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J'aime les licornes et leur jolie corne [Finie]

Céd
Ligue M
Céd
Pouvoir : Invocateur de trous
Messages : 211
Localisation : Digne-les-bains
J'aime les licornes et leur jolie corne [Finie] Ven 12 Jan - 13:00

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Modèle créature | Edgar V


J'aime les licornes et leur jolie corne [Finie] 18010810114896147


Surnom: Canasson
Sexe: Asexué (mais forme humaine masculine)
Âge: Plusieurs millénaires
Royaume : Apatride mais crèche à Fantasia pour le moment
Activité : Vagabond ou chevalier errant, selon votre romantisme
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Pouvoir: Héritage des licornes (morpheur licorne, perception de la vérité)
Objet magique: Petit carnet rouge du Grand Guide (rang D) : Petit carnet hanté par un esprit qui adore les histoires. Il est souvent à jour sur l'actualité de Dreamland et peut servir d'informateur en échange de récits riches en action. Edgar y consigne ses aventures, afin d'obtenir du carnet des pistes concernant les emplacements des cornes qu'il recherche.

Légendaire Claymore des Héros au Chomedu (la LCHC) (rang C) : Une claymore résistante mais qui peut quand même se casser, dont la lame est émoussée. Elle ne tranche pas mais peut briser des os ou un crâne.
Alignement : Chaotique neutre avec un fort penchant pour le bien
Objectifs : - Récupérer tous les éléments de sa corne pour revenir une licorne complète.
- Faire le bien à grande échelle, et selon sa conception du bien.
_____

Demande de PR : 42 (inconnu au bataillon, sauf pour des soudards avinés)
Demande de PP : 17 000
Plaît-il ?



Description


Licorne ou homme, pas besoin d'heaume quand on est beau

Plus grande que la majorité des chevaux, la licorne mesure deux mètres au garrot pour plus d’une tonne de muscles et d’héroïsme. Autrefois, sa robe était d’un blanc qui n’était pas sans rappeler l’intensité de la lumière et on le remarquait aisément sur les champs de bataille. Tel le cheval d’un certain magicien, sa vision redonnait espoir à ses alliés et faisait naître la confusion dans l’esprit de ses ennemis. À présent, sa robe est laiteuse et sa crinière est sale et épaisse. Il en dégage un parfum, mélange de musc, de cinnamome, de sang et cendre. La licorne n’hésite pas à se ruer dans la bataille et à salir sa jolie robe. Une tache en forme de croix plutôt rougeâtre se trouve en haut de sa tête, là où trônait jadis sa corne dont elle était si fière.

Sous sa forme humaine, Edgar a une apparence à peine moins voyante. Avoisinant le mètre quatre-vingt-dix, sa musculature semble sculptée dans la roche. Ses deltoïdes menacent de prendre leur envol mais l’ensemble reste harmonieux et laisse présager une habilité certaine dans le maniement des armes.

Son arme est une claymore dont la lame, émoussée, brise plus facilement les os qu’elle ne tranche les corps. Cette particularité ne vient pas d’une négligence mais du désir d’Edgar d’éviter, autant que possible, de prendre la vie de ses ennemis. Il préfère semer sur son passage des corps inconscients plutôt que des cadavres. L’acier est d’un blanc aussi immaculé que l’était la robe de la licorne, et Edgar la nettoie avant et après chaque séance d’entraînement, soit plusieurs fois par jour.

Le visage d’Edgar est grand et expressif, comme celui d’un vieillard qui s’émerveille encore de la vie. Il a le teint hâlé des voyageurs infatigables qui marchent des jours sous le soleil et ses yeux clairs portent un regard vif sur son entourage. Son front ample et large semble présager d’une certaine ouverture d’esprit. Ses cheveux, fournis, sont rejetés en arrière à la manière des samouraïs tandis que sa barbe se compose de deux tresses, comme chez les vikings. Edgar prend soin de son apparence et n’hésite pas à s’inspirer des guerriers dont il admire la bravoure sur le champ de bataille.

Sa démarche est assurée et alerte, et ses gestes sont posés. Si ne pas vieillir a enseigné une chose à Edgar, c’est de prendre son temps. Il ne se précipite pas et évite les efforts inutiles, même si son endurance n’a rien à envier à un cheval de trait. Les cimetières sont remplis de gens pressés.

Sa voix est grave et forte. Il n’a jamais besoin d’hurler pour se faire entendre. Son timbre, mélodieux, n’est pas sans rappeler sa nature féérique. Son esprit vif lui permet de s’exprimer avec aisance et de ne pas chercher ses mots. Il utilise peu d’abréviations, ce qui donne à son élocution un côté inhumain et vieillot.

Ni homme, ni bête, une volonté de fer, un vrai héros

Edgar se voit comme un vieux singe à qui on n'apprend plus à faire la grimace. Un singe porteur de cicatrices qui ne se laissera plus jamais avoir. Il garde donc une certaine distance avec les inconnus et pèse ses mots en toutes circonstances. Même avec ses amis, il semble toujours dans la retenue, comme porteur de secrets non partageables sous aucun prétexte.

