Paradis, mon oeil ! [feat Blanche & Florian]

Vous êtes sûr de vouloir aller là-bas mon grand ? C'est pas un endroit très commode...

Oui, ne vous en faites pas pour moi, je sais me défendre.

L'argenté c'était couché assez tôt au fond de sa cellule, n'ayant rien fait de bien intéressant encore une fois il espérait se rendre dans un endroit inconnu, découvrir un autre royaume.
Il avait atterri au milieu de la deuxième zone, proche de la mer, il voyait une île au loin avec comme un cratère, il y voyait là sa prochaine destination. Il embarqua sur le premier bateau de pêcheur lui donna de l'EV pour l'emmener sur l'île.

Je me dois quand de vous informer, cette île est jolie mais c'est son seul atout. Il y a des activités pas nettes qui s'y font, contre la nature elle-même !

Siegfried tira, avec excitation, sur ses gants pour mieux y loger ses doigts, il était intrigué par ce genre de description, en fait cela le motivait encore plus pour y mettre les pieds. Non seulement l'île était belle mais en plus des choses s'y passer, finalement il n'allait pas s'ennuyer toute la journée.


Vous semblez apprécier l'action, vous êtes un explorateur ?

Plus ou moins, je multiplie les activités, j'aide les gens parfois, et je chasse les bêtes qui rapportent aussi.

Les activités du voyageur n'étaient pas fixés, il faisait ce qu'il voulait, mais pour avoir de l'argent, son meilleur moyen de gagner sa croûte était de chasser. Le bateau du pêcheur accosta sur l'île, Siegfried remercia son taxi et posa les pieds sur le sable, battu par les faibles vagues qui terminaient leurs courses. Le soleil, au plus haut dans le ciel, frappait fort sur le petit bout de paradis, sa lueur pouvait légèrement déstabiliser les individus qui ne portaient pas de couvres-chefs. Sa tenue n'était d'ailleurs pas vraiment adapté à la température, ni à une activité de plage, c'était dans son fidèle accoutrement noir qu'il était venu sur l'île et il regrettait déjà de ne pas avoir pensé à une autre tenue.

Ma foie peut-être qu'un jour je serai célèbre pour ma tenue absolument pas pratique en été ...

L'autodérision était l'une de ses qualités qu'il avait acquit en refoulant ses excès de colère. A première vue cette île était comme beaucoup d'autres, dans le monde réel, parce qu'à Dreamland tout les lieux sont uniques. Palmiers, sables chauds, forêt tropicale, un paradis pour tout les vacanciers, mais elle n'était pas déserte. Cris d'oiseaux, d'ours peut-être, et aussi plusieurs autres sons méconnaissable par l'allemand. Siegfried se posait une question : " si c'était vraiment des ours qu'il avait entendu, comment pouvait-il vivre ici ?
Il se doutait que ça devait être un animal ressemblant vocalement à un ours mais dont ses caractéristiques lui permettaient de vivre dans un environnement tropical. Là où il eut un doute sur ce lieu ce fut lorsqu'un oiseau bleu de sept mètres d'envergure plongea du ciel pour se planter sur le sable, à 2 pieds du voyageur, les yeux de la bête étaient remplacés par des sortes de capteurs. "Activités pas nettes, contre nature ?" Siegfried y voyait plus claire, mais il ne souhaitait pas tirer de conclusion trop hâtive, il devait obtenir plus d'informations pour déterminer ce qui se passait réellement ici.

Arf encore un échec *active le talkie-walkie*, le sujet n°789 est un échec.  

Un homme vêtu d'une blouse blanche accourra vers l'oiseau, armé d'un cahier de notes et d'un stylo, il écrivait tout les détails de l'acte de l'oiseau.

*écris*Alors alors ... Déplacement verticale orienté de 30 degrés vers le sud en direction d'un individu de type humanoïde, non répertorié dans la base de donné...  description rapide : cheveux longs de couleur platine, taille voisinant le mètre quatre-vingt-dix, yeux cyan clair...Utile pour les test de phase 3 sur les sujets de type : aniwar  

Excusez-moi monsieur, qu'écrivez-vous à mon sujet ?

Vous semblez être suffisant pour faire quelques expériences avec nous, enfin plutôt une seule, quoique vous n'allez surement pas la finir enfin bref...Voulez-vous être un cobaye ?

Le contrôleur des mots eu un temps d’arrêt sur les propos du scientifique, il était complètement aveuglé par son travail qu'il avait à peine prêté attention à Siegfried, si ses intentions étaient mauvaises, il l'aurait massacré sans encombre, du moins c'était ce qu'il pensait.

Je vais devoir décliner votre proposition, je suis ici po-...

Allé pas le temps je suis en retard pour la suite...
Le scientifique sortit un taser trafiqué de sa ceinture qui prit l'argenté par surprise, il n'eut le temps d'agir qu'il fut assommé par l'intensité électrique de l'arme.

A son réveil il se retrouva dans une sorte de cellule aux parois vitrées, c'était la section des cobayes, des couloirs où se trouvaient plusieurs cellules avec différentes espèces.

Une prison, c'est bien ma veine...

Il remarqua que dans sa cellule se dormaient deux individus, deux voyageurs plus précisément, une jeune femme d'un âge similaire à l'allemand et un adolescent. Eux aussi avaient du être emmener ici par la manière forte, des cobayes forcés, c'était donc ça les activités qui effrayaient les habitants des royaumes proches, des expériences sur les êtres vivants, cela ne promettait rien de bon.

Hey madame, réveillez-vous, de même pour vous jeune homme. Disait-il en posant ses mains sur leur épaule, les remuant légèrement pour les sortir de cet état de sommeil.

Bien c'est un bon début, je m'appelle Siegfried. Et il semblerait bien que nous soyons coincés ici tous ensemble.

Blanche maugréa quelques insultes avant de se prendre la tête entre ses mains. C’était possible d’avoir des migraines aussi à Dreamland, alors ?

Comme premier réflexe, elle manqua de demander à peu importe qui l’appelait de la laisser dormir encore un peu, mais elle découvrit que ce n’était peut-être pas la chose la plus judicieuse à dire dans ce monde.

Chassant mollement la main qui la secouait doucement, elle grogna avant d’ouvrir les yeux, et constata avec surprise que ce qu’elle regardait était le plafond d’un établissement et non le ciel bleu de l’île paradisiaque où elle s’était retrouvée en s’endormant. L’invocatrice prit quelques instants pour se remémorer ses derniers instants avant de perdre connaissance. Elle se rappelait de la Blanche de la vraie vie qui s’était endormie en rêvant de cocotiers et d’îles exotiques, un fantasme d’enfant qu’elle aimerait réaliser une fois qu’elle serait riche et célèbre.

Puis, ensuite, la Blanche de Dreamland avait pris sa place, sur une vraie île tropicale cette fois. Il faisait beau, il faisait chaud, c’était un vrai décor de carte postale, si on omettait bien sûr les scientifiques en blouse blanche qui était un peu partout sur l’île. Au début, Blanche décida de les ignorer. Elle était sur une île, autant en profiter et passer un bon moment pour faire du tourisme, non ?

Elle avait alors entreprit de faire le tour de l’île, profitant des magnifiques paysages et essayant d’ignorer les individus gâchant tout cela.

Puis après, c’était le gros trou noir. Elle avait juste senti une grosse secousse dansle dos, et ensuite la voilà. Nom d’un chien, dans quoi elle s’était encore fourrée, elle ?

« Oui, oui, c’est bon, je suis réveillée… » Dit-elle en se massant le crâne. Blanche se redressa en position assis et continua de se masser le crâne. Une fois satisfaite, elle releva la tête et regarda l’homme qui l’avait réveillé. Un grand individu aux longs cheveux argentés. Blanche aurait pu être surprise, mais après son aventure au royaume miniature, ça ne la surprenait pas, au final. Elle leva un sourcil interrogateur, alors qu’elle remarqua une autre personne encore endormie qui leur tenait « compagnie » dans cet endroit.

« Mais t’es qui, toi ? Et lui, c’est qui ? Et on est où, là ? » Demanda Blanche, visiblement contrariée que son escapade ne se déroule pas exactement comme prévu. Sans laisser le temps à son compagnon de cellule de répondre, la jeune femme se leva et alla à une des vitres d’un air furibond et commença à frapper dessus, proférant des insultes qu’elle seule savait bien faire, à base de noms de fromages et d’oiseaux.
Une fois son large vocabulaire bien exploité, la jeune femme, ne recevant toujours aucune réponse, lâcha un « Merde » bien senti et donna un coup de pied dans la vitre, qu’elle regretta aussitôt, la douleur se répercutant dans sa jambe droite. Comme toute réponse, la jeune femme gémit et repartit avec les insultes.

