un membre précieux.
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Jeu 13 Déc - 22:49

- Mais bien sûr qu’on m’a frappé fort à la tête ! Mais bien sûr que je suis con, tu crois quoi je suis Diavolo Mayor, de la famille des débiles qui déclarent la guerre à tout Dreamland pour mes burnes sur ton front ! Allo, tu sors d’où la Reine sans royaume ?? Ouais ça fait mal, mais ça fait avancer, ça m’a donné des armes et c’est comme ça qu’on forge un futur Seigneur. Tu crois que la douleur est une honte, c’est ça ? Mais t’as rien compris au Mayor ! Si mon taré de frangin adore les bastons c’est parce qu’il recherche la douleur ! Si ma conne de sœur veut faire du mal c’est qu’elle en éprouve le plaisir ! Et si moi j’accepte la douleur, c’est parce qu’au lieu de me casser en deux, elle m’a toujours fait avancer dans des directions imprévues ! Y’a que les salopes, les sous-êtres et les soumises qui chialent d’avoir mal ou peur ou j’sais pas quoi ! Ouais t’es qu’une merde, je suis une merde, le monde entier nage et se noie dans la merde, et parfois on lève les bras pour appeler au secours et se câliner, ouais, parce que c’est ça la douleur, et c’est ça, avancer ! Contente-toi d’être mercenaire et de te la raconter autour des débiles, j’préfère croupir dans le purin de ceux qui font les choses et qui ne se laissent jamais avoir par la résignation !


Non mais est-ce que j’ai seulement demandé son avis, si elle a mal pour moi et toutes ces conneries. Personne n’a jamais eu mal pour Diavolo Mayor, pas même ma femme. On est dans le monde, seul dans sa solitude la plus extrême, entre les suceurs et les enfants de chienne qui se moquent parce qu’ils ne connaissent rien de la vie. Parce qu’ils ne savent pas que sous les bravades, on avance comme jaja. Parce que les gens préfèrent se marrer en troupeau sans voir qu’on est en train de les tondre. Jamais accepté de donner ma laine, parce que j’suis un Mayor, parce que je suis Diavolo, et parce que j’ai toujours emmerdé à peu près tout le monde.


- Kesse tu baves sur mon père ? Il n’avait rien ! Les hommes sont des cons, les femmes étaient obligées sinon elles mourraient, le peuple suce le chibre qu’on leur donne par peur de se découvrir une paire de couilles ! Mais tu sais rien de mon père ! Tu sais pas qu’il était heureux avec sa femme et ses gosses, loin de ces conneries de peuple de merdeux tarés la moitié consanguine l’autre débilitante ! J’ai vu des gars se mettre à genoux avant de tuer leurs adversaires, juste pour un instant de gloire devant nos yeux ! Mon père détestait ça, à la fin de sa vie, comme il ne s’aimait pas lui-même. Pourquoi se marier avec une médecine, à ton avis ???? Quand t’en es à te chercher de l’amour en intraveineuse, c’est que tu manques de tout et que t’es un de ces paumés de grande envergure comme seul ce putain de Dreamland sait en donner ! Putain mais t’as rien compris au délire meuf, j’vais te démonter ça va te décrasser les neurones !! La soif de la guerre c’est notre nature ON EST CE QU’ON EST ! Il n’avait soif de rien, il n’avait que sa peau et son rôle, sa puissance et son titre ! Ça ne fait ni un homme, ni un roi ! T’es Reine de rien du tout, tu te la racontes, et avec tes moyens tu ne feras que te buter toi-même, c’est tout ce que tu vas faire ! Les titres, les honneurs, les royaumes, c’est de la poudre de perlimpinpin ! Quoique ça veuille dire !


Putain j’invente des mots qui existent je crois, truc de fou. Je suis à moitié fou de rage et à moitié énervé tandis que les nains nous regardent avec des yeux ronds sans bouger sans rien dire pour une fois. Très bien ! Qu’ils ferment leurs petites gueules de connards de nabots ça nous fera des vacances. Ayn passe à l’offensive assez rapidement, je reconnais bien là une force de la nature ! Bim, ça traîne pas, les deux sabres dans mes cuisses rien que ça. Je sors la forme Loup du tac au tac, pour prendre la douleur et continuer de distribuer des mandales.


- C’est tout ce que tu sais faire ? Les armes c’est pour les tafioles qui n’ont pas confiance en leurs capacités ! Les armes c’est pour les faibles ! MOI JE ME CONNAIS, JE SUIS DANS MON CORPS, ET MON CORPS VA FINIR SUR TA TRONCHE DE CONNE !


Je sors les sabres de mes cuisses, suivis par des giclées de sang abondantes. Je passe une main dans la terre, je passe la main ensuite sur mes cuisses et je goûte le mélange terreux et ferreux de mon sang. J’esquisse un sourire. J’adore ces situations bordelines, là on est chez moi, là on est dans la vraie guerre, celle que tu mènes à la fois contre toi-même et contre ton adversaire. Le jihâd, que ça s’appelle du côté du monde des voyageurs, y paraît. L’effort tourné vers soi pour s’améliorer et devenir un pur et parfait guerrier pour le monde extérieur. Ayn, désolé ma vieille, mais y’aura pas de retour en arrière possible. Je vois le cousin machin qui sort de chez lui et qui tire la tronche, comme tous ses potes de moins d’un mètre, et d’un regard foudroyant je lui dis de se casser. Je saute dans les airs pour atterrir avec l’entrecuisse sur le visage d’Ayn, pour la jeter au sol et immobiliser entre mes jambes. On est parti. Pour les conséquences, on réfléchira plus tard.


- POPOLUUUUUUUUU MAYUUUUUUUUUR !
Game Master
Admin
Game Master
Messages : 763
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mar 18 Déc - 0:17

Et ça y est. Ils sont en train de se battre ! Pourquoi faut-il toujours que ça se batte ? Hein dites le moi les gens ! Pourquoi les humains sont-ils si méchants ?! Moi, tout ce que je voulais c'était de l'échange, de l'amour dans un event où qu'on essaie de se rapprocher du pure, du beau, du simple... DU SOLEIL !!! Mais nan on en est là... on se fritte dans une taverne pleine de nains ne insultant les parents. Ayn n'hésitait pas à y aller à fond sur le prince de la guerre en lui plantant ses lames pas trop loin de ses artères fémorales tandis que lui allait bientôt lui faire rencontrer Popol Mayor... la fameux ! Les nains présents étaient effarés. Pourquoi se battre et gâcher ainsi une si belle nuit à boire des bières ! (« boire des bières », dit avec un accent naing... off course!) La violence c'est mal. Les bijoux de famille de Diavolo, un attirail royal s'il en est, arriva en plein sur les joues de Ayn qui tomba à terre, la tête à présent écrasée etre les deux cuissots sanguinolents de Diavolo. Comment une attaque aussi brutasse avait fonctionné sur Ayn ? Par ce que c'est de la brutasserie à l'état pure. Voilà pourquoi ! On s'attend rarement à ce que quelqu'un se jette sur toi couilles en avant. 

C'est à ce moment qu'une personne dépassant très clairement la taille standard des habitants de ce royaume entra dans le bar, accompagné d'un nain qui lui pointa alors du doigt les deux créatures en train de se battre. Le voyageur, par ce que c'est un voyageur esquissa un léger sourire de satisfaction de trouver les personnes qu'il cherchait avant de reprendre son air neutre en se rendant compte de la situation dans lesquels il les trouvait. Il soupira un moment puis jeta une pièce d'EV au jeune nain, tout de même plus barbu qu'un troupeau d'ourse, qui l'avait guidé jusque là avant de s'approcher des deux combattants en pleine bourrade. D'un pas lent et assuré, il s'approcha des deux créatures en plein combat au sol à présent. Il tenait un objet à la main mais les deux créatures étaient trop concentrées l'une sur l'autre pour faire attention à cette arrivée. 

Puis Diavolo vit une main se poser sur son visage et l'attraper et l'écarter de Ayn sur laquelle il se trouvait présentement, dominant les hostilités par sa position. Quand il fut touché par cette main, il ressenti quelque chose de familier, de familial même. Alors qu'il était traîné au sol sur 2-3 mètres pour être écarté de Ayn par une poigne qui le maintenait au visage et l'empêchait de voir qui exerçait cette tenaille sur son faciès royal, il comprit d'où venait cette sensation. Dans le geste, dans la posture... C'était les gestes de son père ! Diavolo reconnu la prise que pouvait avoir son père sur ses adversaires lors d’entraînement alors qu'il était jeune et le regardait s’entraîner ou lors des très rares combats d’entraînement qu'il avait eu avec lui. Puis, il fut balancé à l'autre bout du bar, atterrissant tout debout contre un mur. Il put alors voir clairement qui était cette personne alors que ayn, encore au sol pouvait le voir de dos. Un voyageur. Costume trois pièce porté un peu négligemment, et un livre à la main. Le voyageur prit alors la parole.