Il s'exprime parfois de manière alambiquée et certains pensent que c'est pour se donner un genre. C'est surtout pour éviter de dire des mensonges, directement ou indirectement. Mentir a un prix qu'il ne souhaite pas payer, puisqu'Edgar est capable de déceler les mensonges tant qu'il dit la vérité.

Il laisse l'orgueil d'être la créature la plus intelligente à d'autres. Pareil pour la force, l'adresse, la résistance, la vitesse ou la sagesse. Edgar a conscience de n'être qu'une poussière dans le continent de consciences qui constitue Dreamland. Mais c'est une poussière plurimillénaire, qui dispose d'une volonté propre. Pas une volonté de péon, ni même de chevalier. Celle d'une créature qui a tout perdu, : sa patrie, son pouvoir, l'estime de ses paires. D'un être qui reste sain d'esprit malgré un enfermement millénaire, avec l'incapacité de faire autre chose que cogiter.

Il n'est toutefois pas resté indemne de cette expérience et est devenu claustrophobe. Il peut tout de même rester dans une pièce sans être trop angoissé, tant qu'elle comporte des ouvertures et qu'il sait où se trouve la sortie. Il envie la capacité des humains à vaincre leur peur pour en faire un pouvoir, il rêverait d'être capable de s'évader en toutes occasions.

Lors de sa captivité, il s'est occupé en passant en revue sa longue existence, les lieux visités, les créatures rencontrées. Il a ainsi une grande connaissance de la géographie et de la géopolitique du monde des rêves d'antan et un intérêt poussé pour les changements qu'il y a eu entretemps. Il s'entend donc plutôt bien avec les créatures anciennes et capables de satisfaire sa curiosité.

Quand Edgar est nerveux ou se trouve dans un lieux clos, il gratte le sol du pied ou du sabot gauche. Il adore manger des morceaux de sucre et seul le royaume sucré pourrait mettre sa volonté à rude épreuve. Il aime bien l'herbe, aussi, mais que sous sa forme de cheval. Toujours sous cette apparence, les odeurs de pucelles l'attirent. Bizarrement, lorsqu'il prend forme humaine, c'est les pucelles que son odeur attire.

Sa plus grande peur, c'est d'avoir à rentrer dans le Labyrinthe pour récupérer des morceaux de sa corne.

Il est capable de se remettre en question et de changer d'avis, et n'hésite jamais à peser le pour et le contre avant de prendre une décision. Il ne souhaite pas reproduire les erreurs du passé, sans pour autant rester hanté par lui. Son objectif à court terme est de récupérer sa corne. Son objectif à long terme est de découvrir ce qui ne va pas à Dreamland, et d'y remédier.

Il n'est pas du genre à jouer les paladins et à sauver n'importe quelle pucelle en détresse. Cependant, il ne passera pas son chemin si sa route croise celle d'une personne en danger, à moins d'avoir une bonne raison.


Histoire


Pouvez-vous m'indiquer où se trouve le plus proche morceau de ma corne ?

Wow, wow, wow. Attends, tu débarques et tu poses ta questions, tranquillou pipou. À sec, sans lubrifiant ? Ta maman t'a pas expliqué ce que sont les préliminaires ?

Je m'appelle Edgar. J'ai entendu dire que l'esprit qui habite ce carnet est un médium capable de retrouver les personnes disparues. Est-ce bien vous et pourriez-vous faire de même avec un objet rare ?

Non mais mec, t'arrives à lire ou mes réponses sont écrites trop petit ? Je te demande de donner davantage de caresses avec ton stylo, là ça chatouille à peine. Dis-moi un peu d'où tu viens, c'que tu fais... Bref, raconte moi ton histoire, bordel ! Te fais pas de sang d'encre, j'la garderais pour moi. Et si j'ai des pistes, je t'en ferais part. Deal ?

Je sens une perturbation dans la... hum... façon dont vous écrivez. Vous dissimulez quelque chose.

Roooh, ça va. On te la fait pas, à toi ! Je fais partie d'une conscience collective, le club des EBoucs. Aucune idée d'où vient le blaze, paraît que ça vient du monde des voyageurs. En tout cas, on aime bien s'raconter les histoires qu'on nous grave dans l'bide. Faut bien s'occuper, pas vrai ? D'ailleurs, un de mes collègues est tombé sur une nymphomane et elle raconte de ces trucs... Mais je m'égare, Edgar. Promis, je garderais ton histoire pour moi. Deal ?

Cette fois-ci, vous dites la vérité. C'est donc d'accord. Vous êtes certain de vouloir tout lire ? Il est fort probable que ce soit long.

J'aime quand c'est long, alors balance la sauce, Morray !

Pour commencer, autant vous dire qui je suis réellement. Vous me percevez peut-être sous les traits d'un homme mais je n'en suis pas un. Pas plus que je ne suis le cheval blanc dont je peux prendre l'apparence. J'appartiens à l'un des peuples les plus anciens de Dreamland, dont les représentants ont peu à peu été décimés au fil des siècles. Il s'agit de celui des licornes. Cette histoire, avant d'être la mienne, est tout d'abord celle de mon peuple.