Ça ne commençait visiblement pas très bien, ce voyage à Dreamland.

« C’est quoi x déjà… La forme c’est (a+a)x(b+b)… Bordel j’raconte quoi! Bon merde, j’rendrais pas ce devoir… Ou je tricherais sur Gwendoline... » Cracha Florian intrigué par son devoir de math, Finalement il décida de tout lancer par la fenêtre… C’est une image ! Et fonça se coucher après une longue journée d’étude. Rejoindre Dreamland c’était une bonne nouvelle qui rendait sa fin de journée beaucoup plus joyeuse. Ainsi dans le noir il retourna sur Dreamland.

Il se trouvait sur un petit îlot… Et il se souvenait d’avoir rencontrer un gros gorille, bagarreur comme il est. Florian déploya ses bras insectoïdes pour aller se battre. Malheureusement l’arrivée des camarades de ce gros gorille n’était pas d’accord et le jeune Fleshter fut forcé de fuir ~comme un kassos~ après une bagarre héroïque. Il se souvient s’être fait attraper par une sorte d’aigle géant avant d’être conduit sur une île étrange, d’ailleurs il se souvenait qu’on avait tenté de le balancer dans un volcan. Mais farouche jeune homme qu’il était s’est débattu et à fait une grosse chute, visiblement il résistait à beaucoup de chose sur ce nouveau monde. En plus d’avoir des pouvoirs il était super résistant, le pied quoi ! Le pauvre avait fait son atterrissage brutale sur la plage de l’île, et avait perdu connaissance.


Il ouvrit les yeux, une voix agaçante l’avait tiré de son sommeil. Wait c’est possible de dormir dans Dreamland ? On rêve à Dreamland ? Existe t-il un deep dreamland ? Genre quand tu rêve à Dreamland tu vas dans un Dreamland de Dreamland et ainsi de suite ? Peut-être que je vais trop loin…

« Ch’ui ou là ?! » Il releva les yeux pour observer un grand gars aux cheveux d’argents qui le secouait

-Pitié pas mes fesses… Pensa t-il en voyant ce grand gars étrange. C’était la deuxième fois que Florian voyait un voyageur autre que Markus.

« Attendez ch’ui dans une cellule !? MANDIBULA J’AI BESOIN DE TON AIDE ! » Hurla t-il cherchant peut-être à ce que comme dans un shonen la reine de son royaume puisse entendre sa voix pour venir lui porter secours. Rien, il passait juste pour un con. Il se releva doucement observant une jeune femme frapper contre des vitres.

Immédiatement il bondit pour s’éloigner de cet homme qu’il ne connaissait pas suivant les conseils sage de sa maman. Lui aussi sur le coup du stress commençaient à frapper comme un taré sur les vitres de sa cellule en hurlant comme un dératé qu’on le sorte d’ici. Peut-être devrait t-il utiliser son pouvoir ? Dans la panique il n’y pensait plus.

C'était la jeune femme qui se réveilla d'abord, elle semblait être de mauvaise humeur et ça se comprenait, elle voulait peut-être profiter de la plage paradisiaque, et non pas devenir une sorte de cobaye. Siegfried ne pu s'exprimer dès le moment où elle s'exprima, elle demanda qui il était, qui était le deuxième garçon endormi, puis sans attendre de réponse, elle se rua sur la paroi qui les retenait et se déchaîna dessus.

Aussitôt l'adolescent se réveilla également, il semblait surpris de l'apparence de l'argenté, cela pouvait se comprendre, rare sont les hommes avec des cheveux aussi longs, et même sa tenue pouvait paraître louche. Mais il paniqua lorsqu'il se rendit compte qu'il était enfermé, demandant l'aide de Mandibula, Siegfried pensait qu'il allait utiliser son pouvoir, en fait c'était plus une parole de détresse qu'autre chose. Alors que lui aussi se mit à frapper sa prison Siegfried ne pu s’empêcher de sourire à leurs attitudes, il aurait très bien pu agir comme eux si cette situation c'était produit lors de ses premières nuits.
Il se releva et attendit quelques minutes, le temps pour ses compagnons de cellule de se calmer par eux-même.

Je crois que cette paroi a eu son compte. Vous semblez ne pas être habitué à des situations, disons, contraignantes. Je vais être franc je ne sais pas vraiment ce qui va se passer, ce qui est sûr c'est qu'on est toujours sur l'île, et qu'on est là pour être utilisé... dans une ou plusieurs expérience. Nous ne pouvons briser cette prison, il y avait un gorille dans une cellule vers la gauche, il frappait de toute sa force mais cela n'a rien donné donc je doute que nous ayons un meilleur résultat. Ils l'ont emmené juste avant votre réveil, les scientifiques. Nous ne pouvons que patienter le temps qu'ils nous déplacent vers le lieu de l'expérience.

Dire à des jeunes de rester calme et patienter, vu leur tempérament c'était impossible qu'ils l'écoutent. Lui-même n'était pas vraiment rassuré d'être utilisé pour une expérience, ce qu'ils avaient fait à cette oiseau, il ne voulait pas que cela arrive à quelqu'un.

J'ai vu un oiseau, avant d'être emmené ici, il avait des capteurs à la place des yeux, et je dis bien à la place des yeux. L'hypothèse que je peux faire, c'est soit on subit le même sort, soit on test ces créatures, dans les deux cas il faudra s'enfuir avant que ça ne commence, parce que je n'imagine pas ce qu'ils ont pu faire d'autre.

Il avait pensé à quelque chose pendant que ses camarades frappaient comme des brutes, lui savait se battre, en tout cas il avait déjà vécue des situations compliqués et s'en était sortie, grâce à sa maîtrise de son pouvoir, que pouvait-il en dire d'eux ? Ils n'avaient peut-être jamais utilisé leurs pouvoirs, donc s'ils devaient se battre contre des monstres trafiqués, ils risqueraient d'y laisser leur peau.

Ce qu'on va faire, c'est se tirer avant que ça finisse mal pour nous. Cette cellule n'empêche pas d'utiliser nos pouvoirs, et il n'y a pas de caméra non plus donc on peut parler sans risque. Mon pouvoir consiste à écrire des mots qui ont des effets, je vais écrire un mot sous ma botte, lorsque les scientifiques vont nous faire sortir, j'en neutraliserai un. On se débarrasse des autres comme on peut... et après on cour, je ne sais pas où est la sortie mais on cour.

Il entendait les suggestions de ses camarades, créant son encre cyan, il inscrivit la rune de foudre sur sa botte qu'il n'activa pas. Ils semblaient être d'accord pour agir selon sa manière, et de toute façon il n'y avait pas des centaines de solutions, il était hors de question d'aider des hommes qui emprisonnaient des individus. Il entendait des bruits de pas, les scientifiques arrivaient, il faisait signe à ceux dont il ne connaissait même pas le nom de se comporter de manière non suspicieuse, la surprise était leur seule moyen de gérer ces fous.

Alors voici les sujets n°2121, n°2122, et n°2123. Ils seront utilisé pour le projet de notre client alors on les emmène en douceur ils sont précieux.  

Encore une fois ces scientifiques parlaient comme si Siegfried était un animal sans cervelle, ils devaient se prendre pour des seigneurs devant leurs sujets c'était déroutant.
Ils saisissèrent leur pistolet taser et ouvrirent la porte pour emmener les prisonniers, quatre individu pour les escorter. La chef devant ouvrait le chemin aux voyageurs qui étaient surveillés par les trois hommes armés. Ils se déplaçaient dans ce long couloir où les cellules s’enchaînaient, beaucoup d'animaux mais également des créatures et des voyageurs aussi étaient présent, en voyant cela Siegfried ne voulait pas s'arrêter à la simple idée de fuir, son instinct lui disait de faire autre chose, de libérer ces gens. Leur visage rempli de tristesse, les cicatrices d'un long passé de cobaye, cela suffisait à faire réagir l'argenté. Il regarda ses deux camarades d'un léger revers de tête puis absorba la rune qu'il avait sous le pied obtenant l'aura de foudre.
Il se retourna vers le scientifique juste derrière lui et saisit la main qui tenait l'arme. Il libéra son aura dans ses mains pour paralyser la main du scientifique puis il passa le bras par-dessus son épaule pour le mettre au sol. Il voyait les deux voyageurs en faire de même, puis se tenant face à la scientifique, seule et sans défense, Siegfried demanda aux voyageurs de ne pas la blesser.