- Excusez-moi Diavolo Mayor mais je dois mettre un terme à cet affrontement. Cela fait quelques nuits que je cherche cette créature. Autant vous dire que ça n'a pas été facile d'obtenir des informations de la part de Heimora. 

Il tourna alors le dos à Diavolo et referma son livre d'un geste rapide avant que ce dernier ne disparaisse de sa main. Avant que l'ouvrage ne s'évapore, Diavolo le reconnut. Ce livre, c'était le journal de bataille de son père. C'est là dedans qu'il mettait toutes ses stratégies, ses techniques de combat, ses récits de campagne etc. Et il savait que ce livre avait été retiré à sa famille par un voyageur. Un voyageur exceptionnel qui avait lors d'un tournois organisé par Sento et Buki il y a de cela plusieurs années, remporté le droit d'emporter ce qu'il voulait ai sein de l'armurerie royale. Il avait choisi d'emporter ce livre, créant à la fois la colère, la rancœur et l'intérêt de Buki Mayor. Ce voyageur, croix tatouée sur le front, cheveux noir et aux traits fins, n'était autre que l'actuel N°1 de la Ligue S ; Silva Cortes qui se trouvait devant les deux créatures. Il s'approcha de Ayn et lui tendit sa main assez galamment pour l'aider à se relever, pliant légèrement ses genoux. 

- Ayn Hohenheime ? Reine déchue de l'à présent disparu royaume nordique de Myriade ?  

Il fut une petite pause en l'aidant à se relever... ou pas, selon si elle refusait son aide par fierté avant de se poser de profil afin de garder un visuel à la fois que Diavolo et sur Ayn. Il en imposait ! Très clairement il en imposait. Les deux créatures devaient avoir rarement vu un voyageur aussi calme et assuré, dégageant une telle aura, malgré leurs longues vies respectives, et surtout Ayn. Des comme lui, Ayn devait en avoir vu une douzaine dans sa très longue existence. Il fit signe au tavernier de reprendre son activité et de servir les deux créatures qui venaient de se battre avant de faire un signe de paix en présentant ses paumes aux deux créatures.

- Je suis venu pour parler... Uniquement pour parler. Je suis Silva Cortes, je me passionne pour l'histoire de votre monde et mon sujet d'étude du moment est les royaumes disparus de Myriade. Je vous cherchais donc depuis plusieurs nuits Ayn Hohenheim, de par votre statut, j'aurais énormément à apprendre de votre part. Accepteriez-vous de discuter avec moi de votre royaume ? Je comprendrais votre refus et l'accepterais. Mais s'il vous plaît, arrêtez de vous battre. Je sais les griefs que vos deux familles ont l'une envers l'autre mais ça n'avancera à rien de continuer ce combat.

Ce type... Il se pointe, il calme une baston entre deux monstres et il veut juste causer autour de bières ! Mais il se fout d'votre gueule nan ?! Après... je dis ça je dis rien mais... vous pourriez peut-être obtenir 2-3 petites informations sur la sphère du soleil vu que d'après le Dream-Mag, c'est lui qui a eu le premier l'information concernant les 4 fragments de la sphère du soleil. Peut-être sait-il des choses que vous ignorez ?!
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mar 15 Jan - 16:09

Heigh ho, on rentre du boulot !

Le problème de Diavolo, c'est que même s'il n'avait pas tort, il ne savait pas parler. Toujours à inventer des mots, des situations, à être vulgaire au point de réussir à en dégoûter plus d'un. La reine déchue commençait à s'y habituer à force de voyager avec lui. Après, habituer ne veut pas dire apprécier. Disons qu'elle avait prit l'habitude de faire la sourde oreille quand il parlait aussi mal, captant parfois un mot sur deux dans une des phrases du Mayor. Il était supportable que comme ça. Et même si personne n'avait tort dans cette première dispute entre les deux, ils n'arrivaient pas à communiquer. Ayn ne faisait pas vraiment d'effort pour lui parler de ce passé encore douloureux, elle se contentait de lui exprimer des sentiments brutes. Puis même si elle gardait une affection tout particulière pour Prime Mayor, elle n'allait clairement pas en parler à son fils, étrangement le descendre était plus simple.

Prime Mayor ...
Pourquoi mourir avec des non-dits ?
Si je te dis que j'ai besoin de toi, est-ce que tu reviendras ?
Espèce d'idiot !

Cette dispute avait pour unique but pour Ayn de décharger sa colère sur quelqu'un ou quelque chose. Et elle avait un Mayor solide sous la main pour le faire, son inconscient avait tout de suite gérer la chose. Elle se servait de lui comme un punching-ball et lui faisait de même. Il s'énervait beaucoup mais il se confiait beaucoup aussi. La mercenaire se faisait désormais une nette image du personnage en face soi. Car oui, Diavolo Mayor n'était qu'une image. Il valait bien plus que ça, sans prendre en compte ses liens familiaux. Il était ... Quelque chose à part entière, un être unique, difficile à apprivoiser. Mais ça valait le coup de prendre son temps avec lui. Même si elle finit au sol avec Diavolo sur elle, faut dire qu'elle se sentait prête à dépasser certaines limites. Et si elle le plantait dans le cœur avec ses deux sabres, survivrait-il ? Sa colère, encore présente, lui donnait envie de pousser les limites de Diavolo pour voir jusqu'où est-ce qu'il pouvait tenir. Et les sabres dans le crâne ? Ce fou serait capable de se battre et de gagner des combats avec des épées plantées dans le cerveau, Ayn en était convaincue. Puis ça la poussait à battre ses propres limites. Jusqu'où pouvait-elle aller dans le mal qu'elle était capable de faire à ceux qu'elle appréciait ? Elle-même, avait peur de la réponse.

La bataille aurait pu durer longtemps, les deux passaient leur propre colère sur l'autre. Et Ayn ne savait pas quand est-ce qu'elle était capable d'arrêter. Concernant Diavolo, il n'aurait sûrement pas mit un stop au combat si vite. Mais les choses sont ainsi faite. Quelqu'un attrapa Diavolo par le visage pour l'envoyer valser plus loin. Les sabres au sol, toujours en main, la mercenaire restait assise au sol, surprise, écarquillant les yeux. Les bonhommes comme ce garçon elle n'en n'avait pas vu énormément et la mercenaire se méfiait. Qui était-il ? Pourquoi est-ce qu'il venait en plein milieu d'une baston pour tout interrompre ? Le cerveau de la mercenaire fusait tandis qu'elle ne comprenait rien à la situation. Est-ce qu'il était venu s'en prendre à Diavolo ? Non. Il était venu pour elle. C'est Ayn qu'il cherchait. La mercenaire se releva en refusant que Silva Cortes l'aide à se relever, ses deux sabres dans ses mains. Fierté de mercenaire ou reine ? Il n'avait pas besoin de se présenter, sa réputation suffisait à elle toute seule. La mercenaire gardait ses deux sabres en main et recula de plusieurs pas, s'approchant de Diavolo. Non pas pour recommencer à se battre, mais pour vérifier qu'il allait ... Disons bien ?

Silva lui parlait de son titre et leur proposa de ... Discuter ? Il voulait des informations sur son royaume ... Il était étrange. Bien trop étrange pour qu'elle le comprenne. La mercenaire lui lançait un regard noir. Pas très apte à discuter avec lui en ce moment-même à vrai dire. S'il était arrivé dans une autre situation, ça ne pouvait pas être mieux. De façon générale, la reine déchue ne supportait pas parler de son pays, elle sentait encore cette vive douleur dans son cœur quand on lui rappelait qu'elle n'avait pas été capable de protéger sa patrie, son peuple, sa famille et ses terres. Au final, on s'habitue à vivre avec la douleur, mais elle reste là, à laisser des cicatrices douloureuses qui peuvent devenir une torture très rapidement. Ayn avait accepté sa défaite, elle acceptait tout à fait qu'elle portait de l'affection pour un homme qui lui avait fait du mal, mais elle n'arrivait pas encore à accepter qu'à cette époque, elle était bien trop faible pour protéger ce qu'elle aimait.