Au commencement, il n'y en avait qu'une et elle vivait au beau milieu d'une immense plaine où elle pouvait galoper autant qu'elle voulait. Il y avait de nombreuses rivières à l'eau aussi pure que claire, et des papillons de toutes les couleurs embellissaient les cieux de leur vol majestueux. Partout où s'arrêtait sa course, des lumières de toutes les couleurs jaillissaient du sol et formait un arc-en-ciel. La Première Née, sans le savoir, avait un pouvoir d'évocation qui lui permettait de créer.

Elle ne vieillissait pas, ne tombait pas malade ni même de fatigue, ne ressentait pas la faim, ni même la soif. Mais elle s'ennuyait terriblement. Un jour, alors qu'elle buvait dans l'eau limpide d'une rivière, son sabot s'enfonça dans sa glaise et fit une profonde empreinte. Les anciens racontent qu'elle eut alors une idée : celle de créer des êtres à son image, afin de partager son paradis avec eux.

C'est ainsi que les premiers chevaux furent créés, son pouvoir permettant à la licorne originelle de leur donner vie. Elle les traita comme ses égaux et galopa avec eux, pendant de nombreux siècles. Mais si les chevaux lui ressemblaient, ils n'avaient pas ses dons. Ils n'étaient pas capable de traverser les siècles sans vieillir, tomber malade ou mourir. C'est ainsi que la Première Née découvrit le vieillissement, la maladie, la mort et la tristesse. Mais aussi l'amour, le désir et le partage, puisque les chevaux développèrent la capacité d'enfanter.

Elle se sentit de plus en plus isolée, alors qu'elle traversait les générations sans prendre une ride. Son paradis était un fardeau pour elle, puisqu'elle ne pouvait le partager. Elle tenta donc de s'en débarrasser. Pour cela, elle se concentra comme elle l'avait fait pour insuffler la vie aux chevaux. Une boule se forma sur son crâne : plus elle se concentrait, plus la boule s'éloignait de sa tête, comme s'il s'agissait de l'incarnation de son pouvoir. En s'éloignant, la boule perdit de la largeur et c'est ainsi que la première corne fut créée.

La licorne finit par réussir à concentrer une grande partie de sa puissance dans cet appendice osseux. Et remarqua qu'il affectait son entourage : l'eau dans laquelle il était plongé semblait plus claire, les chevaux qui s'en approchaient en sortaient rajeunis. Ce changement était toutefois éphémère et, après avoir découvert l'espoir, la première licorne ressentit l'abattement et la fatalité.

Des siècles passèrent et une idée germa dans la tête de la licorne : peut-être y avait-il un moyen de rendre sa corne plus puissante afin d'affecter durablement son entourage ? Elle décida de rassembler toutes ses forces et de les concentrer dans sa corne. Son cuir et sa peau se desséchèrent et disparurent, tout comme sa chair : seuls restèrent sa corne et ses ossements.

On raconte que de ses ossements poussèrent les montagnes qui bordent les plaines. Et que sa corne se trouve profondément enfouie en dessous d'elle. Ce sacrifice exauça le vœu le plus cher de l'Originelle : toutes les cinq générations de chevaux, une licorne naissait.

Je fais partie de la cinquième génération. Les générations précédentes avaient découvert que leur monde était bien plus vaste que les plaines dans lesquelles ils gambadaient. Ils avaient découvert les éléments, la guerre, la richesse. Les traités de paix, la politique et la musique. Les ténèbres, et même la peur.

Les licornes avaient la capacité de partager leurs facultés de guérison avec les autres créatures et d'ainsi les guérir. La plus terrible des maladies ou le plus virulent des poisons ne pouvaient survivre à une semaine de traitement. Elles avaient également la capacité de charger ou de recharger en énergie des artefacts magiques. Toutes ses compétences en faisaient des alliés de choix et elles développèrent leurs connaissances du monde en échange de leurs services.

Bien entendu, certaines créatures tentèrent de s'en emparer par la force ou la ruse. Et même s'il est difficile de tuer une licorne, beaucoup de mes congénères succombèrent. Il fut rapidement découvert que le pouvoir des licornes provenaient de leur appendice et la chasse fut ouverte. Les licornes décidèrent donc de former un clan soudé, afin de se protéger. Elles prirent la décision de ne plus envoyer leurs consœurs explorer Dreamland.

Cette politique n'était pas la mienne. Dès que je fus suffisamment âgé pour réfléchir par moi-même, je décidais de partir à l'exploration de Dreamland, à la grande tristesse de mes congénères. Il m'arriva bien des déboires : le seigneur du royaume du feu se servit de moi comme d'une pile pour alimenter une machine capable de cracher des météorites à la vitesse d'un cracheur de noyaux pro, celui du royaume de la guerre tenta de faire fondre ma corne pour en faire une épée et celui de la luxure tenta de... Enfin bon, on aurait pu penser que toutes ces mauvaises expériences m'auraient mis du plomb dans le crâne mais elles ne firent que renforcer mes convictions. Si j'étais encore en vie et que je m'en étais sorti, c'était que j'avais raison, non ?

Lorsque je revins parmi mon peuple, je tentais de les raisonner mais sans succès. Ils considéraient que se cacher était notre meilleure chance de survie. Plutôt que de conclure de mon expérience qu'il était possible d'interagir avec d'autres peuples, comme par le passé, et de s'en sortir, ils tirèrent des conclusions qui ne me plurent guère.

