Présentation Bazuu [en cours]

★ Surnom : Bazuu ★ Sexe : 20cm ★ Age : 17 ans ★ Habite à : Shibuya, Tokyo ★ Activité : Étudiant ★ Phobie : Les guêpes _____ ★ Pouvoir : Son corps est un essaim de guêpes ★ Objet magique : / ★ Alignement : Neutre ★ Objectifs : Combler son ennui mortel _____ ★ Demande de PR : Autant que cette fiche le méritera ★ Demande de PP : De même ! ★ Classement souhaité : N°16 de la ligue B

Pique comme l'abeille, danse comme le papillon.


- Mais Baz, t'utilises des guêpes pas des abeilles !
- Ta gueule.

Ayant un corps d'adolescent, Bazuu est assez fin et élancé. Il a néanmoins une musculature plutôt bien développée et des capacités physiques bien au-delà de la norme même dans le monde réel. Après tout, c'est quelqu'un d'assez sportif. Il ferait donc bien pâle figure face à un adulte à la carrure bien robuste, mais ferait tout de même passer le geek tout maigrelet du fond de sa classe pour un bâtonnet Mikado en passant à côté de lui. Cela dit, il est loin d'être effrayant. Son visage d'ange n'est pas pour changer la donne : ses traits fins, son regard félin ainsi que son sourire amusé qui ne quitte jamais le coin de ses lèvres lui donnent des airs presque attendrissants. Et quel charisme, quelle aura ! Sa gestuelle naturelle et ses mimiques dégagent un petit on-ne-sait-quoi qui attire ces-dames et rassurent ses alliés. Trop peu imbu de sa personne pour prendre la grosse tête, c'est à peine s'il se rend compte de tout ça. Sûrement s'en rend-il compte à travers les autres, puisque Bazuu est quelqu'un de très empathique. Doué dans les rapports humains, il cerne très clairement les mécanismes psychiques qui régissent chacun de nous et de ce fait, c'est quelqu'un de très en accord avec lui-même. C'est d'ailleurs certainement grâce à cette connexion forte avec son inconscient qu'il a pu réaliser que Dreamland était un univers à part entière. Il est très amical au premier abord, mais met toujours des distances avec les autres. Pas qu'il soit hypocrite au contraire même, ses sourires et ses coups de main sont toujours sincères et ne sont pas voués à tromper la vigilance d'autrui, cependant il s'attache très peu et n'estime ne rien devoir à qui que ce soit, ne réclamant rien non plus aux autres puisqu'il est partisan de la liberté individuelle.

Pour en revenir à son physique, Bazuu a une longue chevelure brune très lisse qu'il coiffe volontiers, aimant s'occuper de son apparence. Pas qu'il soit superficiel ou qu'il ait un quelconque besoin de se cacher derrière une esthétique parfaite, mais il apprécie prendre du temps pour lui, qu'il s'agisse de son esprit ou bien son corps. Après tout, sa vie l'ennuie au possible et l'introversion restait l'une des seules distractions auxquelles il avait le droit... Il s'habille en règle générale avec goût et classe et de manière moderne, mais adopte un style beaucoup plus médiéval lorsqu'il arpente le monde onirique, avec des vêtements rappelant le Japon des temps féodaux comme des getas aux pieds ou bien un pantalon de kimono. Il aime se balader torse-nu ou revêt une cape qu'il a dû se procurer on-ne-sait-où.

Pour finir, Bazuu est le genre d'adolescent trop brimé par ses parents et donc en quête de liberté. Il n'est pas le genre à s'offusquer contre l'autorité, préférant filer en douce pour glander ou bien faire le travail demandé en si peu de temps qu'il pourra ensuite en profiter pour vaquer à ses occupations. C'est en tout cas comme ça qu'il agit dans la vie de tous les jours. C'est un élève modèle, mais plus par intérêt afin d'avoir la paix que par conviction et discipline, somme toute. Il maudit tout de même sa petite vie de lycéen et aimerait un jour voler de ses propres ailes afin de pouvoir être totalement libre de ses mouvements. Heureusement pour lui, ce jour est plus ou moins arrivé avant l'heure grâce à Dreamland, puisqu'il peut enfin déambuler par-delà les terres sans entendre la voix sermonneuse de sa mère qui lui reproche d'encore être trop dans la Lune.