La mercenaire ne demandait pas au Mayor s'il allait bien. Monsieur devait être bien trop fier pour causer maintenant. Ses armes en main, Ayn continua de fixer Silva dans un silence qui était impressionnant.

« On a pas de griefs. On passe juste nos nerfs, de quoi tu te mêles ? »

Les nains furent surpris et plusieurs se mirent à chuchoter. Puis à vite la fermer quand ils virent le regard noir de la mercenaire prête à en découper plus d'un.

« Qu'est-ce que tu veux savoir ? »

Même s'il était clairement un élément perturbateur, qu'elle ne savait pas si elle allait lui apporter des réponses ou non, elle voulait au moins savoir les raisons précises de sa venu. Ah mine de rien il tiquait la curiosité de la reine déchue, malheureusement. C'était la première fois que quelqu'un s'intéressait à son royaume, ou alors que quelqu'un l'avait cherché pour en parler avec elle ouvertement. Faut dire qu'elle n'avait pas vraiment envie de se battre contre lui, sachant qu'elle risquait de se faire laminer, même avec Diavolo à ses côtés. Ayn serra ses armes, devait-elle les ranger ? Devait-elle le menacer alors qu'elle savait qu'il était plus puissant qu'elle ? En analysant la situation, faut dire qu'ils n'avaient pas la meilleure posture.

« Diavolo, tu vas bien ? »

Elle venait de se tourner vers son compagnon, calmée désormais. Ayn osa enfin lui poser la question, même si elle se doutait clairement de sa réponse.
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mar 15 Jan - 20:53

Et bim, goûte un peu à la sueur de mes burnes, Reines de mes couilles ! MOUAHAHAHA ! Les nains n’ont jamais vu un truc aussi grand que mon manque de respect pour la Reine déchue, et je dois avouer que j’suis pas peu fier de moi sur ce coup ! Ça va la remettre dans le box des loosers et des tarés qui pavent les bas-fonds des couronnes brisées ! Ouais bienvenue au club, ma vieille, assieds-toi tu vas passer du temps ici, foi de Popolu Mayur ! D’un coup, je sens une main sur moi, une main pas commune, qui ressemble à celle du Pater. Putain de merde, c’est son fantôme ! Le papounet revient me hanter parce que j’ai tenté de poser mes attributs royaux sur une de ses conquêtes j’suis sûr ! Pas de fantôche, même pas capable de partager les prises de guerre même après la mort, mais c’est pas vrai ! Je m’en souviens comme si c’était pas plus tard que tout à l’heure bordel, ce mouvement et ce geste c’était sa marque de fabrique dans les bastons pour déconner. Le Primuuuuuuu Bitchoooooo Slapeeeeeeeuh qu’il appelait ça. Une technique qui force la main et concentre toute la puissance du corps dans une seule main. Difficile à exécuter en raison de la contraction de tous les membres de la main, les os les nerfs les muscles. Tout peut lâcher si la prise n’est pas exécutée correctement. J’avais essayé de faire pareil mais avec Popol Mayor dans un octogone de combat contre des rappeurs, mais j’ai jamais vraiment réussi. Trop de dispersion, pas assez de technique. Buki me le disait souvent. Et quand je dis ça je parle pas de nos premières expériences ensemble hein, j’vous vois venir !


- MAIS T’ES QUI LUI ??? PAPA ???


Non. En le disant, je le dévisage et je me rends compte de ma connerie. Cette fois, en voyant le gus je reste sérieux. C’est sans doute l’une des premières fois que je suis autant sérieux. Comment un voyageur peut-il reproduire les moves de mon paternel ? Je lui sors une tronche que personne n’a encore connu dans ce monde. La véritable interrogation, doublée d’un air menacé et la colère qui montait en moi. Oh, juste parce que ce voyageur là, il a du niveau, je le sens. Il pourrait me tuer, s’il le voulait. J’en ai pas rencontré beaucoup des comme lui, peut-être Clive, même pas Milna. Non, c’est quasiment l’un des seuls qui peut réellement m’effrayer et me tuer s’il force un peu. Mon père me l’a dit, de temps en temps. Ne pas sous-estimer les voyageurs, surtout les plus forts et les plus secrets d’entre eux. Lui...je le sens et je le sens pas...comment peut-il maîtriser une technique aussi parfaitement ? J’pense que même Buki ne sait pas l’exécuter aussi bien que ça ! Il me parle calmement, il connaît le job, il nous connaît, et il gère. Pas banal le gars. Je crois que je le connais. Le numéro uno ou deuxio du classement des branleurs. Sylvain, quelque chose comme ça. Un mec qui parcourt Dreamland sans trop dire pourquoi, le genre à lancer des tsunamis à partir d’un battement de mouche malade...se méfier des voyageurs, et les surpasser toujours. C’était important pour Buki, à l’époque. Je comprends mieux. Lui...il est vraiment dangereux, si bien que je ne retiens pas ma tête aussi sérieuse que possible. Ayn pourrait même ne plus me méconnaître, mais tant pis. C’est l’un des visages que ma naissance m’oblige de porter, je ne peux pas faire autrement. Et montrer les crocs.


Je reconnais le livre qu’il vient de faire disparaître. Le journal de bataille du Pater. Putain de connard, il l’a récupéré et peut l’utiliser comme un artefact, ce genre de conneries typique des voyageurs. Fais chier, je comptais me mettre en route pour le récupérer et monter dans la chaîne alimentaire des Seigneurs de ce monde de merdeux, mais s’il l’a, il faudra que je lui roule dessus un jour ou l’autre...ou que j’attende sa mort ? Ouais, dans quoi ? Soixante ans il crève, voire sûrement avant, après tout j’suis pas pressé, j’ai des gosses à enfoncer dans les ventres des Princesses et des Reines déchues de mon monde ! Il peut bien se pavaner avec le bouquin, tôt ou tard il reviendra entre les mains d’un Mayor, dussé-je attendre un siècle ou deux. Mais maintenant j’identifie le machin. Buki avait ragé quand un voyageur de folie s’était emparé du bouquin qui prenait la poussière dans armurerie. Elle est cong aussi ma frangine, c’était une relique à planquer ce truc, pas une arme dont on se fout et qu’on peut laisser sur un meuble. Encore un coup et un voyageur invoquant des armes va nous détrousser une nuit. J’ai toujours dit qu’il fallait qu’on fasse un truc pour éviter de se faire dépouiller par tous les connards qui poppent n’importe quand, après Buki prend mal le truc et déclare deux trois guerres . Bon ok ça fait partie du job mais après on passe encore pour des glandus. Déjà que Sento ne sait pas lire, si en plus on se fait ouvertement piner des objets ancestraux, il ne restera plus que notre nom de connard pour alimenter notre réputation. Et ça, je ne l’accepterai jamais. Ça confirme aussi que c’est pas n’importe qui le bousin. Le numéro un qui vient nous voir, c’est même un peu marrant. Je n’en démords pas, mais je dois prendre des pincettes. Il n’est pas venu pour goûter les spécialités locales lui...encore que ?


Il parle à Aynu-schwan d’un ton décontracte, un peu trop pour un voyageur. Il nous garde en visuel, il connaît les vrais bails le loustic. Ouais, il gère, c’est une certitude, et d’un coup d’oeil tu captes assez vite qu’un combat contre lui ne mènerait à rien ce soir ou demain. Il est d’un autre monde ce gars, j’pense qu’une bonne partie des Seigneurs ne sont même pas à son niveau, j’pense que Buki peut rivaliser, à la limite Sento s’il tient la distance...mais il envoie du pâté. Il a une aura de confiance en lui et en ses capacités qui me choque presque. Vraiment, il a un truc ce voyageur ! Je crois que c’est la première fois qu’on se rencontre, parce que c’est quasiment la première fois que je suis réellement impressionné et virtuellement mis au sol par un voyageur ! Comme quoi, voyager avec Ayn-sama c’est assez cool ! J’aurais jamais rencontré ce connard péteux sans elle ! Je m’esclaffe tout seul en passant la main dans mes cheveux et je me mets en tailleur le temps qu’il fasse la papote. Il est venu pour causer pépouze, j’crois. J’fais signe aux nains de m’apporter un lait froid et deux bières pour les bavards qui sont devant moi. J’me pose. Elle m’a fait mal l’Aynu-sensei bordel. Les femmes sont vraiment terribles…


- Si je vais bien ? T’occupes ma belle, papote plutôt avec la gothopouffe qui vient nous voir, ça a l’air vachement important. Pour lui comme pour toi. Pète un coup et discute un peu, j’reste dans le coin si ça part en sucette.