Les licornes devaient se séparer et se dissimuler sous l'apparence d'un humanoïde. Ainsi, elles éveilleraient moins de soupçons et conserveraient leurs cornes sous l'apparence d'un objet banal. Toutes n'étaient pas d'accord mais les anciens avaient tranché et ce fut la fin de notre clan.

Le but de cette manœuvre n'était pas seulement de se dissimuler. Mon peuple ne se cachait pas seulement parce qu'il avait peur pour la vie de ses représentants. Il se dissimulait car il craignait que nos cornes tombent entre de mauvaises mains et que cela perturbe l'équilibre de Dreamland. Ainsi, toutes les licornes, moi y compris, durent faire le serment de protéger notre corne au péril de notre vie et de ne jamais la transmettre.

Je suis un parjure car je n'ai pas honoré ma promesse. Je ne sais pas si des licornes ont survécu à tous ces siècles de guerres, de trahisons et de massacres. Tout ce que je sais, c'est que la marque en forme de croix sur mon crâne est la preuve de ma trahison. Si j'en croise une, elle sera en droit de me provoquer en duel et de mettre fin à mon existence.

Je vais vous raconter comme cela s'est passé. J'avais choisi comme forme humaine celle d'un guerrier et je m'étais intéressé de prêt au maniement des armes. Je trouvais qu'il n'y avait pas plus romantique que de conquérir sa liberté et de se battre pour elle à l'aide de sa lame. C'est ce qui m'a trahi.

Etant devenu une sorte de chevalier errant au service du bien, je libérais un jour les esclaves d'un marchand. L'un d'eux, qui ne devait avoir qu'une dizaine d'années, me supplia de l'aider à sauver sa famille, à la merci d'un terrible tyran. L'innocence et l'honnêteté que je sentais en lui me conquirent : elles se faisaient de plus en plus rares dans ce royaume perpétuellement ravagé par la guerre et je ne la percevais que chez les nouveau-nés. Les persécutés, aussi malheureux soient-ils, étaient souvent avides de vengeance, de revanche ou de pouvoir.

Mais lui semblait au-dessus de tout ça. Il nourrissait des idéaux de justice, au point qu'il en semblait simplet. Par certains aspects, il me faisait penser au jeune idéaliste qui était parti à la conquête du monde, persuadé que tout le monde n'en voudrait pas à sa corne. Je décidais donc de le former au maniement des armes et il se révéla un élève aussi appliqué que doué.

C'était tout simplement un génie, et ça en devenait écœurant. Alors qu'il était issu de l'une des familles les plus modestes du royaume de la guerre, il apprenait en quelques mois ce que j'avais mis plusieurs dizaines d'années à maîtriser. Il fut rapidement meilleur que moi, sauf si j'utilisais les pouvoirs de la corne. Mon enseignement dura cinq ans et je tentais de ne pas l'étouffer avec mes propres idées. Je voulais qu'il soit capable de faire ses propres choix, et j'étais fier de lui comme d'un fils.

Ce fut difficile pour moi de l'envoyer délivrer, seul, une famille qui n'avait rien fait d'autre pour lui que de le vendre comme esclave. Mais c'était nécessaire à son passage à l'âge adulte. Le village où vivait sa famille était sous la domination d'un seigneur de guerre, vassal du seigneur du royaume. Un être tyrannique, sournois mais une excellente lame. Mon élève s'en débarrassa en quelques passes, libéra le village, initia un mouvement de rébellion à l'encontre du seigneur cauchemar de la guerre et revint me voir pour me demander d'en faire part.

Il était toujours aussi sincère à mon égard mais ses mains étaient à présent pleines de sang. J'aurais dû percevoir le danger, mais je n'ai pas été sage. Je savais que le seigneur cauchemar de la guerre était un être tyrannique et avide de conquêtes, à l'instar de feu son vassal. Une menace pour Dreamland et un être bien trop puissant pour moi, pour mon élève ou même pour son armée.

Mais je savais également qu'en cédant mon pouvoir à mon élève, lui et son potentiel latent m'éclipseraient. Si je me comparais à une luciole, lui serait le Soleil. Cette idée m'effrayait et me fascinait à la fois. Et puis, il y avait dans cette notion de don de soi, de sacrifice, un romantisme qui m'obsédait. Je me pensais l'égal de la première licorne, capable de faire passer le bien commun avant son propre désir. Je ne me rendais pas compte qu'en agissant ainsi, je ne faisais qu'assouvir un caprice et satisfaire un égocentrisme que je n'assumais pas pleinement.

Je transférais mon pouvoir dans la corne et je la lui cédais, après qu'il m'ait fait la promesse de ne jamais blesser ou tuer des innocents. J'avais perçu la vérité dans ses propos et cela m'avait conforté dans ses intentions. Je pensais avoir le contrôle total de la situation et c'est mon orgueil qui m'a perdu.

La lame née de ma corne se modifia afin de répondre aux besoins de son propriétaire. On raconte que nos cornes sont le catalyseur de la volonté et des désirs qui habitent ceux qui la manient. Ce gosse était un puits sans fond de désir, le diamant dissimulé dans une poignée de boue. Les soldats qui l'affrontaient finissaient par gonfler nos rangs et son nom fut rapidement synonyme d'espoir pour le peuple opprimé. Lorsqu'il arriva aux portes de la forteresse de Kratos, le seigneur cauchemar de l'époque, son armée faisait trembler les montagnes.