Vos actions sont contre natures, vous kidnappez des individus pour leur faire des choses horribles. Laissez les partir, ouvrez les portes de ces cellules et on vous laisse partir.
Si c'est ce que tu demandes sujet n°2121, *prend le talki-walki* Ouvrez les cellules ... oui toutes les cellules, le projet évolue !

Ce qui semblait être un acte héroïque se transforma en cauchemar quand Siegfried remarqua que les créatures étaient toutes transformés pour obéir aux scientifiques, les yeux blancs, la démarche boiteuse, ils étaient zombifiés.

Eh merde c'est pas bon... on cour, vite ... faut sortir d'ici.

C'est ainsi que les voyageurs coururent, poursuivies par des monstres zombies !

Voyant que son combat acharné contre un vitre ne donnait visiblement rien, même malgré l’aide de son deuxième compagnon de cellule, lui aussi réveillé, Blanche ne s’attarda pas et fini par abandonner sa folle idée de détruire la vitre.

Elle s’assit en tailleur sur le sol et écouta attentivement l’argenté parler, exposant leur situation et leur probable futur :

« Woh, woh, woh ! » Protesta Blanche, « Moi, j’ai pas signé pour ça en tuant ces abeilles, je suis pas ici pour souffrir, ok ?! Je sais pas ce que ces gens nous veulent mais clairement, je ne suis pas d’accord avec ça ! »

Sa « non-envie » d’être utilisée comme expérience redoubla lorsque l’homme exposa ce qu’il avait vu avec l’oiseau plus tôt :

« Non ! Double non ! On dirait le début d’un mauvais film ! Je ne veux pas finir avec des lasers à la place des yeux, je les aime trop pour ça ! La seconde solution, la seconde solution. On. Se. Casse ! »

Semblant écouter sa supplication, l’homme expliqua son plan, ainsi que son pouvoir. Il semblait plus expérimenté qu’elle et ce n’était pas plus mal, la panique et le stress qu’elle était en train de subir était loin d’être bon pour elle, et elle n’arrivait pas à réfléchir correctement. Eventuellement, elle pourrait en blesser quelques un avec ses dards, voire même, toucher quelqu’un avec son dard paralysant, mais il faudrait déjà qu’elle ne panique pas.

Bon okay, elle s’était déjà retrouvée dans des situations pas commodes (elle repense aux horribles rats du Racao et grimaça) mais là, c’était différent, elle ne voulait pas se retrouver à être un cobaye pour des scientifiques fou à la docteur Frankenstein ! Elle était trop jeune et trop jolie pour ça !

Alors que le plus âgé de la cellule eut fini de se préparer, les hommes en blouse blanche arrivèrent et parlèrent des trois voyageurs comme s’il s’agissait de petits rats de laboratoires (ENCORE DES RATS, ils la suivaient partout ! Pensa Blanche).

Il était encore trop tôt pour agir, la menace des  gardes armés était encore bien trop grande pour qu’elle puisse oser tenter une approche offensive. Elle pourrait bien en mettre un à terre (et encore, elle n’en était même pas sûr, on était à un autre niveau que les rats du Racao), mais le temps qu’elle réussisse hypothétiquement ce fait d’arme, elle se serait déjà fait tuer, probablement.

Elle n’osait même pas regarder les autres prisonniers, eux aussi victimes d’horribles expérimentations. Si Dreamland est supposé être le pays des rêves, elle était en train de voler ne plein cauchemar !

Alors qu’elle se morfondait, l’homme argenté libéra son pouvoir, signe qu’il était temps d’agir. Sans vraiment réfléchir, elle invoqua un dard, et l’enfonça dans la jambe de son adversaire avant de lui asséner un coup de poing en plein visage. Alors que le garde s’effondra à terre, gémissant de douleur, Blanche fit de même, mais en se tenant le poing. Mais quelle idée avait-elle eut de faire ça, hein ? Ca faisait un mal de chien !

Mais au moins, ils avaient la situation en main ! ils tenaient en joue la scientifique, et en plus, ils allaient pouvoir partir ! Génial non ?

Mouais. La loi de Murphy, vous connaissez ? « Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera mal. » Ah ben putain, ils n’étaient pas déçus sur ce point.

Bien sûr, les autres prisonniers étaient libres eux aussi. Mais bien sûr, c’était devenu des zombies et ils voulaient les attraper.

Un putain de film de merde, cette histoire.

Ne cherchant pas à en savoir plus, Blanche courut avec ses deux autres compagnons d’infortune, visiblement un tout petit peu contrariée :

« Nom de dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d’enculé de ta mère ! » hurla-t-elle à plein poumons, « T’en a d’autres des idées de génie comme ça ?! Non, vas-y, au point où on en est, je suis toute ouïe ! Je veux pas mourir bouffé par un monstre zombie, on est pas dans un jeu vidéo ou dans un film d’horreur bien cheap ! La fille ne mourra pas, je peux te l’assurer ! »

A ces mots, Blanche invoqua une dizaine de dards et les lança derrière elle sans regarder. Bien que la plupart ratèrent, quelques-uns purent se loger dans deux monstres, les faisant tomber à terre. Ceux-là, bien qu’ils ne furent pas K.O, seraient ralentis quelques secondes, c’était déjà ça.

« Ok… Je me calme… Je me calme ! » Hurla comme un con Florian voyant que les coups sur la vitre visiblement blindée de la cellule ne marchaient pas. L’idée d’activer ses pouvoirs pour le moment ne l’avait pas piquée une seule depuis qu’il était coincé avec ces deux voyageurs, l’argenté décida de prendre les commandes du navire et d’exposer un moyen de fuite. Florian se laissa glisser le long d’une vitre très lentement toute en pleurant sa liberté.

- Hello darkness, my old friend. Chantait son cerveau alors que Florian venait d’être mit dans un aquarium comme une vulgaire fourmi. Le pauvre, tout jeune déjà coupé de ses ailes de la liberté !

« C’est drôle, moi aussi j’ai croisé un oiseau… Et il voulait me bouffer ce bâtard ! J’espère qu’il est pas le coin j’crois qu’il aime bien l’odeur de ma chaire ! » Hurla légèrement terrifié Florian avant de se calmer pour écouter encore une fois le plan de l’argenté. Visiblement la cellule ne nous empêchait pas d’utiliser leurs pouvoirs, sur le coup Florian se sentait vraiment con ! Avec sa force de bourrin il aurait juste eu à donner un bon coup de poing pour exploser cette foutue vitrine ! En un tour c’était joué ! Il lâcha un rire nerveux en se frottant les cheveux.

« Ha ha ! Ah bon ? J’pensais que ça bloquait nos pouvoirs... Au passage mon nom c’est Florian» Dit t-il en riant nerveusement, visiblement Siegfried était un vétéran de Dreamland ! Sa reine lui avait dit qu’il y avait des vétérans dans son genre ! Mais c’était la première fois que Florian en rencontrait un de ses propres yeux et décida de lui faire confiance ! Non, il n’avait aucune envie de finir comme Adolfo Reindhard sur Dreamland. Mais une cicatrice reste sur Dreamland ou pas ? C’était la question qui traversait actuellement le crane de Florian, il savait déjà que la mort était possible, si cela arrivait le voyageur ne serait plus un voyageur. Perdre le droit de rester à Dreamland… BRRR PAS QUESTION PUTAING ! Déjà que c’est chaud de se faire emprisonner, alors même dans ses rêves ! Pas question que Florian termine comme un cobaye en train de se disséquer  !

Ensuite des scientifiques venaient d’arriver devant les cellules prêt à embarquer les ‘’cobayes’’. L’argent était prêt pour mettre son plan à exécution et Florian aussi était chaud pour la baston !

« Activation ! » Hurla t-il se prenant encore pour un héro de shonen. Il sentait ses muscles se développer partout dans son corps, ses bras grossirent légèrement explosant les manches de sa veste. « Balle de fusil à l’action. » Murmura t-il, à peine la porte venait de s’ouvrir que le vieux se mit à l’action. Florian aussi d’un magistrale coup de poing du droit il envoya un scientifique dans un mur avant de taper un magistrale sprint suivant ses compagnons d’infortune ramassant un des pistolets taser d’un scientifique au sol, il pourrait servir.