Je m’allonge au sol, mort de rire. Elle fait la nana énervée mais elle est plutôt attentionnée quand même. La dernière personne qui m’a demandé si ça allait, c’était une voyageuse. Katie. Je me demande ce qu’elle devient, elle. Kate...le temps que le voyageur chope ses infos, je me perds à fermer les yeux pendant un temps, et ne rien faire. Je pense à Kate, à mon père, à ma mère qui s’est toujours un peu sacrifiée. Je pense à ma fille. Je me rends compte que je ne me suis jamais demandé comme j’allais, en fait. J’aimerais remercier Ayn, en fait, là, tout de suite. Mais on est des têtes couronnées, nos vies passeront toujours devant nous, en nous grillant la priorité comme d’énormes salopes. Je me marre, elle est sympa cette nuit finalement. Oh qu'est-ce que tu deviens Katie, et comment je vais, depuis nos amours interdites ? Shoop shoop...shoop delang delang shoop shoop...


Game Master
Admin
Game Master
Messages : 763
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Ven 18 Jan - 14:37

Sentant qu'il marchait sur des œufs, Silva resta un peu distant, parlant d'assez loin à Ayn pour éviter de la brusquer. Il jeta juste de temps en temps de rapides coups d’œil à Diavolo jusqu'à ce que ce dernier semble complètement calmé. On voyait qu'il jaugeait vite la situation et qu'il avait compris que Diavolo n'avait pas l'intention d'attaquer. Par contre il était un peu surpris d'avoir au final moins de réaction de la part de Diavolo et autant d'agressivité venant de la reine déchue. Enfin, c'est pas non plus si étonnant que ça. Après tout Diavolo est habitué aux combats et c'est pas s'être pris un coup qui allait le déranger. Par contre Ayn avait de quoi ne pas apprécier qu'on vienne fouiller dans son passé. Et c'est pourquoi il tenta de rester assez délicat dans sa façon d'aborder la situation alors qu'il répondit à Ayn qui semblait s'inquiéter pour Diavolo avant de lui demander d'une voix très dure ce qu'il voulait savoir.

- Ce que je veux savoir, c'est comment votre royaume vivait. Je connais déjà les circonstances tragiques de sa disparition. Ce qui m'intéresse plutôt c’est les traditions de votre peuple, comment vous viviez, ce que vous aimiez, de quoi vous viviez, vos danses, vos chants... Votre culture ! Je veux savoir ce que Dreamland a perdu.

Dans la voix du voyageur ne transparaissait que la sincérité. Il semblait quand même un peu gêné d'aborder le sujet de la sorte. Il savait qu'il abordait un sujet un peu délicat mais il préférait être sincère et dire clairement que ce qu'il voulait, c'était juste en apprendre plus sur l'histoire de son royaume avant sa destruction. Il n'évoqua pas ses fouilles des ruines du royaume ni ce qu'il savait sur les stratégies mises en place par Prime pour écraser son royaume. Ce royaume qui, selon les notes de l'ancien seigneur de la guerre, semblait avoir été une de ses fixations plusieurs années voire plusieurs siècles durant. En fait, il en savait déjà beaucoup sur la situation et le royaume de Ayn, tout ce que les chroniques générales et les créature de l'époque extérieures à toute cette affaire et abordables savaient. La seule chose qui lui manquait, la pièce manquante au puzzle, c'était un pint de vue général sur le royaume du point de vue d'un de ses habitants. Les écrits de l'époque étant au final relativement rares à avoir survécus, il avait besoin de faire appel à l'outil que seul Dreamland peut apporter pour une histoire aussi reculée : le témoignage. En effet, dans le monde réel, impossible d'avoir un témoignage vieux de plus d'un siècle alors qu'à Dreamland, on peut parler à des créatures ayant connues l'empire romain, l’Égypte antique, Babylone, la naissance de l'empire chinois. Il n'évoquait pas non plus la finalité de ces recherches. Il voulait en apprendre plus sur l'histoire du monde réel au travers de l'histoire de Dreamland, les deux étant étroitement connectées. Mais passons sur ses motivation. Diavolo commanda pour eux trois des boissons et Silva attendit la réponse de Ayn pour prendre sa boisson. Histoire d'essayer de la convaincre, il ajouta quelque chose.

- Si vous le voulez, je suis disposé à répondre à vos questions en retour.

C'est pas forcément un mauvais plan de discuter avec lui. Il doit en savoir des choses. Sur la sphère du soleil, étant à la base des conclusions actuelles sur l'existence de cet objet. Et qui sait, peut-être pourrait-il répondre à des questions plus générales, répondre à des interrogations que vous avez sur vos familles, sur votre histoire, sur Dreamland ou certaines de vos aspirations les plus secrètes. Il restait là, coi, à attendre la réponse de la reine déchue en l'observant d'un regard neutre et plutôt sérieux.
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 23 Jan - 10:52

Heigh ho, on rentre du boulot !

Diavolo avait l'air d'aller bien finalement. Bon même si la reine l'avait amoché, elle se disait qu'il ne pouvait pas tomber pour si peu. Elle avait plus d'estime que ça pour lui. De ce fait elle le laissa au sol alors qu'il lui dit d'aller parler à Silva. Apparemment ça lui ferait du bien. C'est vrai qu'elle n'en n'avait jamais parlé à personne en plusieurs siècles d'existence. La mercenaire ne savait pas l'effet que ça pouvait lui faire. Est-ce qu'elle allait pleurer ? Est-ce qu'elle allait être en colère une nouvelle fois ? Est-ce qu'elle allait finir en souriant ? Son cœur battait tellement fort qu'elle avait l'impression de l'entendre. Mais il était temps désormais de faire face aux choses. De ne plus tourner le dos à ses sentiments et peut-être essayer de les accepter enfin. Accepter la perte de son royaume dont elle se souvenait jusqu'à la dernière goutte de pluie. Refaire peut-être sa vie avec quelqu'un et qui sait, créer un jour sa propre famille ? Après avoir construit son royaume, bien entendu. Elle avait des priorités. Mais elle se disait que Diavolo n'avait peut-être pas tort, il était temps de tourner la page. Essayer de regarder un avenir plus brillant que celui qui se risquait de se présenter à elle.

La mercenaire rangea enfin ses armes et s'assit en face de Silva sans un mot. Il était disposé à répondre à des questions ensuite. La mercenaire mit la proposition de côté pour l'instant et réfléchie à ce qu'elle pouvait lui raconter. Il voulait savoir les diverses traditions du pays ou autres choses de ce genre. Ayn prit une grande inspiration, elle avait besoin de se lancer. Pas besoin de préparation psychologique. Car elle n'était tout simplement pas prête.

« A l'époque, chaque famille avait son emblème. La tradition voulait que chaque famille se fasse tatouer mais la famille royale n'obligeait personne. La famille royale elle-même est tatouée. »

Elle n'avait jamais vu son biceps sans tatouage, celui-ci avait été posé à l'enfance. Beaucoup d'enfants autour d'elle étaient tatoués aussi. D'autres familles se voulaient plus discrètes et mettait leur emblème sur leur vêtement, d'autres sur les armes. La mercenaire releva le manche de sa robe, montrant son tatouage d'Ouroboros, signe de noblesse à l'époque, à Silva. Elle se rendit compte que ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas prit le temps d'en prendre soin. Même s'il n'avait pas bougé d'un poil.

« Nous vivions de la chasse, de la pêche, de l'élevage et de l'agriculture. Nous étions un royaume totalement autonome dans la consommation, tout le monde trouvait de quoi manger et comment s'occuper. »

Et les villageois qui voulaient devenir chevaliers le pouvaient. Sur le coup, la reine déchue se demandait si en augmentant la force de son armée, est-ce qu'elle aurait gagné la guerre contre Prime ? Il n'était pas temps de penser à ça. La douleur se faisait plus vive au fond d'elle. La reine déchue se souvenait encore de sa journée avant l'attaque. Elle s'était entraînée, comme elle le faisait tous les jours, elle avait prit du temps pour gérer les affaires royales et cherchait un moyen d'augmenter sa force sans réaliser des vils complots. Tout faire honnêtement. Est-ce que c'était ça, la cause de sa défaite ? Parce qu'elle avait prit du temps à trouver un moyen pour renforcer son royaume ? Elle voulait faire au mieux, n'imaginant pas une seconde que ce jour-là, c'était le dernier jour où elle voyait sa propre mère sourire.