Mais il n'en avait pas besoin.

Sa lame tranchait dans la pierre la plus résistance comme dans du beurre, et pouvait se transformer en arc-en-ciel pour frapper telle la foudre un homme situé à plusieurs milliers de mètres. De plus, sa dextérité et sa vitesse faisaient paraître lourdauds et maladroits les meilleurs guerriers du royaume de la guerre. Le seigneur cauchemar était bien plus fort et résistant, mais il ne frappait que le vide ou nos soldats... Et mon disciple, ou plutôt devrais-je dire mon maître, finit par l'abattre et prendre sa place.

Pendant un temps, le royaume fut pacifique et, malgré que ma puissance ait grandement diminué et soit dérisoire en comparaison de celle de ses autres vassaux, Optimus me garda comme conseiller. Il unifia son royaume et instaura une paix en employant la force lorsque c'était nécessaire.

Mais au fil des siècles, sa perception de qui était innocent et de qui ne l'était pas changea et, en conséquence, son comportement également. Il se mit dans le crâne qu'il ne pourrait faire régner la paix dans Dreamland qu'en l'unifiant et que les dommages collatéraux étaient nécessaires. Je tentais de le raisonner, en vain. Il finit par se méfier de moi, voire à me mépriser. Je lui rappelais l'enfant modeste qu'il avait un jour été. J'étais donc une menace pour l'être qu'il était devenu, Optimus Mayor, le premier d'une longue dynastie. Il me confia donc à l'un de ses alliés de l'époque, le seigneur du royaume des glaces, et le chargea de ne pas me tuer mais de m'emprisonner éternellement.

C'est ainsi que je me retrouvais prisonnier d'un bloc de glace tout en restant conscient, pour près d'un millénaire. Je préfère ne pas m'attarder sur ce passage, où j'ai eu le temps de regretter mes choix puis de les accepter et de réfléchir. Je fus libéré l'année dernière, lors de révolution de succession initiée par Frost. Le seigneur précédent libéra tous les prisonniers, dans l'espoir de créer une diversion pour battre en retraite, mais il fut mis à mort par sa successrice et je pus profiter de l'agitation pour m'enfuir.

Quitter le royaume des glaces ne fut pas une partie de plaisir, surtout sans posséder la moindre arme. Je galopais de nombreux jours et de nombreuses nuits afin de mettre le plus de distance entre mes anciens geôliers et moi. J'avais réussi à garder mon intégrité mental durant toutes ces années d'enfermement mais en être libéré m'avait fait goûter à l'espoir. Il n'y avait pas soupe plus cruelle et la peur d'être de nouveau enfermé me fit traverser toute la troisième et seconde zone, pour finir par arriver à Fantasia. Là, je trouvais refuge dans une petite auberge et, après avoir dérouillé quelques soudards un peu trop avinés, j'ai été exempté de faire la plonge pour obtenir le droit d'y séjourner.

Le tenancier est un homme bon et honnête, incapable de se servir d'une arme mais avec des vertus dont peu de rois peuvent s'arroger. J'ai été séduit par son honnêteté et sa vivacité d'esprit et j'ai fini par lui raconter une partie de mon histoire. Il a eu du mal à me croire au début mais une démonstration des capacités que j'ai conservées a suffi à le convaincre, et il a décidé de m'aider. Il m'a instruit des bribes de l'histoire des royaumes de la guerre, qu'il tenait de marchands de passage.

J'appris ainsi que la dynastie d'Optimus avait prospéré et qu'Optimus était mort depuis longtemps, tué des mains de ses fils. Le reste de l'histoire, je la découvris par moi-même, au fil des siècles, en traversant Dreamland à la recherche d'ermites et de sages disposés à m'éclairer sur le sujet. Beaucoup étaient des charlatans mais ma capacité me permit de les découvrir sans peine. L'un d'eux m'apprit que la lame d'Optimus avait été enterrée avec lui car il avait répandu les rumeurs qu'elle transformerait en pucelle quiconque la manierait sans son consentement.

Et vu que ses fils avaient choisi de s'allier pour l'éliminer tous ensemble (le poison ne marchant étrangement pas), ils n'avaient pas suffisamment de testicules pour risquer de vérifier si la malédiction était vraie. En même temps, je peux les comprendre : en plusieurs siècles, Optimus ne m'a jamais dite une chose qui ne soit réalisée.

La lame fut ensuite dérobée par des pillards puis fondue, personne n'étant capable de déceler l'origine de ce métal qui la composait et qui semblait précieux.  Elle servit d'abord à orner des bagues, quand on lui découvrit des propriétés curatives. De nombreux souverains avaient coutume de plonger une bague ainsi faite dans leur verre, afin d'y éliminer toute éventuelle trace de poison. Puis on s'en servit pour orner les pommeaux d'épée, de calice, de colliers... Mon héritage s'est ainsi dispersé au fil des siècles et l'angoisse me saisit alors que j'écoutais le récit du médium. Comment allais-je pouvoir retrouver tous ces objets dont beaucoup avaient été certainement perdus au fil des siècles ?