« Liberté nous voilà ! » Hurla t-il alors qu’il courrait comme un dératé pour enfin retrouver ses ailes, peut-être avait t-il parler trop vite, car un grognement l’interpella. Les cellules sur les côtés et derrière eux s’ouvraient lentement pensant que les autres voyageurs et créatures avaient été libérés…

« D...D...Des zombies ! » Cria Florian accélérant, il courrait pour sa vie cette fois et surtout grâce à son pouvoir que son sprint était plus rapide que jamais.

« Putain ! Putain ! Putain ! Putain ! Nous sommes dans un royaume cauchemar ! C’est quoi s’bordel ! Cette zone n’est pas censé être safe ! » Ok, c’est le moment ou il faut trouver une galerie… Pourquoi? Pour fuir… Ou se réveiller !

« Comme par hasard j’ai oublié de mettre mon réveil à coup sûr ! » Se plaignait le jeunot , bordel de merde ! Dire qu’il serait plonger dans un remake de the walking mélangé à du Dead space avec le laboratoire bien glauque… Moi j’vous dis ! Florian c’est pas Duck ! Il va se faire mordre comme une merde et terminer en un vulgaire zombie ! Rip Kenny au passage tu étais un grand homme. Yup Florian c’est fait la série des Twd avant de venir ici, drôle de coïncidence ?

Des longs couloirs, trois voyageurs, des créatures sans cerveaux, c'était le début d'une histoire de mauvais goût. Panique générale dans la team voyageur, Siegfried se répétait qu'il était con, Blanche pestait, et Florian se rappelait qu'Eden Island n'était pas une île paradisiaque. Ce qu'ils avaient derrière eux, les créatures, étaient composées de plusieurs espèces : à la fois animales avec des tigres à dents de sabre, ours, singes mais aussi des habitants de royaumes comme des créatures chats, d'autres des royaumes élémentaires, des chauves souris. Il était donc impossible pour les fuyards de se retourner pour faire face à leurs poursuiveurs, Sieg y avait pensé, mais il savait très bien qu'il ne ferait pas le poids seul, et avec deux individus à surveiller, il préférait encore courir. Les projectiles de Blanche partaient dans tout les sens, elle pouvait lancer des dards, certains finirent leur course dans un mur mais d'autres touchèrent les spécimens, ce qui retarda l'avancé de la horde.

Un cul-de-sac...

A force de tourner dans différents couloirs de manière totalement aléatoire, la chance ne sourit pas aux voyageurs et ils rencontrèrent un mur dans leur dernier virage. Impossible pour eux de faire demi-tour, les zombies les suivaient à la trace. Siegfried commençait à perdre patience, exaspéré par la situation il marcha vers le dernier espoir du groupe, une porte. Il regarda Blanche et Florian, il essayait de rester positif mais quelle était la probabilité pour que cette porte mène vers l'extérieur de l'île ? Une porte large sans aucune indication, cela semblait être un piège mais ils avaient surement plus de chance de vivre à cela plutôt qu'à une horde de créatures trafiqués.

Tant pis on y va.

Il actionna l'interrupteur et la porte coulissa, d'un pas engagé, Siegfried passa devant, se rendant dans une pièce très large, décoré uniquement d'un blanc brillant digne des films de science fiction. L'un des murs possédait une vitre, impossible de voir à travers, en fait du point de vue du voyageur d'argent, il était impossible de déterminer qu'une parois était transparente de l'extérieur, ajouté à cela l'absence d'aération, cette salle était la prison parfaite, à moins qu'elle était destiné à pire. Siegfried avait des doutes sur la nature du lieu, et pendant sa réflexion la porte par laquelle lui et ses camarades étaient passés c'était subitement refermé.

J'ai un mauvais pressentiment.

Après avoir dit cela un haut parleur qui n'avait pas été perçu par l'allemand crépita, puis une voix féminine fut audible :

Vous pensiez vraiment pouvoir nous échapper ? Nous ne sommes pas dupes, ceci était une partie de notre plan. On va maintenant tester vos capacités de survie en combat, avec ceci.

Un bruit d'air fut entendu, comme une machine sous pression, un sas sépara brutalement Siegfried de Blanche et Florian, et avant même de se retourner, un mur blanc lui faisait face, il ne savait donc pas si les deux autres voyageurs étaient ensembles ou eux aussi séparés l'un de l'autres.

Bien commençons avec ceci, envoyez les trois cas de catégorie 3 !

Le sol devant le contrôleur des runes se leva, de la forme d'un cube, une cage qui retenait un voyageur, apparemment lui aussi avait le cerveau retourné car il agissait bizarrement, à la manière d'un mort-vivant. La cage s'ouvrit, laissant le détenu libre de ses mouvements, il sortit rapidement de son emprisonnement avant de s'arrêter juste devant Siegfried. Surpris, celui fit un pas de côté, il vit des plumes se poser au sol, et deux ailes c'étaient glissés dans le dos du voyageur.

Gh- gah- ha- hé- éh- lacérer !

Longues griffes à la places des ongles, bec pointu remplaçant la bouche, pupilles de faucon, le prisonnier était un morpheur oiseaux et les expériences menés sur lui boostait ses capacités. Mais cela n'impressionna pas le voyageur d'argent, qui était plus inquiet par la situation de ses camarades que la sienne.

Je vais essayer de te sortir de là, mais ça risque de faire mal.

Vie de merde, rêve de merde, nuit de merde !

Blanche voulait juste profiter du soleil de l’île, par se retrouver dans un remake de The Walking Dead ! Elle ne pouvait pas juste être tranquille non ?

Cependant, alors que leur perte fut représentée en un cul-de-sac, l’espoir, lui, apparut sous la forme d’une porte, seule échappatoire possible de cet enfer.

Espoir, espoir, c’était un bien grand mot dit bien trop vite, tout compte fait.

C’était évidemment trop beau pour être vrai, la porte était bien sûr un piège et maintenant, voilà que Blanche se retrouvait seule, séparée de ses compagnons d’infortune, incapable de savoir ce qui allait l’attendre.

L’invocatrice l’apprit bien vite, alors qu’une voix féminine annonça la couleur, « 3 cas de catégorie 3 ». A ces mots, une cage apparut du sol devant Blanche, dans laquelle était enfermée une de ces monstruosités. Quelle horreur ! Elle allait se retrouver seule devant ça ?! Hors de question ! Laissez-moi sortir, et retourner à ma plage, s’il vous plait !

Le zombie (Oui, c’était totalement un zombie, il avait l’air aussi débile qu’un vrai) était une créature mi-humanoïde, mi-piaf, et au regard qu’il lançait à Blanche, c’était certain qu’il ne voulait pas l’inviter à dîner (elle n’aurait pas accepté de toute manière).

La cage s’ouvrit et le truc se lança sur Blanche, qui se jeta sur le côté par réflexe.

« Aaaah ! Mais va-t’en ! » Hurla la jeune femme en reculant contre un mur, terrorisée, « Je ne veux pas combattre ces trucs moi ! Je veux sortir ! Vous m’entendez ? Je veux sortir et profiter de tout sauf de cette île, finalement ! » Ajouta-t-elle en direction du haut-parleur.

Elle ne reçut évidemment pas de réponses et le monstre, loin de vouloir lui laisser du répit, s’élança vers l’invocatrice, ses griffes bien sorties, qui touchèrent leurs cibles, le bras droit de Blanche. La jeune femme poussa un cri de douleur. La vache, ça faisait mal ces conneries ! Elle comprit bien vite que si elle ne faisait rien, c’était elle qui allait mourir. Mais elle avait aussi des principes ! Elle n’allait pas tuer le zombie devant elle. Surtout qu’il n’a pas dû naître comme ça, le pauvre ! Et ça reviendrait à commettre un meurtre, non ?

Paniquée, elle fit apparaître un dard paralysant et le lança dans la jambe du mort-vivant, qui se retrouva donc avec un membre immobilisé, pendant quelques temps, ce qui laissait un petit moment de répit à Blanche pour essayer de ne surtout pas paniquer, et de ce sortir de ce guépier.

Mais son adversaire n’avait pas l’air de vouloir abandonner, et se traîna pour attraper la jambe de la voyageuse, qui poussa un cri strident et lança son pied dans la tête du zombie. Cela eut pour effet de calmer la créature, parce qu’elle renonça à attaquer Blanche pour un moment.