Ayn but une grosse gorgée de sa bière. Comme un bonhomme. Elle ne pleurait pas, n'avait pas la voix qui tremblait et n'avait pas les larmes aux yeux. Au contraire, la reine déchue se sentait bien en se remémorant de bons souvenirs. Même si elle avait envie de fondre en larme quand elle se souvenait du massacre engendré par Prime.

« On adorait les moments de fête ! Faut dire que l'alcool coulait à flot et on réalisait même notre propre vin et notre propre bière. Même si on en achetait aussi aux royaumes voisins pour varier un peu les goûts et plaire à tout le monde. Tous les ans le royaume organisait une fête pour fêter le couronnement du roi et quand je suis devenue la reine du royaume, j'ai continué la tradition. Le peuple était heureux et même lors de mon propre couronnement, même si tous les seigneurs étaient invités dans le château, le peuple avait le droit à ses propres festivités dans la cour. »

Jamais elle n'oublierait son couronnement. Ce jour où elle était devenue la reine. Où elle vit la fierté dans la prunelle de sa propre mère. Le jour où elle rencontra Prime aussi. C'était un jour important pour elle, pour énormément de raisons. Elle-même, elle se sentait fière de jour-là et voulait profiter de cette occasion pour montrer à sa propre famille de quoi est-ce qu'elle était capable. Sa force de caractère, lui montrer la force de son pouvoir aussi. Tout était là pour garder la tête haute.

« Même si c'était tendus avec quelques pays, de façon générale on restait assez neutre dans les conflits. On ne se mêlait que très rarement des conflits externes. On était vraiment dépendants à notre tranquillité. Concernant les habitants nous avions un peu de tout, des créatures avec des formes humains et d'autres avec des cornes ou des queues. Il n'y avait pas de tabou à ce sujet-là ni de problème pour les mélanges. Après, on restait tout de même un royaume et un peuple très fiers dans nos caractères. Certains sont morts par fierté. »

Pendant la guerre oui mais pas que. La reine déchue se souvenait d'une affaire où un homme battait sa femme. Le lendemain, celle-ci avait abattu son mari. Elle disait que c'était sa fierté de femme qui avait été touché et qu'elle avait le droit de le tuer comme elle le voulait. En le tuant elle lui retirait sa fierté d'homme apparemment. Même si elle finit emprisonnée, elle maintenait sa version. Mais même cette pauvre dame était morte désormais.

« Maintenant dis-moi. Pourquoi est-ce que tu t'intéresse au Royaume Nordique de Myriade ? Il n'en reste que des ruines aujourd'hui. Et ce livre que tu avais en main, c'est quoi ? Qu'est-ce que tu vas faire de tout ça ? »

La reine déchue se mit à froncer les sourcils. Et s'il était à la recherche de la clé du Valhalla ? La douleur au fond d'elle se transforma brusquement en une panique qu'elle n'avait pas vu venir. La reine déchue reprit une gorgée de sa bière qu'elle était déjà sur le point de finir. Elle jeta un rapide coup d’œil à Diavolo qui était tranquille à boire son lait. Un micro-sourire apparut quand elle le voyait encore au sol. Il était vraiment comme un enfant.
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 23 Jan - 12:17

J’écoute un peu ce que le voyageur a dans le bide. J’en ai rencontré pas mal,  mais des comme lui, qui arrêtent deux seigneurs et qui viennent pour taper la discute, non. On m’a parlé de lui dans les Fight Club des royaumes de la guerre. On dit qu’il nous a étudié, on dit qu’il s’intéressait à Prime, on dit aussi qu’il remporte tout ce qu’il faut sur son passage, et qu’il ne faut jamais lancer un combat contre lui. Intéressant, le bonhomme apparaît comme un historien, un sociotruc de Dreamland ? Il pourrait commencer par Relouland, à ce rythme...à moins qu’il n’ait déjà retourné le royaume et dans ce cas il est en avance sur pas mal de monde. En attendant, j’écoute aussi la pote Ayn, dire ce qu’elle a à dire sur son royaume à l’époque, j’pense que ce sera toujours ça de pris pour connaître un peu d’anciens royaumes, et comment ils pouvaient vivre à l’époque. Je me suis toujours dit que j’aurais voulu plus vivre aux côtés de mon Pater et de ma mère. Ayn raconte un peu son enfance, la vie de son royaume, et les bienfaits qu’ils pouvaient trouver à vivre indépendamment du reste de Dreamland. Intéressant, de savoir que, même sur de bons rails, un royaume pouvait tomber comme ça, comme une merde. Une bonne leçon pour l’avenir, qui rejoint ce que j’ai toujours pensé. Les Seigneurs ne pourront plus être sédentaires ou concentrés sur un seul Royaume. Un Royaume peut tomber du jour au lendemain, sans rien dire, sans prévenir, sans crier gare. Je le sais parce que Prime le savait. Tu peux avoir le meilleur royaume du monde sous ta coupe, il peut tomber juste parce qu’un connard n’a pas dormi, a picolé, n’a pas fait le bon tour de garde, parce qu’une fente dans une muraille était plus grave que prévue, ou juste parce qu’à force de ne rien voir, on finit par devenir aveugle à la dureté du monde. Ça, je l’ai vu et compris depuis longtemps, raison pour laquelle je reste assez peu à Canin-ville, et que les royaumes de mes frangins ne m’intéressent pas. La puissance qu’on possède par nature n’est pas liée au Royaume, mais à nos actions, à nos décisions, et à ce qu’en font les gens. En ce sens, nous sommes des têtes qu’on couronne, plutôt que des têtes couronnées par nous-mêmes. Des dépositaires. Des sacrifiés.


J’attends qu’Ayn ait fini pour reprendre des questions qui me trottent depuis quelques temps en tête. Ce qu’elle dit sur la fierté est intéressant, et sur les morts aussi. Nous sommes des pourvoyeurs de morts, nous qui commandons, qui décidons. J’aime à croire que nous sommes connus parce que nous sommes encore en vie, et nos serviteurs se succèdent et meurent les uns après les autres, comme des objets, des outils qu’on use et qu’on fait vieillir plus rapidement que les autres. Je me sens pas trop concerné par les remords palpables de son témoignage, ni par cette sorte de nostalgie impassible qui nous prend quand on pense à nos passés respectifs, c’étaient les histoires du paternel et j’étais pas du tout responsable de ses actes, comme je ne suis pas responsable aujourd’hui de ce que peuvent branler Buki et Sento. Mais quand même, la nature guerrière de mon père a fait du mal et a détruit un Royaume qui tournait, et ça, en tant que Prince de la Guerre, je le prends comme une leçon pour l’avenir. Je souhaite obtenir le plus de puissance possible, mais le Pater se gourait dans ses combats. Il défonçait des royaumes pour rien et allait s’amuser à provoquer la mort chez les Ducs obscurs. Il aurait sans doute fallu faire l’inverse, avec un peu de jugeote et de recul sur sa propre nature et sur la façon qu’il avait de concevoir la Guerre. De se concevoir lui-même, sans doute. On dit que ma mère l’a calmé, à la fin de sa vie, et je me demande, pour moi, qui me calmera ? Si je suis même atteint de ce mal qu’est la destruction pure et simple de ce qui est. La Guerre, est-ce là sa seule définition ? Je ne sais pas si Buki pense la même chose que moi, si nos points de vue divergent sur cette question, c’est vrai qu’on en a jamais parlé...J’attends que le voyageur réponde à Ayn et je lui demande à mon tour.


- Maintenant que vous jouez aux singes savants, j’aimerais savoir deux trois trucs. Qu’est-ce que tu peux me dire sur le Royaume de la Médecine actuellement ? Première question. Ensuite, j’aimerais savoir si tu sais quelque chose concernant l’héritage des Mayors. J’dis pas que je suis le seul héritier, mais quand j’étais mioche on me disait que tout devait me revenir...tu sais quelque chose sur ce sujet ? Et enfin, troisième question, on cherche la Sphère du Soleil, et il paraît que c’est toi qui donnes les infos...y’a quelque chose d’intéressant ici ?