Il me parla ensuite de vous, le carnet rouge du Grand Sage. Un carnet capable de détecter la présence de ce métal, pour peu que je lui en apporte un échantillon. Ou de m'informer des rumeurs du moment, comme de l'acquisition d'une nouvelle bague par une duchesse ou la présence d'un trésor mystérieux au fond d'un lac. Maintenant que vous savez tout de l'histoire, êtes-vous disposé à m'aider ?

HEIN ? EUH ? QUOI ? Désolé, j'me suis assoupi ! J'ai manqué beaucoup de choses ? Tu parlais d'une licorne qui s'faisait chier, j'crois. Un peu comme moi, quoi !

D'une, je perçois votre mensonge. De deux, je vais jeter ce carnet dans un lac de lave si vous n'avez pas l'intention de m'aider, même si c'est mal. Et comme vous le savez, je dis toujours la vérité.

Rooooh, ça va ! Tu plaisantes jamais, toi, t'as vraiment un balais dans le cul... T'es sûr que ta corne s'rait pas là, par hasard ? Et puis, même si je te dis où chercher, comment tu vas faire pour les récupérer ces morceaux ? T'as pas l'air si fortiche que ça, canasson !

Chaque jour, je me jette dans une rivière glacée pour me réveiller, puis j'en remonte le courant à la nage jusqu'à la succession de cascades qui se trouve à sa naissance, à plusieurs kilomètres de là. Ensuite, j'entreprends de gravir la paroi rocheuse derrière la cascade, dont les arêtes sont tranchantes et glissantes. Je ne compte plus les fois où j'en suis tombé mais, depuis un mois, j'arrive l'ascension du Mont aux Cascades de Fantasia en moins de quatre heures. Cela me permet de travailler mon adresse, mon équilibre, ma respiration et mon endurance.

Ensuite, dans une grotte dissimulée par une cascade où j'ai découverte l'épée qui pend dans mon dos, je communie avec les âmes des chevaliers qui s'y sont entraînés, en secret, à travers les siècles. Je me bats contre eux, en esprit, et je récupère peu à peu, les compétences que j'avais jadis. Puis, sous forme de cheval, je descend la montagne en sautant de versant en versant, en travaillant sur mon équilibre pour ne pas me briser les pattes. Et je percute avec force les roches que les multiples éboulements ont semés par-ci par-là, histoire de fortifier tout ça.

Je ne serais pas de taille face à un Lord ou même un Voyageur très expérimenté, mais je suis loin d'être faible et pathétique. Je vais récupérer chaque éclat de corne, jusqu'à redevenir une véritable licorne. Et ce faisant, je mènerais mon enquête pour prendre la température de Dreamland et statuer sur mon objectif à long terme.

Je vous donne l'occasion de m'aider à accomplir les objectifs que je me suis fixé, et j'ai apporté avec moi cette bague que j'ai dérobé à un marchand cupide et malhonnête. Elle contient un éclat de ma corne et cela devrait vous permettre de percevoir ce que je recherche.

Alors, préférez-vous le bien ou le feu ?

Ce putain d'entraînement épique, putain ! I'M ON FIREUH ! LET'S GO, CANASSON, VERS L'INFINI ET L'AU-DELA !

Plaît-il ?

Votre GPS est en train de se mettre à jour. Votre destination programmée est "le morceau de corne le plus proche". Dans 500 mètres, tournez à droite puis tournez à gauche.

Euh, carnet ? C'est toujours toi ?

Dans 500 mètres, tournez à droite puis tournez à gauche.

Il doit bien y avoir un volcan, dans ce pays de chevaliers, de fées et de magie.

NOOOOOOON, JE SUIS LÀ MON GARS ! Okay, deal ! T'appose ta signature, tu me racontes tes aventures, on se biture et on récupère ton exossature ! Mélange d'excroissance et d'ossature, moi aussi j'connais des mots complexes, Morray.

Je suis Edgar. Qui est ce Morray dont vous parlez tant ?

Derrière l'écran ?

Prénom ou pseudo : Edgar
Age : 42... divisé par 2, soit 21 ans
Comment as-tu connu le forum ? : 42
Connais tu Dreamland ? : 42
Depuis quand fais-tu du rp ?: 42
Pourquoi avoir choisi ce forum ? : 42
_____

Personnage sur l'avatar et l'oeuvre d'où il provient : 42 (Je sais vraiment pas, mais si quelqu'un sait, faites le moi savoir !)


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Larius
Ligue B
Larius
Pouvoir : La main gauche de Conan
Messages : 378
Re: J'aime les licornes et leur jolie corne [Finie] Ven 12 Jan - 16:50

Salut !

Bien, alors la lecture est assez agréable même si je suis pas fanat du style qui est parfois inutilement ampoulé et de la narration qui est un peu mollassonne. En fait ce qui est particulier c'est que le style est pas régulier. On alterne entre du phrasé très med-fan' et du parlé plus contemporain parfois ce qui fait sortir du récit. Il y a aussi que tu alterne entre une narration assez simple et efficace et une débauche de figure de style un peu too much par moment. Je me permet d'être assez critique sur le style en soit par ce que c'est toi, je sais que t'auras l'intelligence de bien prendre ces remarques pour améliorer ton style par ce que je sais que ça t'importe.