Profitant de ce moment de répit, la jeune femme alla frapper contre le mur.

« J’espère que l’un de vous à une solution, parce qu’à part continuer de taper ce truc, je vois pas comment m’en sortir, moi ! »

A force de déambuler dans les couloirs du complexe scientifique à toute vitesse, le trio semblait s’être bien fait couiller et s’était retrouvé dans un cul de sac. C’était très très mauvais surtout avec les zombies qui arrivaient avec la folle envie de venir croquer un morceau de cerveau.

« Oh bordel ! C’est la fin et j’ai même pas trouver Edenia ! Seigneur de la chance de Dreamland, si tu existe fait nous un p’tite faveur s’teuplait ! » Pria Florian ! Et miracle ! L’argenté semblait avoir trouvé quelque chose, en l’activant une porte venait de s’ouvrir, immédiatement le trio y rentra afin d’échapper aux morts vivants derrière eux.

La porte donnait sur une grande salle toute blanche, un peu comme une salle d’opération dans les films SF que Florian regardait souvent avec sa mère. Et comme l’avait dit l’argenté cette salle n’inspirait rien de bienveillant et respirait surtout la méchanceté. Le dreadeux ne voulait pas imaginer ce qu’avait bien pu subir les créatures dehors et ceux qui avaient séjourne ici pendant un moment.  « Peut-être que faire un trou dans le mur peut arranger les choses ? Quelqu’un aurait un pouvoir bien bourrin ? » Demanda Florian qui dans la panique avait lui même oublier qu’il possédait un don. Mais au moment ou il s’en rendit compte et qu’il allait l’utiliser. Quelque chose de gigantesque vient séparer les voyageurs afin de les isolés. Et une voix féminine prit la parole.

« Va te faire foutre grognasse ! » Hurla le dreadeux qui semblait ne pas trop apprécier cette île paradisiaque, il était seule avec lui aussi un zombie dans sa cage. Un pauvre voyageur qui avait malheureusement servit de cobaye pour ces monstres qui observaient tout depuis leurs salles de contrôle via des caméras et parlaient avec des micros.

« Bordel ch’ui en rogne... Vous voulez voir un vrai morpheur à l’action ? » Le dreadeux prit une grade inspiration concentrant toutes son énergie dans ses bras.

« Activation ! » Hurla Flo’, ses bras commençaient à grossir de manière impressionnante dévoilant une musculature puissante et une sorte de squelette interne recouvrit immédiatement ses bras. Par ailleurs ses antennes semblaient beaucoup plus imposantes. Le zombie fonça vers Florian qui d’un seul jab du droit l’envoya dans le décor.

« Désolé mon pote, mais je n’avais pas d’autre choix ! » Dit basané avant de se tourner vers le sas qui le séparait de ses camarades. Sous cette forme sa force était incroyable ! Et avec plusieurs coups de poing enchaîné il réussit à défoncer la structure qui séparait les voyageurs.


« Ayaaaa ! Le pouvoir de la fourmi ! » Hurlait t-il en rejoignant le sas de Blanche, sans perdre de temps il s’élança vers l’autre structure esquivant avec soin le zombie paralysé de la jambe. La dernière construction qui abritait Siegfried semblait beaucoup plus résistante. Le dreadeux se concentra et cracha de l’acide sur le mur histoire de le fragiliser un peu avant de le défoncer d’un massif coup du gauche.


« Cassons nous vite ! Hey l’argenté ! Grouille pas de temps à perdre ! »

« Hey ? » Un nuage blanc commençait lentement à prendre la zone. Et quand Florian, qui fit lentement le compte remarqua que l’argenté avait disparu. Il se mit à paniquer. Car, faut pas se mentir. C’était lui qui avait les plans ! Florian, et l’autre fille était encore des débutants dans ce monde onirique. Le morpheur Fourmi, en voyant donc l’ancien quitter ce monde, se retournait lentement vers Blanche en affichant un visage qui montrait clairement qu’il n’était pas dans son assiette. « Il… Il est ou, le grand… ? » Il, levait lentement ses yeux afin de regarder par dessus les épaules de la jeune femme. Trouvant donc au loin, des zombies qui commençait à s’affoler, et surtout. Le morpheur aigle zombifié qui était censé se battre contre Siegfried. Il n’avait pas encore remarqué Blanche et Florian. Et dans un rugissement de rage en déployant ses ailes. La créature s’envola afin de percuter le plafond avec brutalité. Cette chose répéta l’opération encore, et encore. Jusqu’à ce que ce dernier se fissure. Chose que les scientifiques derrière leurs vitrines n’avaient pas envisagé. Puis, une voix résonna à travers un haut parleur.

« Euuuh… Le secteur D Vient de perdre toute son énergie. » Dit cette voix, une voix masculine.

« Non… Utilisez les réserves de secours pour garder les cages fermées. » Répondit une voix féminine.

« Je ne peux pas et… Ils arrivent ! Ahh ! Non, pas le visaaaaAAge ! » Ce fut les dernières paroles de la voix masculine, avant que les lumières de tout le complexe ne s’éteigne. L’obscurité régnait dans la zone. « C’est trop tard pour dire que j’ai peur du noir... » Dit Florian qui se penchait vers Blanche, il arrivait à sentir sa présence via les antennes qui pendaient devant son front. Une particularité cachée des fourmis encore une fois. Le jeune Morpheur, se mit lentement à sourire. Un faible sourire qu’elle ne pouvait pas distinguer, puisque le groupe était dans le noir. L’obscurité n’était pas la seule chose qui faisait peur à Florian, c’était également le râle interminables des zombies, et surtout du zombie paralysé à la jambe qui se rapprochait lentement de la jeune femme, pour lui toucher le mollet.

Florian, lui s’éloignait doucement. Arrivant presque à se repérer, jusqu’à rencontrer brutalement un mur. Après, avoir percuté une structure. Enfin ce qui semblait être un bouton d’après Florian vu ce qu’il venait de se passer. Le Fleshter, recula lentement. En entendant alors un énorme bruit, comme celui d’un générateur qui se mettait à démarrer. Ce vrombissement au début, ne le rassurait pas. Il s’attendait à ce que cela explose. Et commençait à dire adieux dans sa tête à ce merveilleux monde, alors qu’il n’avait même pas encore visité Sboobland. Une voix robotique, fit sursauter Florian.

« Activation des générateurs de secours. »

Puis, de faible lumière se faisait voir sortant des murs. Sûrement les lumières de secours. Et spectacle, beaucoup plus effrayant. C’était le fait qu’autour du duo. Toutes les cellules avaient été ouverte. Des cadavres jonchaient le sol, ceux des scientifiques qui observait Blanche à Florian à travers ces vitres. Karma ? Pas sur ce coup, c’était vraiment horrible. Florian, se retourna pour essayer de retrouver sa partenaire. Remarqua derrière elle, un autre zombie. C’était, celui qui avait mangé un gauche du morpheur.

« Derrière ! Derrière…  Toi !» Toute cette horreur retournait l’estomac de Flo’. Qui se mit encore une fois à cracher une matière gluante et corrosive jaune en direction du premier zombie, un tir manqué qui atteignit le mort qui voulait croquer les chevilles de l’abeille. Sa peau, déjà fragilisée ne résistait pas à l’acide formique, et commença petit à petit à voir son crane fondre. Dans un hurlement de dégoût du morpheur. Maintenant, c’était à la voyageuse de s’occuper de l’autre zombie. Car Florian, en crachant de l’acide à son niveau. Se retrouvait dans un état second pendant un cours laps de temps.

Une fois, qu’il avait reprit. Il se redressa afin de regarder lentement autour de lui, à travers la vitre qui le séparait des chercheurs.

« Hey ! Je crois que j’ai trouvé un gars encore vivant. » Hurla Florian, qui se rappelait que ces choses étaient guidé par le son. En effet, au loin à travers la vitre. Le duo pouvait voir un homme qui se relevait lentement. C’était une créature des rêves tout à fait normal. Qui présentait de nombreux signe de morsure sur son corps. Sentant ses dernières heures arriver, il s’approcha lentement de la vitre.

« Vous ! Vous êtes des voyageurs… Nous… Nous ne pouvons pas laisser cette arme sortir du complexe… Il faut…. Il faut que vous le… Vous trouvez… Le bouton d’auto… DeStru-ARG ! » Il se tordait brutalement de douleur, en portant ses deux mains vers ses tempes. Une énorme veine se mit à gonfler sur son front. Des hurlements de douleur de plus en plus puissant prenait la zone, tandis que le scientifique se mit à gesticuler devant le groupe. Crachant des salves de sang depuis sa bouche. Un spectacle horrible. Il tomba raid mort au sol. Le processus de décomposition fut, rapide aux yeux de Florian qui n’avait vu ça qu’autre dans des jeux, et dans des films. Car, immédiatement, le scientifique trouva un teint pâle, et de nombreuse nécrose se formait sur son corps. Jusqu’à qu’il ne se relève brutalement en grognant comme un bête et en frappant de toutes les forces qui lui restait contre la vitre. Florian, sursauta et recula en manquant de glisser sur le corps du zombie qu’il venait de faire fondre.

« Il… Il faut partir d’ici... » Marmonna faiblement Florian à Blanche.

Le fait qu’elle se fasse rejoindre par l’un de ses compagnons d’infortune fit reprendre un peu espoir à Blanche. Certes, il y avait toujours un zombie à moitié vivant dans la partie où elle était isolée, mais au moins, ils étaient deux pour s’occuper de ce problème des plus épineux. Mais l’unique problème, c’est qu’il était trois. En insistant bien sur le « était » car en effet, le troisième voyageur avait disparu. Est-ce qu’il venait de se réveiller en sursaut en les laissant tous les deux dans leur merde où elle était en train de rêver ?

Mais ce n’était pas le moment de se concentrer sur ça, parce que d’autres problèmes bien plus importants attendaient les deux compères restés coincés dans le monde des rêves, alors que l’un des voyageurs zombifié commençait à vouloir se barrer de là et que pour couronner le tout, une panne de courant bien (ou mal, dépendant des points de vues) placée ne vienne plonger tout le complexe dans le noir. Alors là, Blanche commença un peu à paniquer. Elle était dans le noir, avec un zombie encore vivant, en témoignait son râle, qui était prêt à la manger toute crue et oh mon dieu est ce que c’était ça qui venait de lui toucher le mollet ? Avec des réflexes qu’elle ne se connaissait pas, Blanche fit un bond en arrière qui se termina contre un mur. Se prenant la tête entre les mains, Blanche gémit de douleur, oubliant un instant l’apocalypse qui se déroulait devant elle (enfin, elle supposait, le manque de lumière ne lui permettant pas vraiment de distinguer ce qui se passait.)

Enfin, tel un élément scénaristique bien placé, les générateurs de secours se mirent en marche, permettant aux voyageurs d’y voir un peu plus clair avec la faible lumière que cela leur donnait. Cela donna à peine le temps à Blanche de reprendre ses esprits avant que son compagnon d’infortune ne la rappelle à l’ordre lui hurlant de se retourner. Il fallut quelques seconde à Blanche pour comprendre la teneur de cet avertissement, quelques secondes qui pourrait lui être fatale car le temps qu’elle se retourne, le zombie lui avait déjà sauté dessus, la faisant chutée. Ne se rendant pas compte de ce qui était arrivé au zombie voulant la croquer quelques minutes auparavant, toute l’attention de la voyageuse s’était reportée sur son attaquant qui tel un bon jeu vidéo de zombie, lui avait sauté dessus pour la croquer toute crue. Cependant, Dreamland n’était pas un jeu vidéo et là, pas de QTE pour s’en sortir, mais uniquement la force de ses bras contre celle du zombie, ce qui était, vous l’admettrez, beaucoup plus compliqué. Avec ses pieds, elle tentait de repousser le zombie tout en utilisant ses mains pour retenir ses bras qui tentaient de la griffer. Impossible donc pour elle d’invoquer ne serait-ce qu’un seul dard pour apprendre au zombie à ne pas attaquer de jeunes demoiselles.

Mais Blanche commençait à sentir ses forces se réduire et la bouche du zombie commençait à se rapprocher dangereusement de la peau de Blanche, alors que les cris de cette dernière ne l’effrayaient guère. Alors qu’elle sentait ses dernières heures arrivées, elle tourna sa tête sur le côté en espérant ne pas avoir à voir le zombie lui donner sa morsure fatale qui ne la transformera pas en vampire sexy mais plutôt en une masse de peau pourrie qui ne voulaient manger que des cerveaux. Elle put alors voir le zombie qui voulait lui croquer les mollets complètement acidifié, son crâne en train de fondre de manière assez dégoutante. Une idée désespérée lui vint alors et essayant de se rappeler de ses cours de judo au collège, elle commençait à essayer d’utiliser la force du zombie contre ce dernier, essayant d’entamer un mouvement de balanciers, alors que la bave de cette saloperire commençait à tomber sur la joue de Blanche qui retint une grimace de dégout. Finalement, la force du désespoir l’emporta et Blanche finit par réussir à faire basculer la créature zombifié dans le crâne fondu de son ami et appuya dessus, complétement paniqué. Le zombie poussa des râles de protestation et de douleur pendant quelques minutes, confus par ce qui était en train de lui arriver. Une fois que son ennemi semblait avoir cessé de bouger, son crâne ne faisant qu’un avec celui de son compère, Blanche lui lâcha enfin la tête et recula, voulant s’éloigner le plus possible des deux corps fusionnés dans l’acide.

Elle était bien trop confuse et traumatisée par ce qui venait de se passer pour entendre ce que Florian disait. La seule chose qui la réveilla un peu de sa torpeur fut le nouveau zombie qui frappa contre la vitre. Maintenant, il fallait se barrer, vraiment !

Se relevant péniblement, Blanche put constater que la panne de courant avait permis l’ouverture des cellules et ainsi, pouvait leur permettre de sortir de leur prison. Cependant, cela voudrait dire qu’il y aurait encore plus d’ennemis sur leur route, c’était bien ce qu’il leur fallait tient.

« Je te suis… » marmonna Blanche, encore toute secouée par l’attaque, « Je ferai l’arrière garde, je suppose. »

Le morpheur fourmi, qui avait maintenant toute l’attention de l’autre invocatrice. Commençait à se sentir beaucoup plus rassuré. Car, c’est vrai qu’être deux dans ce genre d’apocalypse zombie, ça aide beaucoup. L’esprit mal placé de Florian, allait faire une blague bien déplacée. Mais, Florian le bon chassa cette idée de son esprit. Par peur d’instaurer un malaise bien profond entre le groupe, qui peut-être. Tuerait les zombies.

« Bon… le scientifique voulait qu’on retrouve un bouton d’auto-destruction. Mais qui met encore des bouton d’auto-destruction dans leurs bases en 2018 ? » Marmonna doucement Florian en direction de Blanche. Mais, le vrai problème dans cette histoire, c’était ou pourrait se trouver ce fameux bouton. Florian, décida d’avancer lentement en direction d’une zone complètement aléatoire. Dans l’espoir de trouver quelque chose de sympathique à se mettre sous la dent. Ou avancer dans cette fameuse quête qu’on avait confié au duo. Mais, alors que les deux avançaient dans les couloirs sombres de la structure métallique. Ils pouvaient entendre au loin plusieurs bruits. Des coups de feu, et des hurlements de douleur déchirant qui résonnaient comme par hasard en écho à travers les murs métalliques du complexe, renforçant l’effet de terreur qui prenait Florian depuis le début de cette sombre histoire.

Flo’, pensait lentement à s’enfuir et verrouiller ce complexe. Ça serait une bonne idée en vrai. Mais, les portes semblaient verrouiller, comme le témoigner une importante porte sur la droite que le dreadeux avait tenter d’ouvrir. L’ambiance sinistre continuaient de peser autour des deux voyageurs. Et un bruit massif résonnait cette fois en haut de leurs têtes. Comme si quelque chose de gros se déplaçaient dans les murs. Un peu à l’instar d’un Xénomorphe dans les films Alien. Immédiatement Florian aligna avec ça. Et se mit à soupirer, masquant sa peur de cette façon alors que ses jambes commençaient légèrement à trembler.

« He… Eh bien… Je pense qu’il faudrait mieux se dépêcher... » Marmonna doucement le Fleshter, qui avançait de plus en plus vite. Une démarche bien rapide de fuyard comme beaucoup connaissent. Et les bruits dans le plafond se faisait de plus en plus persistant. La créature suivait les voyageurs. Et à grande vitesse, un affrontement serait peut-être inévitable cette fois. Alors que des débris commençaient à quitter le plafond. Dans un important râle d’effort. Ce dernier s’ouvrit laissant alors tomber une sorte de créature zombifié avec des traits d’aigles. De la sueur commençait à perler le front de Florian qui ne savait pas quoi faire.