Ce besoin de liberté fait de lui un voyageur indépendant. Il ne saurait rester sous les ordres d'un quelconque seigneur si ce n'était contre sa volonté. Servir oui, à condition d'y avoir ses propres avantages. On l'enchaîne déjà dans sa vraie vie, qu'on lui laisse ses rêves, pardi ! Outre ce désir qui le consume intérieurement, il voit Dreamland comme un véritable challenge. Dans le vrai monde, il s'ennuie à mourir. Que ce soit à l'école, au club de sport ou autre, il est généralement trop doué et se désintéresse très rapidement de tout. Difficile de se trouver une véritable passion, d'avoir de vrais amis... Mais Bazuu est bien conscient que cela résulte plus du fait qu'il ait un mauvais entourage que de sa surdouance. Bien que cela puisse jouer, bien entendu. Néanmoins, il ressentit dès qu'il devint voyageur que ce monde était bien trop dantesque et miraculeux pour qu'un génie tel que lui s'ennuie dès son arrivée... Voilà pourquoi Dreamland est devenu à ses yeux aussi important voire plus que la Réalité. Il a rencontré tellement de créatures puissantes, a trouvé tant d'activités amusantes et de défis à relever ici qu'il place désormais toute sa fougue dans sa vie secondaire. Bazuu est grand, le monde est trop petit. C'est réellement ce qu'il pense de manière intime. Désormais, le gros poisson coincé dans une petite marre se sent comme perdu au milieu d'un océan lui réservant une seconde vie bien mouvementée.

Bazuu, comme il aime se faire appeler, est un jeune garçon ayant un peu moins d'une vingtaine d'années. D'origine européenne, il a déménagé dès le plus jeune âge au Japon. Ses parents sont richissimes et il mène une vie des plus aisées. Ses parents vivent dans une très grandes demeures, où il est principalement en contact avec des employés qui s'occupent de lui faire sa toilettes, suivre sa scolarité, ses devoirs, ses cours... Ses parents veulent mettre toutes ses chances du bon côté alors, ils insistent énormément sur les notes scolaires. Dès le plus jeune âge, il est donc obligé de connaître toutes ses leçons par coeur, d'être le numéro un de la classe. Fort heureusement pour lui, le jeune Bazuu est un enfant très doué. Il apprend très vite, plus que ses propres parents même, les rouages de la langue de leur pays d'accueil. En classe, il a tendance à rêver éveillé et se désintéresser des cours, qu'il trouve beaucoup trop simples à son goût. Cela ne l'empêche pas de toujours sortir avec les meilleures bulletins en fin de trimestre !

Les temps du collège arrivent enfin. Bazuu, c'est désormais le nom par lequel il a décidé de se faire appeler. D'abord peu populaire dans la cour, il se fait peu à peu reconnaître grâce à ses prouesses en club sportif : basketball, football américain et baseball sont pour lui des moyens de combler l'ennui des cours, ainsi qu'un autre moyen de viser les sommets. Devenant l'un des éléments clés de chacune de ses équipes, sa popularité ne fit que grimper et alors qu'il était déjà l'un des étudiants les plus prometteurs, il reçut d'autant plus d'invitations par les plus grands lycées du pays.

Bien sûr, le sport, les tournois inter-lycées et tout le tralala, il trouvait cela distrayant, mais jamais il ne devait se détourner des cours. Il éprouvait l'envie de se donner à fond dans le sport, et peut-être devenir joueur professionnel un jour. Cela dit, ses parents n'auraient jamais accepté qu'il mise son avenir sur un sport alors il décida de tout plaquer et de trouver un autre domaine pour se défouler. Seulement, rien ne lui suffisait : la lecture, les jeux vidéos, la musique, à peu près tous les passe-temps à la portée d'un adolescent aussi riche soit-il n'étaient pas en mesure de combler ce vide qu'il ressentait. Il était relativement populaire, mais il se contrefichait de quelques uns avec qui il avait tissé des liens, ceux-ci étant bien plus des compagnons d'infortune que de véritables amis. Il ne s'agissait principalement que des autres intellos de sa classe ou bien des quelques gaillards de son équipe. Dans le fond, Bazuu était quelqu'un d'assez solitaire et préférait être seul que mal accompagné.

Sa vie changea brusquement lors des vacances de sa dernière année de lycée. En classe verte à la campagne, il mit les pieds pour la première fois depuis tout petit dans l'arrière-pays. Lui qui vivait dans une immense ville depuis son plus jeune âge, il avait rarement vu la campagne. Allez savoir pourquoi, il a toujours détesté y aller. Ses parents n'ont pas chercher plus longtemps, si leur fils ne voulait pas aller à la campagne, qu'il reste en ville, de toute façon les arriérés des montagnes n'ont rien à lui apporter... Cela dit, c'est pendant cette classe verte qu'un douloureux souvenir lui revint, et bien qu'il ne le partagea avec personne, il comprit d'où lui provenait cette aberration pour la campagne.