Sinon, le problème majeur de ta fiche, c'est que tu t'attaque à du gros contexte que tu maitrise pas. Du coup, je pense que tu vas devoir refaire ne bonne partie de ton histoire pour ne pas dire la totalité. Tu pèche aussi par le ton. En fait on dirait presque pas une histoire de DL, on dirait presque plus un truc sorti de n'importe quel univers de med'fan.

Déjà, la naissance des chevaux à Dreamland, c'est non pour le délire de la première licorne qui a enfanté les chevaux etc. Par ce que les chevaux c'est apparu à DL par ce que les hommes rêvaient de leur présence. Point ! Puis du coup ça voudrait un peu dire que les licornes sont les dieux des chevaux en un sens. bref, ça passe pas.

Et le plus gros morceau. La partie qui concerne les Mayor. En fait va falloir enlever par ce qu'en terme de Timeline c'est moyen par ce que les Mayor, c'est une dynastie qui date genre d'y a 3000 ans. En plus, en un sens, tu ridiculise un peu la chose par ce que en un sens, ta présence dans l'origine de cette dynastie sous-entend un peu : "en fait ils seraient rien sans une putain de corne de licorne." et ça, ça passe moyen.

En fait t'as voulu t'attaquer aux fondations d'un pan trop important du contexte. T'aurais vraiment dû nous consulter, nous demander ce qui était possible sur le coup par ce que là en fait, ça jure complètement avec le ton de la famille Mayor. Genre le premier des Mayor qui serait initialement un pacifiste... WTF ?! C'est des seigneurs de la guerre, des putains d'assoiffés de baston ! Ils sont tous belliqueux, la seule variante d'un mayor à un autre, c'est savoir s'il est plus loyal et chevaleresque, en mode honneur ou s'il est plus en mode gros barbare.

Puis la façon dont tu justifie que l'arme a été séparée et n'a pas été transmis dans la famille Mayor... c'est un peu léger quand même. la bonne pirouette scénariste.

Et soit dit en passant, la façon dont tu décris le potentiel des cornes de licornes me fait un peu flipper pour la suite. Si t'es capable de soloter des seigneurs en mode easy peasy dès que t'auras récupéré la totalité de la corne... voilà.

Mes collègues trouvent également à redire sur ton pouvoir en disant qu'il y a un double pouvoir. Le morphing + lecture de la vérité. personnellement, ça me choque moins par ce que je considère plus que ton pouvoir est la "nature de licorne" et que le morphing et la détection des mensonges en font partie. En plus, y a moyen de ken. on peut entourlouper sans mentir. Puis si on pat du principe que t'as aucun truc offensif et que t'as notamment aucune forme hybride dans ta capa' de morphing, ça me choque pas personnellement.

Sinon détail sur les objets magiques. Pour le carnet c'est non. c'est un bon parti pris narratif de raconter les RP par le biais de ce que ton perso écrit sur le carnet. Mais sur le coup, j'ai un peu peur de certains usages qui pourront en être fait et qui relèveraient du "TG c'est magique". Notamment la peur que ça devienne ton gros wikipédia et l'aspect GPS à fragments de cornes qui niquent un peu l'intérêt du concept de recherche. Et la claymore, c'est pas un objet magique. C'est juste une épée.

Bref, je te recommande un rework complet de l'histoire. Tu peux garder l'idée fondamentale de l'origine de la fondation d'un royaume et de l'emprisonnement dans la glace mais je te recommande de ne pas t'attaquer à un royaume aussi lourd dans le BG et encore moins de t'attaquer à un truc aussi ambitieux et potentiellement lourd d'impact dans le BG sans consulter le staff pour te dire si c'est cohérent. A la rigueur, si tu veux refaire le moins de truc possible, tu peux toujours tenter de trouver un truc en rapport avec les mayor, mais dans ce cas-là parles nous en en amont. Les descriptions ça va, ça fait le taf comme il faut. Un peu "parfait" le perso mais on met ça sur le compte du fait que c'est une licorne et que les licornes sont parfaites ! ^w^
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Re: J'aime les licornes et leur jolie corne [Finie] Ven 12 Jan - 18:22

Salut !
Tout d'abord, merci pour ce long et complet retour sur ma présentation. Je suis vraiment content que tu prennes le temps de me faire un retour sur mon style et que le côté "ampoulé" et "medfan" se soit fait ressentir. Après, je pense que tu comprendras que c'est un premier jet, sans relecture, et que c'est difficile de garder le souffle médiéval tout du long alors que j'ai un parler beaucoup plus naturel dans la réalité. Mais j'ai tout de même essayé et suis plutôt satisfait du travail fourni, même s'il y a quelques bémols. J'ai voulu être un maximum roleplay et me mettre dans la peau d'une licorne au parler et à la narration un peu vieillote, héhé.