« Ok… On va devoir se battr... » Le Dreadeux fut coupé dans sa phrase, alors qu’une sorte d’ours monstrueux de Dreamland, déchira l’aigle d’un important coup de mâchoire au niveau du buste. Le voyageur changé tomba lourdement au sol sans vie. Et la créature, comme pour nous annoncer qu’on était les suivants, se mit à pousser un long hurlement de rage. Hurlement qui attirait les zombies.

« Par ici ! » Hurla Florian en direction de Blanche, alors que ce dernier se mit à taper un important sprint pour rejoindre l’autre bout du couloir. Et Mazette… La porte était fermée, et semblait bien résistante pour encaisser les attaques massives des deux voyageurs. Il fallait donc se creuser la tête, ou avoir de la chance pour trouver un interrupteur afin de rentrer. Florian lui, se mit à fouiller avec vitesse la zone autour de la porte dans l’espoir de trouver quelque chose. D’ailleurs, Blanche pouvait voir un interrupteur sur le mur opposé à Florian, alors que l’ours commençait à charger le duo dans des multiples hurlements de rage et de frénésie. La situation était tendue !

« Autodétruire l’endroit ?! » s’exclama Blanche, « Mais t’es dingue, j’espère ! Hors de question que je perde mon temps à chercher un crétin d’interrupteur alors que je pourrais le passer à sortir d’ici ! » Il était clair que Blanche n’avait aucune envie de s’amuser à effectuer quelques quêtes secondaires alors qu’elle était en plein danger de morts de voyageuse, elle qui était trop belle et trop jeune pour cela. Cependant, ne connaissant absolument pas l’endroit, elle suivit Florian, tout aussi perdu qu’elle dans les couloirs d’Eden Island. Le silence était oppressant, mais quand cette situation, le bruit l’était encore plus, car n’importe quelle source qui brisait le silence était source d’un potentiel danger de mort. Comme ces adorables bruits qui sortaient du plafond d’ailleurs. Effrayé, Blanche se recula pour se coller au dos de Florian, le contact de n’importe quoi qui n’était pas zombifié suffisait à rassurer la voyageuse.

Le bruit fort du plafond se détachant surpris l’invocatrice qui poussa un cri aigue alors que le voyageur aigle s’étala lamentablement sur le sol. Il resta quelques secondes là, sans bouger et Blanche aurait pu croire qu’il était mort de sa chute mais c’était bien mal connaître les zombies, honte à toi, Blanche ! Shame ! Utilisant Florian comme bouclier pour se protéger, Blanche regardait devant elle le zombie commencer à bouger de nouveau. Alors que Florian proposait de se battre, Blanche secoua vigoureusement la tête. Hors de question qu’elle affronte cette chose, elle l’avait dit, elle voulait partir d’ici !

La question d’affronter ou non le morpheur aigle fut vite éludée, alors qu’un autre zombie, cette fois un ours, écrasa le pauvre voyageur et en fini avec lui. Le bon côté des choses, c’est que le morpheur n’était plus un problème. Le mauvais côté, c’est que le problème était maintenant un ours. Un bon gros truc bien bruyant qui attirait les autres amis carnassiers vers les deux voyageurs.

Le grand et courageux Florian n’hésita pas une seule seconde, sprintant dans la direction opposée à l’ours, laissant Blanche en plan qui finit par elle aussi suivre le voyageur, encore plus terrorisée. Mais bien heureusement pour eux, ce fut une impasse qu’ils rencontrèrent. Bien joué ! En plus de cela, la porte semblait bien scellée et ne céderait pas sous les coups de Blanche et de Florian. Et bien sûr pour arranger le tout, l’ours avançait à grand pas vers eux. Ils étaient cuits, ils étaient finis…

Mais l’illumination, le miracle intervint alors que Blanche eut une idée. Elle se tourna vers Flo, un peu désespérée :

« Hey, euh… en fait je sais pas ton nom, mais on s’en fiche ! Lance ta bave radioactive sur la porte là, et pousse-toi sur le côté ! » Ordonna-t-elle. Son plan, le plan le plus foireux et désespéré qu’il soit, était de se placer devant la porte et de laisser l’ours lui foncer dessus comme un bon gros teubé, ce qu’il fit, d’ailleurs. La créature se rapprochait dangereusement de l’invocatrice qui prenant son courage à deux mains, se lança sur le côté au dernier moment, laissant l’ours continuer sa course droit dans la porte. Tout ce qu’il fallait espérer maintenant, c’était que ce plan fonctionne.

Le problème avec les ours, c’est qu’il sont gravement puissant. Du coup, Florian qui avait maté un tas de vidéo d’attaque d’ours et autre connerie du genre. Avait quand même sacrément peur de la bête. Blanche, qui ne semblait pas avoir vu le bouton sur le mur se mit à demander à Florian s’il ne pouvait pas cracher sa bave acide. Ce rp se passant bien avant les autres, il ne contrôlait pas encore cette technique !

« Florian, et.. Hein ? Oh non pas encore... » Marmonna le dreadeux, qui devait faire comme une fourmi pour régurgiter. C’est à dire porter sa main sur sa langue. Quelque chose qui marchait à cause de son hybridation. Le jeune Fleshter, après avoir fait cette action. Pouvait sentir quelque chose remonter brutalement son œsophage en le brûlant salement. Ses joues venaient de se gonfler, et il recracha brutalement tous le contenu de ses joues sur la porte. Il n’avait pas obtenu vraiment de changement visible, mais la porte venait bel et bien de se fragiliser légèrement. « Du coup on fait quoi maintenant… ? » N’ayant même pas eu le temps de demander une réponse. Un hurlement bien salé venait de déchirer la zone. Avant que l’ours qui était en train de charger ne s’avère être plus proche que prévu. L’ours surgit donc devant le duo qui se décalait en suivant le plan de Blanche à la dernière minute. Ils pourraient donc voir l’ours rentrer brutalement dans la porte blindée. Un trou venait de s’ouvrir au moment de l’impact, dans la zone ou l’acide avait été le plus concentré.

Mais problème, l’ours était maintenant coincé et bloquait le passage. Ça n’aurait pas vraiment été problématique en réalité, car ils auraient pu s’occuper de la bête de dos. En prenant soin de faire attention a ses griffes. Mais, le vrai problème… c’était l’armée de zombie qui suivaient l’ours. Cette fois, ils étaient vraiment coincé ! Florian qui reculait, avait percuté de sa tête le bouton qui était présent sur le mur. Et la porte commençait à s’ouvrir. Tirant alors sur le corps de l’ours coincé, jusqu’à le décapiter. Projetant alors les restes de la créature sur le duo.

« Aaah… affreux... » Au moment, ou Florian allait s’avancer vers cette fameuse salle qui était verrouillée. Les zombies derrière eux se mirent alors à courir en vitesse. Comme si ils pensaient en même temps et savaient ce que ce bouton représentait. Le morpheur activa sa transformation dans un râle de douleur. Sentant ses muscles se tonifier dans tous son corps lui offrant une force surhumaine. Immédiatement, Florian se saisit alors de plusieurs meubles autour de lui pour s’en servir de barricade. Barricade qui gardait en place en apposant ses deux mains contre celle ci.

« Vite… euh... » N’ayant également pas le nom de la voyageuse. « Invocatrice, il faut actionner le bouton ! » Cracha Florian qui commençait petit à petit à céder devant l’armée qui chargeait la porte.

Le plan de Blanche avait marché comme elle l’espérait finalement, comme dirait un grand sage, « All according to the keikaku ! ». Mais bien évidemment, les choses ne vont jamais selon le Keikaku, car le keikaku est une sale race. En résumé, l’ours avait bien réussi a défoncé la porte, mais voilà que cet abruti était maintenant coincé dans la porte qui était supposé les mener vers la sortie ! Mais quel boulet ! Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà que la horde de zombie que l’ours avait attiré rejoignait des deux compères !

Alors que Blanche se demandait comment penser à une île paradisiaque avait pu d’un coup se changer en une apocalypse zombie, Blanche tourna le regard vers son compagnon et poussa un cri horrifié alors qu’à la place, il y avait une espèce de fourmi géante. Mais dans quel rêve avait-elle atterri ?! Elle resta complètement amorphe sur place, alors que son compagnon, actif, amassait tout ce qu’il pouvait trouver afin de construire une barricade de fortune, qui n’allait malheureusement pas tenir longtemps si Blanche ne faisait rien.