Ainsi, Bazuu jouait à la balle avec quelques camarades au bord d'un lac, quand tout-à-coup, le ballon fut envoyé trop loin. La forêt qui entourait la zone n'était absolument pas dangereuse, mais la balle avait écrasé un nid de guêpes, qui, mécontentes, s'étaient attaqué au ballon avec furie. Son odeur étant portée par le vent et également présente sur la balle, les petites bestioles se ruèrent sur lui. Tétanisé, le jeune homme n'eut même pas la force de s'enfuir et se laissa piquer à multiples reprises avant de reprendre possession de ses moyens et de retourner vers ses camarades en hurlant. C'était la pire honte de sa vie. Les quelques uns ayant eu le malheur de rire se sont pris des patates. Lorsque vint l'heure de dormir, les problèmes commencèrent.

Au lit, il se remémorait de très anciens souvenirs. C'était lui, tout petit. En vacances à la campagne avec ses parents, il avait avalé une guêpe et s'était fait piquer de l'intérieur. Des soins furent donnés rapidement et il s'en tira sans aucune séquelle. Depuis lors, il déteste tout ce qui ressemble de près ou de loin à un insecte et surtout, s'éprend d'une tétanie phobique envers les guêpes à leur simple vue. Simplement, les guêpes ne courant pas les rues à Shibuya, il aura fallu une bonne quinzaine d'années avant qu'il ne fasse une de ses crises. Depuis ce jour-là, il arrive fréquemment à Bazuu de faire des cauchemars dans lesquels il est attaqué par un essaim de guêpes. Quoi qu'il fasse, le même scénario se répétait toujours, cette peur était très profonde et beaucoup trop intense pour qu'il puisse y faire quoi que ce soit.

La suite, vous vous en doutez sûrement : il est devenu voyageur, pardi !

Mais alors, il aurait vaincu sa peur ? Eh oui ! Comment ? J'vous le réserve pour sa chronique. Quoi qu'il en soit, depuis, Bazuu prend Dreamland très au sérieux et a d'ailleurs trouvé de quoi pimenter sa petite vie d'peigne-cul. Voilà bientôt un an qu'il arpente le monde onirique, il vient d'obtenir son diplôme et d'entrer à l'université. Il trouve ses cours toujours aussi barbant et vit presque uniquement pour sa vie en parallèle. Espérons pour lui qu'il ne se fasse pas descendre tout de suite !

Comme dit précédemment, voilà bientôt un an que Bazuu arpente les terres oniriques chaque nuit. Bien qu'il ait rapidement gravi les échelons et que, très vite, il put concourir avec la majeure partie des voyageurs de la ligue M, vaincre sa phobie n'a pas été mince affaire. Pour être franc, c'était certainement la première fois qu'il galérait autant à faire quelque chose. Bazuu est très en accord avec lui-même : les conflits psychiques entre sa conscience et son inconscient sont très rares. Il n'a pas de complexe, pas de barrière qui l'empêche d'avancer, et pourtant... Qu'une pensée aussi simple que celle de ce petit insecte ailé aux rayures jaunes et noires le rendent malade. C'est quelque chose qu'il n'aurait jamais cru ! Et voilà que, par fierté avouons-le, mais aussi par challenge, il se lança dans un grand travail intérieur afin de vaincre cette phobie qui, à défaut de réellement le handicaper, était ancré bien plus profond en lui qu'il ne le pensait. Voilà que tous les soirs, il se couchait en pensant et réfléchissant à propos de cette peur des guêpes avec la ferme intention de se relever le lendemain sans plus aucune crainte.

***

Il y a environ onze mois, dans un royaume de la zone 1 où la vie ressemble à celle du monde réelle.

Je me vois dans une voiture. Je ne sais pas trop ce que je fais là. Par la fenêtre, je vois que nous sommes sur une voie rapide. Le ciel est beau lorsqu'il est aussi dégagé et lumineux. Au bord de la route, énormément de végétation. J'aime pas trop ça. Mais étrangement, ça ne me fait rien. Je scrute les environs avec un certain détachement, le regard sans vie bien que je ne puisse vraiment en être conscient. Je crois que je le sais simplement. Je crois que je suis dans la voiture de mes parents, enfin celle qu'on avait quand j'étais gamin. J'ai envie de regarder mes parents à l'avant, mais je ne sais pas pourquoi, quelque chose m'en empêche. C'est comme si je ne pouvais guider mon attention, comme si je ne contrôlais rien. Après quelques minutes de route, nous voilà arrivés. Je descends de la voiture sans vraiment savoir pourquoi, ni pouvoir agir autrement. Je me rends dans une petite maison de campagne où une chambre m'attend. Je tire ma valise jusqu'à là-bas puis, je commence à déballer mes affaires pour les ranger dans un placard. Tout est toujours aussi monotone qu'au début. Tout me paraît si terne...

Oh et puis, inlassablement, j'agis sans n'avoir aucune idée de ce que je fais, et sans vraiment me poser la question, finalement. Je range machinalement sans me poser de question. C'est là que toute une ribambelle de guêpes se mettent à s'agiter dans tous les sens ! Un bourdonnement assourdissant envahit la pièce et mon esprit ; tétanisé je reste immobile, ne sachant quoi faire. Cette étrange sensation d'être qu'à moitié présent ne me lâche pas, par contre, la peur m'envahit. Elle m'oppresse, voire m'anéantit. Toutes ces bestioles s'agitent dans tous les sens, et tout ce que je peux faire, c'est me mettre en boule par terre les mains sur la tête. Cela ne m'empêche pas de me faire piquer et de hurler à chaque attaque, je me débats sans réelle conviction, je prie, je pleure, mais je n'agis pas. Dans mon lit, plein de sueur froide, je me réveille d'un sursaut et réalise que ce n'était qu'un rêve. Fuck, j'aurais jamais dû penser à ces foutues bestioles avant d'aller me coucher...

***

Le réveil fut accompagné d'un goût amer dans la bouche ce matin-là. Pendant une semaine, le même rêve s'enchaîna. La même sensation étrange de ne pas être pleinement présent, le même scénario débouchant sur la même situation : l'invasion de sa chambre par une armée de guêpes enragées qui l'assaillent sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. De plus, pendant son rêve il semblait comme retomber en enfance... Sûrement était-ce lié à sa phobie. Pour tout vous dire, il ne s'en souvient absolument pas, mais il a vécu cette scène il y a des années et c'est ainsi que s'est ancrée en lui la phobie des guêpes. Ce souvenir a fini par lui revenir au bout d'une semaine, après avoir fait le même rêve chaque jour. Se remémorer tout ça n'aura certainement pas changé grand chose. Cela lui permit néanmoins de mieux comprendre ce qui lui arrivait, et c'était un premier pas vers la réussite. Cela ne fit que renforcer sa détermination à vaincre sa peur et guérir un jour de cette phobie. Seulement chaque nuit, le résultat était le même. Invasion de guêpes, piqûres incessantes, douleur, peur, réveil. Mais durant cette seconde semaine, il avait au moins le mérite de se débattre autant que possible au lieu de simplement se mettre en boule comme une mauviette !

Durant la troisième semaine, le scénario changea brutalement. Il n'était plus question d'un rêve très vague où il se retrouve incapable d'agir de son propre chef, tout en étant semi-conscient. Plus de passage en voiture non plus. Il se retrouvait directement dans cette pièce, où son combat avec des guêpes l'attendait. Il était en pleine possession de ses moyens, et n'était absolument pas tenu de rester. Seulement, il savait qu'il avait un combat interne à gagner et qu'à l'intérieur du placard, le challenge de sa vie l'attendait. Chaque nuit, il fit une tentative différente : toujours en vain. Il tenta d'exploser le nid de guêpe en s'attaquant directement au meuble sans même l'ouvrir. Les guêpes parvinrent à s'échapper par des petits trous et l'assaillirent tout de même. Il s'enveloppa de draps pour se protéger et s'arma de la première babiole lui passant sous la main pour fouetter l'air et tuer autant de guêpes que possible. Les dards finirent par le toucher au travers des tissus et ses coups n'emportèrent que très peu d'insectes.

Et il tenta encore et encore jusqu'au jour où, en ouvrant le placard, il n'y avait qu'une seule guêpe. Quoi de plus surprenant ? Et quelle opportunité ! Rapidement, il tenta de l'écraser mais celle-ci était bien trop vive. Il essaya à multiples reprises jusqu'à ce que l'insecte plonge dans sa bouche, venant lui piquer la gorge, l'étouffant sur le coup. Et pouf ! Il se réveilla. Avec encore et toujours la même rancune dès le matin. Ce rêve lui laissa une impression étrange, comme une sensation de déjà vu. C'était en fait exactement ce qui lui était arrivé lorsqu'il était petit, et cette reconstitution encore un peu plus proche de la réalité lui permit d'affronter sa peur avec, encore une fois, une nouvelle détermination. Comme si renouer avec ses souvenirs oubliés lui donnaient les éléments nécessaires à la victoire de ce combat interne.

Quatrième semaine. Le même scénario se répète inlassablement chaque nuit. L'arrivée dans cette chambre glauque, l'ouverture du placard, la présence d'une seule guêpe bien trop rapide pour être attrapée, laquelle finit par pénétrer par la bouche ou par le nez, quoi qu'il arrive. Mais cette semaine là, Bazuu ne se laissa pas terroriser par la piqûre dans la gorge, au contraire il tentait on ne sait comment de maîtriser la douleur et d'écraser l'insecte depuis l'intérieur. Mais comme doué d'une force surhumaine, l'animal semblait résister. Plus encore, il semblait se démultiplier et petit à petit, l'adolescent gonflait comme un ballon jusqu'à éclater, le réveillant avec stupeur. Ce rêve se prolongea durant la semaine entière, jusqu'à ce qu'une nuit...

***