Je m'attaque à du gros contexte que je ne maîtrise pas, j'ai fait l'erreur de me reposer sur les infos qui étaient disponibles sur le forum. En fait, je voulais garder la surprise et ne pas trop vous spoiler mon perso (et réussir un challenge personnel). J'ai échoué, c'est pas grave, on peut toujours rectifier le tir. Quant au fait qu'on dirait pas une histoire de DL, c'est un peu normal vu que je me contente de m'inspirer du contexte : j'essaie de mettre ma patte dessus et je trouve que cet univers s'y prête bien. Si cela gêne mes futurs partenaires de rp, je m'en désolé mais 2018 sera med-fan ou ne sera pas !

Cependant, je m'exprime par rapport au style, pas par rapport à l'histoire en elle-même. Donc je compte supprimer le mythe de création du monde selon les licornes (qui n'est qu'un mythe et non la réalité, même si je n'ai pas précisé pour pas faire HRP : les licornes ont bien été créés par les rêveurs et n'ont pas créé les chevaux, mais elles sont persuadées du contraire, ces salopes suffisantes). Le délire me plaisait bien, je voyais bien mon perso raconter aux chevaux qu'il les avait créé etc. alors que c'était faux. J'aurais dû le préciser quelque part en HRP ou sur le Discord, my bad. Si ça vous va, je vais le retirer de l'histoire mais je glisserais peut-être un mot dans le caractère où je dirais que mon perso a cette croyance un peu fofolle.
Je rebondis là-dessus pour parler de la perfection de mon personnage : ouais, il est parfait côté physique, ça c'est clair, au point que c'en est insupportable. Côté mental, il est assez moralement parfait, et ça fait le taff car l'objectif est de créer une putain de licorne suffisante et un brin snobinarde, même si je vais essayer de nuancer cela pour que mon perso soit apprécié par moi et mes camarades de rp.

Je pars donc sur le rework complet avec la conservation des idées fondamentales suscitées. Pour pas trop faire chier le staff et pour me permettre de rester en territoire connu (et conquis), je vais potentiellement partir sur un royaume inventé qui aurait disparu entre les mains des Mayors. J'en discuterais davantage avec vous sur le Discord pour pas flooder cette présentation.
Concernant le pouvoir, c'est le gros soucis avec le modèle de présentation. Si j'avais juste mis "Héritage des licornes", ce serait passé comme une lettre à la Poste et on en aurait discuté tranquillement vis-à-vis de la FT. Sauf que j'ai voulu essayer d'être plus transparent et ce n'est pas passé, donc je vais expliquer ici comment je vois mon pouvoir, ce qui nous facilitera la tâche lors de la FT :

Grosso modo, le pouvoir d'Edgar a plusieurs composantes et n'aurait jamais pu faire l'objet d'une phobie, à moins que cette phobie soit "morpheur licorne" mais une telle phobie ne serait peut-être pas validable car qui a peur de ces êtres fragiles et beaux ?
Il y a un aspect utilitaire : tant que la licorne dit la vérité, elle perçoit les mensonges. Déjà, ça l'oblige à dire en permanence la vérité pour pouvoir utiliser son pouvoir, donc c'est quand même un malus pour un perso : elle peut pas mentir pour s'en sortir comme la plupart des autres persos. En plus, on peut l'entourlouper sans mentir. Ou on peut mentir sans le savoir. Elle détecte le fait qu'une personne pense dire la vérité, pas la vérité absolue, donc je vois vraiment pas le soucis alors va falloir me faire un dessin.
L'aspect offensif, maintenant. Pas de forme hybride, de centaure ou de je ne sais quoi d'autre, mais deux formes distinctes, avec des caractéristiques propres. Une forme de cheval, axée Résistance et Vitesse, et une forme humaine, axée Force et Vitesse. Cheval = bruiser, homme= dps CAC, si ça vous parle.
Le claymore, vu que Diavolo avait classé son bokken comme étant un objet magique, je pensais que je devais faire de même pour justifier que je le trimballe avec moi. My bad donc.
Enfin, concernant le carnet, voilà comment je voyais les choses -j'aurais peut-être dû davantage préciser :
- Il balance des rumeurs et donc pas forcément des trucs super fiables. L'idée, c'était d'avoir une interaction avec mon perso INRP, un petit élément RP et de changer du "il va à la pêche aux infos en feuilletant le DreamMag".
- Il n'est pas une encyclopédie de Dreamland, c'est juste une saleté de commère. JeNeSuisPasGrani.
- Le concept de recherche n'est pas niqué car le carnet n'est pas un GPS, c'était juste un gros troll de sa part. Grosso modo, il est capable de détecter les fragments de corne lorsqu'Edgar est très proche, disons moins de 10 m. C'est pour lui éviter d'avoir à tuer et fouiller l'estomac d'une pauvre créature si une rumeur dit qu'elle a avalé un anneau.
Vous l'aurez compris, je tiens vraiment à ce carnet. C'est vous qui trancherez mais ça niquerait une bonne partie de mon fun et ça doit peser dans la balance.
Voilà, c'était ma réponse argumentée point par point que j'ai préféré poster ici pour ne pas monopoliser le Discord. Je suis disponible pour en discuter de manière plus conviviale sur le Discord, maintenant que tout a été dit de mon côté.

Et merci encore de réfléchir à mes idées farfelues et d'argumenter vos remarques, c'est vraiment plaisant !
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J'aime les licornes et leur jolie corne [Finie]
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