Je reste allongé tout en lui parlant. J’sais pas trop, j’ai pas envie que la pote Ayn me voye parler de ça, ma tête, mon visage, mes réactions. On commence à pas trop mal se connaître, mais généralement je parle jamais de ça avec des gens, même avec ma femme. Pour le Royaume de la Médecine, j’ai deux trois idées derrière la tête, et pour le reste, on verra s’il a du répondant. Fais-nous rêver p’tit gars.
Game Master
Admin
Game Master
Messages : 763
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Lun 28 Jan - 18:54

Il se montre intéressé par ce que dit Ayn et semble écouter d'un air presque songeur, comme s'il était une machine à enregistrer les paroles de la créature. Il ne prenait même pas de note ni quoi que ce soit. Il devait avoir une mémoire très performante pour ne pas prendre de notes. Après tout Silva est sans nul doute ce qui se rapproche le plus d'un génie à Dreamland. Voyageur depuis sa plus tendre enfance, entraîné par la reine des mots à devenir un voyageur exceptionnel. Mais il saisit l'inquiétude de la reine déchue alors qu'elle lui demandait ce qu'il pouvait faire de ces connaissances. Il lui adressa un sourire rassurant après avoir bu la dernière gorgée de sa bière qu'il avait commencé à boire en même temps que Ayn.

- Comme je vous l'ai dis, la seule chose que je cherche, c'est la connaissance. Certains me qualifient d'érudit. Tout ce que je veux faire de ces connaissances, c'est en tirer de la sagesse, des enseignements. Mon projet général est d'en savoir plus sur votre monde, sur Dreamland pour en apprendre plus sur mon monde, le monde réel. Je peux, par le biais de souvenirs, de témoignages, d'histoires anciennes découvrir des aspects de la sociologie, de la philosophie ou de l'histoire de peuples disparus de mon monde. Et puis... de manière générale, votre monde mérite d'être étudié. Il est passionnant !

Pour la première fois, il afficha un sourire sincère à la créature en faisant signe au serveur de remettre une tournée à tout le monde, c'est lui qui régalait. Alors qu'il recevait sa nouvelle choppe, il la regarda et se remit à parler pour compléter ses paroles.

- Cette bière par exemple... elle peut paraître banale pour vous mais pour nous voyageurs, elle est spéciale. Elle a une saveur qu'aucune bière de notre monde n'aura. Une bière au champignons des mines... Qui irait inventer ça dans notre monde ?! C'est pour ça que les voyageurs ont peur de quitter Dreamland, de mourir, même en sachant que ce n'est pas définitif. Ils ont peur de perdre ces sensations, d'oublier tout ce qui s'est passé. Et il faut croire que je suis le pire de ces voyageurs à ce propos par ce que si je perdais Dreamland, je perdrais une grande partie de ma vie. Je suis voyageur depuis mon enfance. Ce monde est autant le mien que le votre. Et c'est pour ça que je veux lui rendre honneur en l'étudiant comme il le mérite.

Il but quelques gorgées , s'accouda au bar. Il semblait se détendre, se décoincer un peu. L'effet de la bière ou simplement qu'il sentait un peu les réticences de Diavolo et Ayn se dissiper ? Allez savoir. Il reprit la parole pour rassurer Ayn après avoir regardé durant quelques secondes un groupe de nains se chamailler sur a nature de la roche qu'ils avaient retirés des entrailles de la terre dans un coin de la salle.

- Mais ne vous en faites pas. Je m'intéresse à votre royaume perdu comme à beaucoup d'autres. J'ai étudié aussi les ruines du royaume voisin du votre. Le royaume des mythes Olmecs et celui des panthéons africains qui ont finit par quitter Myriade bien avant votre naissance. Je cherche aussi les survivants du Hameau. Si vous en connaissez ça m'aiderait. Je pense que vous avez peur que je sois après le valhalla je me trompe ?

Voyant Ayn réagir à l'évocation de ce terme, signe qu'il le connaissait. Il la rassura immédiatement.

- Tout ce que j'en sais, c'est ce que les notes de Prime en disent. Pas grand chose. Je crois que le Valhalla ne l'a jamais intéressé. Ce qui l'intéressait c'était vous.

Et c'est alors que Diavolo intervint et reprit la paroles alors qu'il se sifflait du lait frais à l’excès. J'aimerais pas être à la place de son système digestif moi. Remarque, ça peut ps être moins sain que l'excès d'alcool. Le voyageur regarda ttentivemnt la créature en écoutant ses demandes. Après tout, il avait promis de répondre à leurs demandes à tous les deux. Et puis bon, Tout Mayor qu'il est, il reste un personnage assez complexe faisant partie des grandes familles qui ont fait l'histoire de Dreamland. Ça fait fatalement de lui un personnage intéressant avec qui converser. Il prit une longue inspiration après avoir attendu quelques secondes à la fin de la prise de parole du roi par alliance du royaume canin.

- Ce que je sais sur le royaume de la médecine ? Pas grand chose de précis. Je n'ai pas particulièrement étudié ce cas. La situation y est plutôt incertaine. Il y a pas mal de guerres intestines de pouvoir. Depuis la mort de votre mère, aucun vrai roi n'a été décidé. Il y a des créatures qui ont hérités d'essence de vie royale, mais jamais assez pour obtenir une pleine légitimité. Si vous aviez plus tenu de votre mère, ça aurait été une autre histoire. Vous auriez obtenu le titre légitime de roi mais vous êtes un Mayor dans l'âme. Déjà que le mariage de vos parents était difficilement accepté par les sujets de votre mère, vous qui devenait roi, ça aurait été inacceptable pour beaucoup. Pourtant c'est un royaume qui a tout pour être en bonne santé étant donné que de plus en plus de rêveurs croient en les miracles de la médecine. Il est pour le moment dirigé par un directoire  qui prend les décisions en attendant qu'un roi ou une reine émerge.

Il sembla plus interrogatif quand Diavolo évoqua le cas de l'héritage des Mayor. Et ça se sentait qu'il ne maîtrisait pas le sujet car il pesait plus ses mots.

- Pour ce qui est de « l'héritage des Mayor » c'est comme le Valhalla. Ce que j'en sais, c'est ce que j'ai lu dans les notes de Prime. Ce qu'il dit dessus n'est jamais claire. Ça varie entre quelque chose de positif et de négatif en fonction de son humeur j'ai l'impression. Des fois, il évoque ça comme une malédiction... Comme la fâcheuse tendance que vous avez à l'autodestruction. Parfois, il en parle comme quelque chose de positif. Mais jamais il ne s'y réfère comme quelque chose de physique, de matériel.

Le voyageur pour appuyer ses propos fit de nouveau apparaître le livre de bataille de Prime. On pouvait voir dessus des tâches de sang, il était vieux et usé. Il avait beaucoup voyagé. Il tendit le livre à Diavolo à une page précise. C'était l'une des dernières. Prime y confiait ses pensées sur ce qu'il laissait à ses enfants, à l'héritage qu'il leur laissait, parlant de l'héritage des Mayor mais jamais comme quelque chose de précis, de défini. A lire les mots de Prime, on en venait presque à se dire qu'il perdait la boule, passant d'un sujet à l'autre sans le moindre lien ni logique. Comme s'il divaguait complètement. Il parlait aussi de voix qu'il entendait, lui disant de faire la guerre, de partir au combat.  Le voyageur profita de la lecture de diavolo pour répondre autant à Ayn qu'à Diavolo à propos de la sphère du soleil, sur ce qu'il savait.

- De ce que je sais, deux fragments ont été retrouvés. Et si vous voulez mon avis, il n'y a rien à trouver au royaume des nains si ce n'est un forgeron pour reforger la sphère. Vous pourriez trouver de bons artisans dans le coin. Par ce qu'une fois les fragments réunis, je pense qu'il faudra beaucoup de talent pour les réunir. Ce n'est pas un simple puzzle. Chaque fragment à son utilité. L'un est la coque de la sphère. Elle permet de diffuser la puissance solaire contenue dedans mais surtout de la retenir. Un autre fragment doit ressembler à une sorte de circuit, comme des caloducs, il réparti l'énergie dans toute la sphère et un autre doit permettre de la canaliser de façon précise et doit ressembler à une sorte de lentille. Et enfin, un tel objet doit aussi avoir un cœur qui contient l'énergie, l'emmagasine. C'est une sorte de batterie solaire qui a stocké des années d'énergie solaire, une puissance folle que seul un contrôleur de la lumière peut réellement exploiter. Et pour que depuis tout ce temps, personne n'ai repéré ce dernier fragment, il doit être utilisé par un royaume ou une personne. Ça explique pourquoi certains pensaient que la tenue du seigneur Scaphandre était propulsé par un fragment de la sphère. Selon moi, il sert de générateur à un royaume qui a besoin d'énergie pour fonctionner... Un royaume assez récent je pense.  Au début je pensais qu'il était à la mer noir sucrée, ayant entendu parlé de relevés d'énergie là-bas... mais la rumeur a été démentie. Malheureusement je ne sais rien de précis en plus. A vrai dire, je me suis désintéressé de la sphère au moment où Milna a fait que tout Dreamland s'est mis à sa poursuite.