Le voyageur fourmi l’interpella plusieurs fois pour qu’elle revienne totalement à elle, lui intimant d’appuyer sur le bouton qui allait ouvrir la porte leur permettant de se sortir de cette situation. L’adrénaline d’une horde de zombies prêt à les croquer tout crus lui fit comme un coup d’électricité dans le corps et Blanche fonça vers le-dit bouton, le frappant tellement fort qu’elle crut un instant qu’elle allait le casser.

Bien que ralentie par la présence d’un cadavre d’ours, la porte laissa un espace suffisamment large pour que Blanche et Florian puisse passer. Par contre pour l’hygiène, il faudra repasser, car cela signifiait se faire recouvrir de sang d’ours. Mais entre se faire dévorer et être recouvert de sang, le choix de Blanche fut vite fait et elle fonça dans l’interstice de la porte, non sans avoir averti son compagnon de mésaventure qu’il fallait partir.

Une fois couverte de sang, mais de l’autre côté de la porte, Blanche se mit à courir droit devant elle, oubliant Florian pendant un moment. Elle puait, elle était sale et en danger de mort et tout ce qu’elle voulait c’était se réveiller maintenant ! Mais sa course-poursuite fut coupée court alors qu’en face d’elle, une autre horde de zombie déboulait devant elle. Elle et Florian étaient maintenant cernés de devant comme derrière. Affolée, elle jetait des coups d’œil aux alentours, dans l’espoir de trouver une échappatoire. Mais il n’y avait rien. Dans l’affolement et le désespoir de ne pas mourir aussi bêtement, Blanche saisit avec dégout le bras du morpheur qui l’avait rejoint et s’enferma avec lui dans une salle avant que la horde de les rejoigne. Bientôt, les bruits des coups contre la porte se firent entendre et elle n’allait pas tarder à être brisée. Mais cela leur laissait un peu de temps pour souffler. L’invocatrice se colla contre un mur et se laissa glisser, profitant du peu de temps de répit que les deux voyageurs avaient réussis à arracher aux zombies.

« Mais on va faire quoi, on va faire quoi ! » Se plaignait-elle alors que les zombies tambourinaient à la porte. Il était hors de question pour elle de les affronter, elle n’était définitivement pas de taille contre une horde, même avec l’aide de l’autre voyageur.

« Ah oui, je t’ai rien dit, mais moi, c’est Blanche. » Dit-elle entre deux pensées paniquées. « Et maintenant, on fait quoi ? »

La situation venait de mal tourner, vraiment. Alors que Florian tentait de toutes ses forces de bloquer l’accès de la salle aux zombis approchant, Blanche se barraient après avoir ouvert l’une des portes, celle qui avait tranchée l’ours en deux. « Parfait, maintenant il faut que j’arrive à bloqu… » A peine il avait commencé prononcer sa phrase,qu’il fut alerté par les bruits de pas du départ en quatrième vitesse de Blanche. Florian commençait vraiment à paniqué, les morts-vivants gagnaient petit à petit du terrain et commençaient lentement à repousser le morpheur. «  Pourquoi moi seigneur ! » Hurla Florian en train de se morfondre sur son futur sort, il voyait déjà son corps se faire déchiqueter entre les mâchoires infectes et putrides de ses cadavres ambulants. Alors qu’il semblait toucher le fond. Blanche venait de faire demi-tour pour le tirer en arrière. La barricade venait de s’écrouler, et les zombies comme une nuée tentaient à leurs tours d’arriver vers eux en adoptant des postures presque bestiales. Blanche pouvait également le remarquer, c’était comme si ces créatures s’adaptaient, une dizaine d’entre qui avaient peut-être été autrefois des morpheurs araignées se mirent à poursuivre les voyageurs en grimpant au plafond. « Ugh… J’veux qu’on s’tire d’ici en vitesse. » Un souhait qui portait malheur, puisque visiblement la seule sortie fut bouchée par une autre horde de zombie.

Blanche prit l’initiative de placer le groupe en sécurité à l’abri des zombies. Mais peut-être pour un cours moment, car les zombies tambourinaient contre la porte avec force, leurs faims étaient grandes et ils voulaient manger des voyageurs. Blanche paniquée se tournait vers Florian, qui également était paniqué. « J’en sais rien merde ! Le chercheur voulait qu’on fasse sauter l’installation, mais je ne sais même pas ou nous sommes. » Un peu plus loin, une voix venaient de se faire entendre. Une voix féminine.

« Chut… je crois que j’ai entendue des zombies. » Dit cette fameuse voix féminine, une autre venait également de ce faire entendre, celle d’un homme. Une voix un peu étourdie et légèrement ridicule : « Mathalia j’ai peur. »

« La ferme Rondal. » Enchaînait la voix féminine. Florian, qui était rassuré d’entendre des survivants s’avança légèrement vers les voix s’en parler à sa partenaire. S’engouffrant dans la salle, une faible source lumineuse pouvait se faire voir au fond. « Hey Blanche ! J’ai trouvé quelque ch...brrrrrrrrrrrrrr » Une lumière bleue éclairaient la zone, et des étincelles frétillaient de manière violente dans le dos de Florian qui venait de se manger un putain de coup de taser. Il se mit à convulser sur place bien brutalement, avant de retomber lourdement au sol en perdant ses attributs de fourmi. Le pauvre morpheur fourmi ne pouvait plus bouger et surtout, il était salement sonné. La jeune femme qui venait de le taser, se retournait en direction de l’autre présence à savoir Blanche, puis l’analysa. Un petit chercheur un peu rond approchait également. « Mathalia, je crois que ce ne sont pas des zombies. Ils ressemblent à des voyageurs. » La femme qui semblait bien plus courageuse que l’autre chercheur s’avança en direction de Blanche, pointant son taser sur elle si jamais :
« Que faites vous ici, c’est de votre faute ce bordel ! J’en suis sûre. Saleté de voyageur. » Si le duo allait devoir affronter des zombies + des chercheurs un peu fou. Ça allait vraiment pas le faire.

Le jeune Florian Fleshter, en train de convulsé au sol après avoir encaissé un choc électrique assez brutal, la chercheuse regardait doucement donc en direction de Blanche alors qu’elle tendait son taser vers son corps prêt à s’en servir.


L’agent de sécurité petit de taille teh une pile, avançait lentement en direction de Florian afin de vérifier si ce dernier était toujours en état de se relever. Car fallait avouer que le choc avait été très méchant pour Florian : « Merde… Il n’a pas l’air de se relever, tu l’as salement foudroyé. J’crois qu’il est paralysé. » Dit donc l’homme en relevant la tête en direction de la scientifique qui avait l’air de s’en foutre royalement, car c’était un mauvais moment de panique assez… critique. Elle était plus concentrée sur les mouvements de l’invocatrice de dard, et… des bruits contre la porte les zombies qui menaçait de céder.


« Réponds voyageuse! » Hurla la chercheuse, mais c’était trop tard. La porte venait de salement s’ouvrir laissant une vague de mort vivant arriver brutalement en leurs directions. Le petit gars de la sécurité hurla avec férocité : « Attrape le dreadeux comme bouclier vite ! » Mais le karma avait encore une fois utilisé sa fausse ceinture gucchi pour fouetter leurs culs… Florian venait de disparaître en se réveillant… La cause… ? L’adolescence les zamis.

« Merde... » Dit doucement le dreadeux en se redressant sur son lit… Il allait enchaîner par la suite sa journée assez banale en gardant un souvenir assez amère de son aventure sur Dreamland… qu’allait t-il se passer pour ce royaume, comment Blanche allait t-elle s’en sortir… Par quoi avait été réveillé l’argenté… ? Tout ça avait chamboulé son esprit pendant une grande partie de sa journée, jusqu’à qu’il rentre chez lui en accompagnant un de ses potes.


« Hey gros ! J’ai choppé le compte Netflix de ma tante, t’es chaud on se fait une soirée on matte The Walking dead ? » Florian s’apprêtait à donner une réponse positive à son camarade, mais il avait des flash comme un vétéran de la guerre.


« Non gros, je suis pas trop chaud. »

« Mais mec, tu m’avais dit que tu kiffais grave les zombies. »

« Non, la vie ch’ui pas trop chaud cette fois gros. »

« Mais… 14 balles l’abonnement et tu veux pas venir, t’as quoi contre les zombis mec ? »

« J’ai dit non ! »

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