Il dit cela comme s'il regretté vraiment que Milna ai fait ça. Il avait l'air même un peu agacé mais bon, toujours dans une certaine retenue. Après quoi, il tendit la main vers Diavolo comme pour lui demander de lui rendre le livre qu'il venait de lui passer le lui laisser lire les passages concernés.
Ayn Hohenheim
Créature
Ayn Hohenheim
Pouvoir : Sécrétion de poison
Messages : 175
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 13 Fév - 16:46

Heigh ho, on rentre du boulot !

La reine déchue n'était pas douée pour raconter des histoires. Mais qu'importe sa façon de les raconter, il y avait en face d'elle un homme qui voulait absolument les écouter. Il disait vouloir apprendre du monde et qu'il était voyageur depuis sa tendre enfance. Même si le monde réel était plus ou moins lié à Dreamland, Ayn n'avait jamais songé à faire des recherches sur le monde réel. D'une part parce que ça ne l'intéressait pas, et d'une seconde part car elle était bien trop obsédée par la clé du Valhalla. Et entre ses missions personnelles et les missions de mercenaire, elle n'avait pas le temps. Mais elle appréciait et comprenait pourquoi est-ce que le voyageur en face d'elle faisait ça. Mine de rien, quand elle découvrait un nouveau royaume, elle aimait aussi en apprendre davantage dessus, observer la façon de vivre des habitants, la mentalité de chacun ou même les spécialités de chaque royaume. D'ailleurs, la reine essayait de goûter tous les bières de tous les royaumes, juste pour son propre plaisir personnel. Silva continua en expliquant pourquoi les voyageurs avaient peur de mourir. Il expliqua même être un des pires. La reine restait silencieuse, elle l'écoutait attentivement. Ou elle le scrutait, cherchant un éventuel indice sur son visage qui pourrait le trahir en cas de mensonge. Mais elle ne voyait rien de tout cela.

« Contrairement à nous, créatures de ce monde, si les voyageurs meurent, ils peuvent revenir. Perdre des connaissances importantes peut faire peur en effet. Tu augmente ton savoir d'accord, mais tu comptes le garder que pour toi ? »

Même si l'objectif en tant que tel avait l'air louable, l'étude de tous les royaumes, garder les informations pour soi restait un comportement égoïste. Mais la mercenaire gardait son avis pour elle, ne sachant pas si ça allait être le cas ou non. Elle continuait à boire sa bière et fut la première à finir la sienne. Faut dire que parler ça donne vite soif. Silva parlait des royaumes voisins et demandait si la mercenaire connaissait des survivants du Hameau. Ayn haussa un sourcil, il voulait recueillir aussi leur témoignage ? Est-ce qu'elle pouvait vraiment risquer d'envoyer un homme si fort à des connaissances qui essayaient de survivre tant bien que mal ? Même s'il n'avait pas l'air méchant ou mauvais, la mercenaire ne lui accordait aucune confiance. Les faux calmes elle en avait déjà connus et quand ils se mettaient en colère, ce n'était pas beau à voir. Puis quand il évoqua le Valhalla, elle le fusilla du regard et précisa immédiatement qu'il ne savait pas grand chose outre les notes de Prime.

« En sachant que c'est Prime qui a volé la clé, est-ce qu'il a précisé de ce qu'il en avait fait dans ce journal ? Ou même un indice ? Quelque chose ? »

La mercenaire tenta sa chance. Peut-être qu'il avait noté quelque chose, qu'il lui avait laissé un indice. Tout du moins elle avait de l'espoir. Quand Silva lui précisa que ce l'intéressait, c'était elle, la mercenaire leva un sourcil. Une seconde tournée était arrivée plus tôt mais la mercenaire n'allait pas pouvoir en profiter à vrai dire. Cette simple remarque la blessait, sans savoir pourquoi. Et elle se mit à serrer la pinte très fortement, des fissures commençaient à apparaître petit à petit. Elle l'intéressait ? C'était la raison pour laquelle il avait tout détruit ? Est-ce que c'était sa façon de lui dire qu'il était dingue d'elle ? Détruire son royaume ? Elle devait prendre ça pour une déclaration d'amour peut-être ? Il n'y avait pas de logique. Après ... Est-ce que Prime était logique ? On peut amplement se poser la question.

« JE l'intéressais ? Sa façon de me déclarer sa flamme c'était de venir dans mon royaume, tuer ma mère adoptive, me voler la clé et partir en me laissant comme unique survivante de mon royaume ? »

Peut-être que l'adoptive était en trop. Mais là, elle s'en fichait bien. La mercenaire venait limite de l'agresser, essayant de prendre sur elle pour ne pas exploser une nouvelle colère. Non, ce n'était pas le moment, fallait souffler. Avant même que le verre se brise, un serveur demanda à la mercenaire de changer son verre qui accepta sans un mot de plus. Diavolo entra dans la conversation. Il en avait déjà marre du lait froid ? Avait-il trop bu ? C'était son tour, elle le laissait au sol poser les questions qu'il voulait. C'était bien son droit après tout. Elle savait qui était la mère de Diavolo. Elle l'avait même déjà vue une fois. Ayn imagina Diavolo à la  tête du royaume de la médecine et un sourire apparut sur son visage brusquement. Mine de rien, ça n'aurait pas été logique mais vachement drôle ! Ils finirent par avoir des réponses à propos de la sphère du soleil. Apparemment c'était plusieurs fragments d'un même objet et avoir le détail de chaque fragment était intéressant. Ça pouvait grandement aider lors des recherches. Ayn fini par sourire à Silva quand elle entendit son ton agacé au fait que Milna ai fait passer le mot à tout Dreamland. Elle avait l'impression d'avoir sous les yeux un enfant à qui on venait de proposer à jouer à cache-cache à plus de monde que prévu et qui veut désormais bouder le jeu et ne pas se cacher. Là encore, elle ne fit aucune réflexion et se tourna vers acolyte Diavolo.

« Diav, toujours chaud pour chercher un morceau ? »

Ayn hésitait à ne pas continuer. Elle se sentait fatiguée moralement par tout ça. Cette quête avait provoqué par mal de remous en elle à cause de la venue de Silva et beaucoup de colère qu'elle avait dû décharger sur Diavolo. Mais si le Mayor voulait continuer, elle se contenterait de le suivre. Sa motivation pour la journée était nulle. D'ailleurs, Ayn lui balança quelques bandages pour qu'il se soigne les cuisses, elle allait devoir l'emmener voir au moins un soigneur, quitte à l'emmener de force s'il voulait faire son caprice.

« Tiens, j'ai toujours des bandages sur moi. Soignes-toi avec ça. J'ai besoin d'un Diavolo en forme ! »

Elle lui sourit puis bu une nouvelle gorgée de sa bière. L'ambiance état enfin détendue. Enfin, la mercenaire était enfin détendue plutôt.
lumos maxima
Eliakim
Ligue B
Eliakim
Pouvoir : Fist Maker
Messages : 131
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10] Mer 13 Fév - 18:09

Plus tenu de ma mère ? Mais kesse qu’y baragouine cette tafiole ? Qu’est-ce qu’il connaît à mon histoire et à ma gueule de bogoss en cuir ce con de ses morts de faim de foutre ? Bon j’me calme parce que je sais qu’il y connaît keud’, mais bon son air docte et sa manie de jouer le singe savant ça m’énerve pas mal. J’en ai vu des connards dans son genre défiler, mais faut avouer que lui, au moins, il sait imposer son style, ainsi qu’une vraie discussion. Rien que pour ça je ne serai pas vulgos et même un peu compréhensif. Un directoire ? J’sais pas trop ce que ça veut dire mais ça sonne comme direction, ça doit vouloir dire qu’un paquet de parvenus gère ce qui me revient de droit, ouech ! J’vais aller faire un tour là-bas dès que j’ai fini cette histoire de hochet du soleil de mes burnes. L’occase de voir de la famille si jamais il en reste, puis aussi de revendiquer le royaume. J’ai pas l’air comme ça mais je suis un peu con, ok, on est d’accord et vous vous marrez, mais je peux réfléchir, si j’en ai envie. Un grand homme aviné m’a dit un jour...bon il était roux, bourré, il parlait de son chat et il flirtait avec une crêpière...ouais bref on s’en carre...il m’a dit comme ça : « ouais ta gueule Roger... » bon je m’appelle Diavolo mais j’ai jamais dit que c’était une flèche lui aussi, ce con….il m’a dit « ouais ta gueule Roger, parce qu’on peut jouer un perso bête en étant intelli...non attends...on peut jouer un perso intelligent en étant bête mais...non attends je me suis emmêlé...c’était quoi la phrase déjà merde ? ». Bon là c’est vrai que c’est pas flagrant, mais vous avez compris l’idée. Moi non mais je joue le mec con qu’est intelligent. Ou l’inverse, j’ai pas compris l’idée. Enfin voilà, admettons que.


Donc un directoire, dans mon plan élaboré par Kira et Lawliet, mes conseillers ministériels qui eux ne tabassent aucun manifestant sinon vos mamans, y’a deux possibilités parmi les plus possibles parmi les potentiels que ça va se passer : soit je prends la tête du machin, soit je prends les têtes du bousin. En gros soit je dirige le directoire, je pense que c’est un groupe de connards qu’ont jamais rien fait et qui ont pris le poste parce que la soupe est bonne. Soit je vire tout le monde et je deviens roi pour de bon, avec trois royaumes à mon actif. Canin-ville par ma femme, Babyland par ma fille, et mon propre Royaume. Après quoi je pourrais passer à ma prochaine insémination naturelle et plus ou moins forcée pour faire naître mes premiers bâtards, jusqu’à ce que ma femme adorée, ma chienne de femme demande le divorce, et que je l’engrosse encore comme chrétienne en chaleurs. Si ça c’est pas du plan qui tient la route, alors que je ne connais plus les bons plans qui tiennent la route, sauf peut-être Ayn qui doit être un bon plan qui tient la route quand elle est mouillée.


- L’autodestruction, c’est la spécialité familiale ouais ! Quand j’étais petit on croyait que j’allais mourir à cause soit du ouisky de Firania, soit des putes de Félinia ! Ou alors des drogues de combat que Sento me mettait dans la gueule pour avoir un adversaire à sa taille ! Ou alors des combats que je lançais contre des grosses brutes qui voulaient me faire le cul en tôle ! Ou alors…


Ouais bon j’sais que j’ai pas eu une vie facile et que c’est pas un concours, donc je ferme un peu ma gueule quand même, ça fait mauvais genre devant une dame. Même déchue, une dame reste une dame, bande de ploucs, vous respectez vraiment rien ! Le voyageur est vraiment particulier, il invoque le bouquin du Pater et me le file...une invocation, je vois, j’pourrais jamais partir avec, et quelque part, maintenant qu’il me le donne à lire...bah j’ai pas envie de le voler, attendez ! Le mec est trop sympa, mais je croyais qu’il allait me faire chanter ou qu’il pouvait me narguer avec un artefact du paternel, mais non, il fait tourner comme un vrai ! Je me calme un peu en lisant les mots de mon père cela dit. Enfin non, ce n’est pas moi qui me calme, c’est lui. Papa a toujours été un drôle de mec, je le sais et je le comprends maintenant. C’était la vie d’un Seigneur, et la guerre peut prendre bien des visages, et des remords, des échecs...pour finir des folies. Je montre un visage à Ayn qu’elle n’a sans doute jamais vu, cette fois je suis super sérieux quand je lis, je suis comme transformé, je le sais parce que faut pas croire, les techniques de ma famille je les ai bossées, la force et tout le bordel, c’est pas un truc inné, c’est du travail, c’est de la lecture, et comme j’avais pas le physique de Sento ni le niveau de puterie de Buki, fallait bien que je compense. Je connais les arts martiaux sur le bout des doigts, d’abord la théorie bien sûr. Les gens me prennent pour un bourrin, mais quand y’a un bouquin sérieux, j’peux devenir subtil et intelligent, autant qu’un président en exercice ou que son parti politique. Et j’déconne plus. J’sais même pas si j’ai jamais réellement déconné pour de vrai avec quelqu’un...Bref je sais qu’avec Ayn je peux laisser ce Diavolo là en liberté, sans craindre de me prendre une mandale, une arme, un poignard d’un traître, une remarque sur mon manque de royauté ou juste une pute qui veut des privilèges. Je lis mon père et je le retrouve, lui, tel qu’il était, non pas tel que je me le suis imaginé, car je l’ai toujours rapidement rayé de ma mémoire. Je retrouve l’homme aussi, et je comprends ce qu’il entendait dans ses mots. La malédiction des Mayors, je la vis tous les jours. L’autodestruction a été ma devise pendant quelques décennies. Encore aujourd’hui je sais que je peux terminer ma vie par ma simple volonté, et j’y arriverai sûrement un jour. La voix je la connais aussi, c’est celle qui me pousse à chier sur tout le monde, faire n’importe quoi et déshonorer ma femme pour foutre le bordel plus tard dans Dreamland. Je sais tout ça ! JE LE SAIS ! Je lis mon père et c’est moi que je lis, et je comprends mieux quel espoir m’apporte Maygold, quel amour me fait ressentir Miléna, et quel type de Seigneur je veux maintenant devenir. Pas un Seigneur qui aurait lu ce livre sans changer de vie, pas un Seigneur qui aurait pris le pire de son père pour déserter le meilleur, ce qui a intéressé sa femme, son dernier amour...ouais, bref, je referme le bouquin, ma tête a changé du tout au tout, je le sais. Les mâchoires serrées, l’air franchement complètement ému, je rends le livre à Silva, je me mets sur les genoux et je le remercie en faisant toucher le sol à mon front. Pas vers la Mecque, calmez vous les rageux.


- Merci, voyageur. Je te suis redevable à vie de ce cadeau que tu viens de me faire. Si tu veux, toutes mes bouteilles de lait froid seront à toi, à n’importe quel moment. Et tu auras toujours mon soutien quoiqu’il t’arrive dans Dreamland. Tu ne le sais pas encore...mais tu es un homme de paix. P-a-i-x, hein. Non je précise parce que bon…Bon Ayn j’ai rien suivi on se casse et pis c’est tout ? J’ai trouvé un cadeau pour ma gosse qui vaut toutes les sphères de ce monde de cons !


Ouais, j’dis même pas ça pour l’impressionner la petite, mais je sais ce que je vais faire. Moi aussi je vais écrire dans un carnet pour ma gamine, lui laisser mes pensées, mes idées, mes témoignages, et je lui donnerai quand elle sera plus grande, quand elle sera en âge de comprendre et à la fois de ne plus comprendre son vieux con de père. Elle n’aura pas tous les jouets qu’elle veut, mais elle aura la parole de son ancêtre pour la guider...ou pas, elle fera comme elle voudra. Je veux qu’elle grandisse en étant plus libre que j’ai jamais pu l’être, non pas que je transfère ma vie, mais plutôt que je formule un espoir, un cadeau que je peux lui faire, et qu’elle ne retrouvera jamais avec simplement de l’essence de vie.


- Je suis chaud pour t’accompagner et te seconder, ma poule, mais la Sphère ne m’intéresse plus. J’pense qu’elle ne m’a jamais intéressé en fait, mais elle aurait pu m’apporter une mort honorable. Or, j’ai encore des choses à faire dans ce monde. Merci pour les bandages, je te rembourserai quand j’aurai repris ce qui m’appartient de droit ! Fini de rire, Diavolo va bientôt rentrer dans le grand jeu des connards, des salopes, des sous-êtres et des soumises !


Je me lève et je gueule dans la caverne, bruyamment, pour saluer le nouveau Seigneur que je suis.


- URA URA URA URA URA URA URA URAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !
Contenu sponsorisé
Re: Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10]

Heigh ho, on rentre du boulot ! [Diavolo & Ayn - Event Sphère du Soleil nuit N°10]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sujets similaires
-
» Trouver le Soleil parmis les bambous [Drasur & Markus - Event sphère du Soleil nuit N°1]
» Et la lumière fut ! [Event sphère du soleil - Nuit 3 avec Markus.]
» On rentre dans une arcade, ça tourne mal! [Sao et Blanche]
» Wagon 3 [Blanche, Mysto et Diavolo]
» Les héros dont personne n'a besoin ( PV Diavolo )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Corbeille V2 :: RP :: Royaume Steampunk :: Royaume des Nains-
Sauter vers: