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On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim]

Surya
Ligue B
Surya
Pouvoir : Invocateur des motifs : tatouages
Messages : 113
On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Mer 23 Sep - 10:06


Surya est là, face à cette tour. Il mâche bruyamment.

Hmf... chette terre est dégueulache ! S'exclame-t-il.

C'est un petit rituel qu'il a adopté depuis qu'il est devenu voyageur. Il arrive dans un nouveau royaume, prend une petite poignée de terre et la bouffe.

A coté de lui, il y a un autre voyageur qui passe par là et qui le regarde avec une grimace de dégout collée sur le visage. Mais notre héros n'y prête pas attention, il est trop captivé par la tour. Il poursuit alors son trajet en ruminant comme un dromadaire.

Sur son trajet, il observe la tour des arts. Plus il s'approche, plus elle devient imposante. Elle est si haute qu'il ne peut en voir le sommet et il est curieux de savoir si elle continue de monter après cette épaisse couche de nuages qu'elle transperce. Elle est comme une lance qu'on aurait planté dans du coton.

J'me demande quelle vitesse de chute on atteint en sautant de là haut... et la gueule qu'on se tape à l’atterrissage. Pense-t-il à haute voix.

Pour ça rien ne vaut un peu de mathématique. Et quelle est la formule pour calculer la vitesse de chute libre mon brave Surya ?

v=√[2×g×h] ...

Cependant on ne peut pas continuer le calcul car il nous manque "h", qui est la hauteur de cette tour.

Fait chier !

Ça le contrarie de ne pas pouvoir terminer son calcul. C'est donc avec son étrange démarche, qu'il entre à l'intérieur de la tour.

Sans trop savoir où il va, Surya se retrouve dans un atelier d'art abstrait où les gens se mettent à poil, enduisent leur corps de peinture et se jettent comme des débiles sur une toile... Et évidemment, ça donne envie de faire pareil !

Sauf que... Surya n'a pas trop compris le concept. Il attrape un mélange de peinture et le lance sur des visiteurs qui suivent sagement la file d'attente. Puis, il brandit une toile et compte bien l'abattre sur quelques visage pour en faire une œuvre.
Eliakim
Ligue B
Eliakim
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Ven 25 Sep - 19:22

Je savais que je n’aurais pas dû aller voir cette exposition de peinture. Le genre prétentieux, de l’art qui peint pour faire réfléchir sur l’art. Comme si on avait besoin de parler de l’art, et pas de l’humain, directement en intraveineuse. Je commence à être convaincu que l’art ne répond plus à nos angoisses profondes, mais plutôt au marché qu’il génère, ou qui le génère, je ne sais plus. Les vernissages sont là pour donner des thunes supplémentaires non pas à l’artiste, mais à ses œuvres qui prennent de la valeur par les présences, les discussions. L’art n’est plus, il ne demeure que son babillage. On ne peint plus, on préfère parler de la peinture. Comme si les gens étaient devenus incapables de réfléchir par eux-mêmes aux concepts, on leur donne et les concepts et les réflexions à la becquée. Tout est prémâché parce que l’idée reine a disparu et a quitté les cerveaux.

Je note ce que je pense pour mes étudiants, ce sera toujours utile quand viendra le sujet de l’art dans mes cours, et puis ce n’est pas perdu. J’aimerais retrouver un peu plus la spontanéité, les références à notre culture commune, nos mythologies, anciennes ou actuelles, et surtout l’esthétique, qu’importe s’il est nouveau ou pas, mais nous avons l’horreur de vivre et d’évoluer parmi les pires générations d’artistes, ceux qui n’ont rien à dire, qui n’ont rien compris et qui rechignent à imiter leurs pères sous prétexte qu’on doit évoluer, changer. Un monde qui tue le père sans vouloir prendre ses couilles. Un niveau abyssal, de désintérêt et d’ennui dans les musées. Et plus ce désintérêt devient significatif, plus les gens dans les marchés et les galeries s’en mettent ras-la-gueule. Jusqu’à la lie, toute honte bue. Avalée jusqu’à la dernière goutte car les parvenus et les tarés de l’ignorance sont prêts à lâcher une brique pour faire les mécènes devant les copains.

Une fois endormi, je me retrouve dans une immense tour, bariolée un peu. Des sortes d’humains à oreilles pointues passent avec des cartons à dessins et des feuilles canson, des pinceaux, des trépieds et des palettes de peintures. Des gens colorées, couverts de tâches, peignent dans les prés, ils peignent les petits lacs, les montagnes, les forêts au loin, et certains sont plutôt bons. Je reconnais les impressionnistes, les naturalistes et même des naturo-naturistes, des peintres de plein air qui peignent à poil, juste. Pourquoi pas. Je vois un type aux oreilles rondes, comme moi, qui passe l’air goguenard, un peu mauvais, pas forcément méchant. Je hausse les épaules. Je me suis promis de faire le ménage dans Dreamland et ne pas me laisser marcher sur les pieds, mais dans ce royaume de peintres, je vois mal comment je pourrais devenir plus fort ou imposer mon nom, mes victoires et ma manière de combattre. Ainsi donc, les jours influencent les rêves lucides ? Je ferai plus attention à mon rythme de vie, ou alors...quelque part, la colère que je ressens vis-à-vis de l’art m’invite dans cet endroit, propice au déchaînement de gouaches ? Je sens que je suis pas venu ici par hasard, donc je m’approche de la tour qui semble toucher le ciel.

A l’intérieur, de l’effervescence artistique...particulière. Le lieu est libre d’accès et les gens aux oreilles étranges font ce qu’ils veulent, font la queue pour poser comme modèles, jouent avec des pots de peintures, s’en envoient même. On est loin d’une ambiance de musées, et ce n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. L’art est un jeu, l’art doit être aussi une émotion, des sentiments, une spontanéité, quelque chose qui vit et qui se partage. Dans l’ambiance qui règne ici, je retrouve un peu l’amusement que doit procurer la peinture, le divertissement utile, ou juste la bêtise profonde mais qui parfois fait du bien, juste du bien. J’esquisse un sourire et je regarde les gens présents. Il y a beaucoup de gens aux oreilles rondes, qui attendent ou qui peignent ici et là, qui contemplent, les yeux vitreux, ce qui se passe. On n’est pas sur le même niveau de conscience, ils rêvent sans savoir que moi, comme d’autres, je me balade parce que je le veux, parce que je le peux.

Un type le veut vraiment. Je le vois, avec ces oreilles rondes, s’intéresser aux toiles et les décrocher en avisant des gens. Il veut faire quoi avec ? Les fracasser sur les crânes. Je fais une petite moue, et je dois dire que ce qui est intéressant avec l’art, la beauté, l’esthétisme, c’est que tout ça peut se détruire sur commande, tout peut disparaître, on peut détruire la beauté...et ce gratuitement. J’imagine parfois que le marché de l’art disparaît, se trouve entièrement détruit, et je rigole, et je rigole. J’avise le gars, qu’on rigole à deux.

- T’as besoin d’aide l’ami ?

Je mate légèrement sa dégaine, avec son chapeau, son air un peu taré, vaguement clodo. Il a l’air pas mal allumé, le genre à s’envoyer lui aussi sur une toile en étant couvert de peinture. Mais il semble surtout avoir de la suite dans les idées, et j’aime bien quand les gens chapitrent leurs conneries.
Surya
Ligue B
Surya
Pouvoir : Invocateur des motifs : tatouages
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Lun 28 Sep - 12:08


Notre artiste incompris regarde sa toile l'air contrarié. Dessus, il a deux belles marques de peintures obtenues grâce au profil de deux personnes qu'il vient de claquer avec. Mais ça ne lui plait pas, alors il doit recommencer.

Dans la file d'attente, certains se plaignent tandis que d'autre valident les manières du nouvel artiste tatoué. Mais à l'unanimité, son art est jugé comme violent et inadapté à ce quartier de la tour. Ainsi, un agent de sécurité de la tour se pointe, prêt à intervenir.

C'est là qu'un gars vient aborder Surya en lui demandant s'il a besoin d'aide. Surya plisse les yeux, avance la lèvre inférieur et regarde de près le visage de cet inconnu. Il prend son pinceau, puis le compare à la tête de son interlocuteur.

Ta tête... on dirait un pinceau !

Surya ricane bêtement. Quand soudain, les bras du vigile le ceinture et le soulève, faisant décoller ses pieds du sol.

Hé ! On n'interrompt pas un artiste en plein travail ! S'exlame-t-il.

Le tatoué attrape un sceau de peinture en métal et dans un magnifique geste, il assomme la créature qui sert de vigile avec.

Comme si de rien, Surya reprend la conversation.

Où est-ce qu'on en était tête de pinceau ? Ha oui, tu voulais être mon assistant !

Par dessus l'épaule de son interlocuteur. Il voit une petite floppée d'agents de sécurité qui se rassemblent.

Je pense que... tout bon artiste se doit d'avoir un assistant compétent ! Fait-il avec un sourire carnassier. Alors montre moi un peu ce que valent tes talents "d'artiste" !

D'un mouvement de tête, il lui désigne avec le menton le groupe d'agents de sécurité qui approche dangereusement dans leur direction.

Eliakim
Ligue B
Eliakim
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Mer 30 Sep - 16:56

Assistant ? Marrant ce gars.

J’avisai le type que j’ai proposé d’aider, et de ce que je pouvais voir, il en tenait une belle. Comme j’aime. J’ai éclaté de rire et sitôt un artiste s’est mis à peindre mon rire, mes lèvres, en pop art. S’est pris pour Warhol ou quoi ? Alors que l’autre allumé me parlait en disant que ma tronche ressemblait à un pinceau, j’allais voir l’artiste qui s’occupait de mes lèvres.  Une fois soulevé et mis la tête dans son seau de peinture, jusqu’à ne plus respirer tout court, je reprenais le fil de la discussion en souriant sadiquement.


- Je suis d’accord, on n’interrompt pas un artiste en pleine créativité ! Et je la sens venir en moi, dès que je t’ai vu, mon pote.


Je lui décochai un clin d’oeil. Un assistant ? Ouais pourquoi pas, j’ai besoin d’avoir avec moi quelqu’un qui ne fait pas qu’attirer les ennuis. Il me fallait un générateur, un moteur et son carburant, quelq’un capable de renverser des situations sans penser à mal...ou sans penser tout court. C’était le prix que je cherchais pour payer mon retour en force, et j’étais prêt à tout pour régler la note. Les yeux en feu, l’air fier, je matai le gus qui me montrait les vigiles arriver droit sur nous. J’invoquai directement Tyson et Ali. Tyson pour les rafales du droit, et Ali si jamais une pointure venait se la jouer grand peintre. Je pris au passage des seaux de fer et des chevalets pour les envoyer sur les vigiles et j’attaquai dans le vif.


Putain...c’est trop bon. Les coups qui pleuvent, les esquives, les crochets, les poings en feu, la chair à vif, tenir sur tes deux jambes quand tu prends la sauce-phalanges...j’ai ressenti la pointe d’excitation des matchs sans ressentir une once de peur. Cette fois il n’y aurait pas de KO, je mettrai ce royaume, les autres connards avec des pouvoirs et tout ce monde onirique par terre, allongé sur le ring, et ce sera ma victoire. Le type qui m’a lancé, ça pourrait être une sorte d’impresario, ouais, quelque chose dans le genre. Un doux dingue de grande envergure. Je finissais la troupe de vigiles avec une rage inextinguible en moi. J’en voulais plus. Plus encore. Prenant un couteau de peintre je finissais mes adversaires sans faire de chichis. Sans réfléchir, sans penser juger jauger observer ou critiquer mon action. C’était fait sans préméditation, et je le referais si c’était à refaire.


Toisant le cinglé, couvert de sang et de peintures, je revins vers lui, en prenant une tête ouverte par mon couteau et en la raclant contre un mur.


- Comment tu veux appeler cette œuvre devant toi, mon pote ?
Surya
Ligue B
Surya
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Jeu 1 Oct - 11:41


Surya apprécie beaucoup le spectacle que lui offre le gros bras qui lui sert d'assistant. Il tente même, pendant ce temps et sans manquer une miette du massacre, de dessiner la gueule d'une créature déformée lorsqu'elle se prend un poing dans la tronche.

Il peint sans regarder sa toile, puis il baisse les yeux un instant pour admirer son tableau... Ça ne ressemble à rien, juste au gribouillage d'un enfant qui a abusé sur le gris et le rouge.

C'est magnifique ! S'exclame-t-il.

Il accroche cela au mur et remet toute son attention sur le carnage... qui est déjà terminé et qui se signe par une tête saignante trainée contre le mur.

QUOI ?! S'écrie-t-il brusquement. TU M'EN A MÊME PAS LAISSÉ UN OU DEUX !!?? T'ABUSES TÊTE DE PINCEAU !!

Il est en pétard mais ni une ni deux, son attitude change en voyant la petite œuvre que lui présente son camarade. D'on ne sait où, Surya sort un foulard qu'il s'enroule autour du cou, pour se donner un petit coté chic. Puis il se caresse calmement une barbe imaginaire, l'air concentré.

Je dirais... "Violence apaisante".

Il se penche ensuite sur le coté pour regarder derrière son assistant. Il fixe le petit tas d'agent de sécurité laissé sur le coté. Ils sont comme empilés les uns sur les autres.

Et pour celle-ci je dirais "Pyramide révolutionnaire".

Et il ajoute en souriant sadiquement.

Mais ce qui m'a surtout plu c'est la façon dont tu les as tous défoncés ! C'était calculé et bordélique à la fois ! C'était "Caldélique"... ou "Bordulé"... J'sais pas, mais c'était cool !

Puis dans un excès de joie et de folie, Surya attrape un mec random qui tente de s'éclipser. Il soulève ce dernier qui fuyait discrètement à quatre pattes, le soulève et le remet sur pied. A présent il pose ses bras sur ses deux camarades qui l'entourent.

Et si on formait une super-équipe tous les trois !! On sera les meilleurs amis du monde ! Hahaha !

HEIN !? S'écrie la nouvelle recrue. Mais j'ai rien demandé moi !!
Ta gueule, on t'as pas demandé ton avis !

Il ravale sa salive, il vaut mieux qu'il ne l'ouvre pas trop avec ces deux tarés à coté.

O..ok...
Eliakim
Ligue B
Eliakim
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Ven 2 Oct - 18:23

Le gars a de la bouteille ça sent. Je l’écoute nommer mes œuvres d’art en opinant du chef, l’air concentré sur ce que je venais de faire. Je suis plutôt d’accord avec lui, quelque chose de dichotomique, de paradoxal de ces œuvres, les miennes à moi. Violence apaisante, oui, il fallait mieux faire s’accoupler les mots pour obtenir la substantifique moelle de ce que j’ai réalisé ici. Une œuvre mortelle. Ça manquait de mouvements, de vie, cela étant. Un côté trop statique, peut-être. Mettant les deux pouces et les deux index comme un cadre, je regardais mon œuvre sous toutes les coutures et finalement je n’en étais que peu satisfait. Dilemme de l’artiste, sûrement.

Le pote prit un random qui passait par là, un gars qui essayait de fuir. Ouais, avec des gars pareils, pleins de créativité, de gloire et de coloris, que dis-je, de dégradés de morts en petits tas...avec des gars comme ça, je sentis la puissance d’une équipe, une équipe soudée, un mouvement d’avant-garde, un groupe d’artistes qui rien ni personne ne pourrait arrêter, même une très jolie femme. Je me tins fièrement aux côtés du gars et de l’autre apeuré, qui n’avait pas encore compris que dans notre groupe soudé jusqu’à la mort, rien de mauvais ne pourrait arriver. Je posai, les poings sur les hanches, poings fermés, le menton relevé, prêt à être pris comme modèle, faire de moi un exemple pour les générations à venir. Rien que ça. C’était ce que dégageait mon pote, après, c’est tout.


- Un groupe, je dis oui ! Oui oui oui ! Ce monde connaîtra tout de notre aventure et nous dévoilerons à tous ces pauvres gens nos talents ! Toi mon pote, je suis sûr que ta naissance a été programmée par des prophètes et des prêtresses, que les femmes se sont damnées en espérant ton amour et ton coup de rein en leurs girons ! Toi le random...je sens que tu seras capable d’être le numéro un des no name anonymes et pas très connus ! C’est certain !


Je peignis mes propos tandis que l’inspiration venait comme un mentos dans une bouteille de coca. Je prenais ces grands pinceaux qu’ils appelaient des cheveux de têtes brisées de personnes décédées, et je faisais de grandes couleurs avec le sang qui dégoulinait du couloir. On parlait pas loin de moi d’un capitaine de la bonne-peinture, un lord du coup de pinceau, d’un maître des toiles qui allaient venir pour régler mon compte, mais je me sentais transporté, les pinceaux dans mes gants de boxe, en dessinant tout ce que je disais sur les murs.

Je me tournai soudainement, les yeux révulsés, écarquillés, emportés par le poids de la révélation.


- Mais quelqu’un a une idée de nom pour notre groupe ?

Je pensais à quelque chose en latin, rosa rosarum ou vae victis...mais il fallait quelque chose de percutant. Quelque chose qui serait le nom latin d’un nom latin, au niveau de la classe à déclencher en même temps que les suées soudaines de nos ennemis terrassés !
Surya
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Surya
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Ven 9 Oct - 11:13


Surya lève un sourcil, plisse les yeux, se pince les lèvres, jette un œil au plafond... et montre bien d'autres expressions faciales quand il entend le petit monologue passionné de son camarade. Il a écouté chacun de ses mots, ensuite cette machine étrange qui lui sert de cerveau a traité l'information et a tenté de comprendre... C'est trop compliqué pour lui. C'est sans aucun doute un philosophe que nous avons là, alors laissons-le tergiverser.

J'ai rien capté à c'que tu viens de dire, mais je valide ! Réplique-t-il en prenant la pose à son tour.

A-t-on besoin de comprendre les mots quand la passion qui émane de votre interlocuteur vous a déjà convaincu ?

Ainsi, et tandis qu'un artiste immortalise la pose de nos justiciers, vient la grande question : Quel nom donner à ce nouveau groupe qui vient de se construire ?

Surya est très mauvais pour les noms. Déjà, il n'a jamais réussi a retenir ceux de ses élèves lorsqu'il était professeur, ça n'a pas changé depuis qu'il est devenu fou. Son truc, c'est les formules et les nombres.

On va s'appeler "3.14159 26535 89793 23846 26433 83279 50288 41971 69399 37510 58209 74944"...

Le tatoué peut continuer longtemps comme ça, car il connait le nombre Pi par cœur. Cependant, personne n'ira retenir un nom de groupe aussi pompeux. Peut-être devrait-il se pencher sur du latin avec un nom du style "Non Terrae Plus Ultra".

Pourquoi pas "Légion". Coupe le partenaire random.

Surya tourne vivement la tête vers le jeune homme en blouse blanche et le mitraille avec son regard de fou-furieux.

P.. pardon !

Puis le cinglé se retourne vers son associé en faisant mine d'avoir une super idée en tête. Il a un large sourire qui montre toutes ses dents et il lève l'index en disant haut et fort :

J'ai une idée les gars, et si on appelait le groupe "Légion" !

Ce n'est pas exactement ce que vient de dire l'autre gars ? Noooon...

Il attend que son collègue valide ce nom et il s'écrie :

Et pour fêter ça, faisons un FEU D'ARTIFICE GÉANT !! Il doit bien y avoir un étage dédié à ça dans cette foutu tour !
Eliakim
Ligue B
Eliakim
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Ven 9 Oct - 23:32

L’idée d’appeler le groupe 3,14 et ses décimales, ça me botte italienne vraiment pas mal. C’est pas latin mais après tout, il fallait démontrer qu’on pouvait être un groupe renommé sans qu’il porte un nom latin, je pense. Non ? C’est impossible ? On va montrer que c’est possible ! En tout cas la passion et la cohésion de notre groupe font plaisir à voir, je me sens transporté et totalement sur la même longueur d’ondes que Machin et Bidule. Bidule propose d’ailleurs un autre nom. Légion...oui c’est pas mal, ce serait mieux en Légionus, à mon avis, mais ça a le mérite d’être claquant, pétant, et annonciateur. Je remarque que je prends beaucoup trop de temps pour réfléchir, pour prendre mes décisions, alors que le jeune taré notre leader incontestable est dans la pure spontanéité. C’est pas qu’il ne réfléchit pas, mais on sent de suite qu’il est fait pour être un Prince, un Machiavel, un leader charismatique pour les tueurs affiliés à notre cause. Enfin, ceux qui nous rejoindront. Sûrement tous les beaux gosses et les chouquettes, les autres dehors d’ailleurs. Oui c’est discriminant, mais mon bon goût kantien ne supporte que ma faculté de jugement, et puis tout ça ce n’est même pas un débat, c’est de l’esthétique pure ! Pourquoi on discute encore ?


- Trop bien ton idée ! Légion...la cohorte des tueurs...ça le fait. Allons fêter ça en…


Je regarde à droite, à gauche, en bas, en haut, et dans les angles morts même. Je prends un gars random et je lui dévisse la tête sous l’excitation. Il part en nuage de fumée mais ce n’est pas grave, je suis déjà parti, je ne suis plus là. Je prends mon élan et je saisis un énorme pot de peinture rose que je soulève au-dessus de ma tête et que je renverse sur mon crâne. Adieu mon costard Armani taillé sur mesure par la projection de moi-même venu de ma conscience, mais c’est pour la bonne cause. L’artifice ne doit pas seulement être un feu d’artifice, il doit être dédié à l’art, à ce que nous sommes. Il doit exploser comme on explose des gens ici, tout simplement. Je commence à prendre le pot de peinture, vide, par son anse et je fracasse tous les crânes qui passent à ma portée, en projetant du sang sur les murs et en me projetant moi-même sur les murs avec des corps démembrés, dans une rage créatrice inspirée qui ne trouvera jamais de fin, je le crois.

Puis je regarde Légion. Mon groupe. J’attends de voir notre collectif d’artistes à l’oeuvre, car notre art, c’est surtout l’assassinat, pour l’amour de l’art, et l’art de la mort. Notez ce que je dis, c’est pour la légende des siècles qui se souviendront qu’un jour, Légion a commencé ici !


- Pour faire un feu d’art-tifice, il nous faut des fusées, de la peinture, des gens vivants et morts et...il faut que chaque mouvement soit une explosion de lumières. J’ai pris de la peinture rose, vous pouvez changer de couleurs !


Je parle trop vite que ma pensée s’affole. Je prends de la peinture rouge, ce qu’ils appellent du sang, du côté des non-créatifs. J’écris LEGION en gros en rouge sur une toile pleine de tâches de sang et de bouts de cervelle d’une créature que j’ai atomisée. Qui peut stopper autant d’avant-gardisme dans la création ? QUI ?
Surya
Ligue B
Surya
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Lun 12 Oct - 12:04


Finalement, être un simple spectateur de la mort n'est pas si désagréable. Surya se sent comme à un concert privé de musique classique. Son camarade boxeur est le chef d'orchestre qui coordonne un jeu d'instruments musclés. Surya est l'unique spectateur qui ferme les yeux et fait danser son index au rythme de cette symphonie fracassante.

A coté de lui le nouveau est crispé, il détourne le regard pour ne pas assister à l'art de la violence gratuite. Les pratiques du boxeur le répugne mais d'une manière, il préfère être avec lui que contre lui.


Surya affiche un sourire satisfait, en voyant "Légion" écrit grossièrement sur le mur. Son idée de nom de groupe (ou plutôt celle de son larbin) est parfaite. Il regarde ensuite son camarade peinturluré de rose revenir vers lui. Il est si excité qu'il se met à parler plus vite qu'il ne pense.

Du calme mon ami, du calme.

D'une pichenette, il retire un morceau de cervelle qui traine sur son costume et lui tapote gentiment les épaules.

Inspire... Expire... Inspire... Et gueule un bon coup avec moi !!

Surya fait le fameux signe des cornes du diable avec ses doigts, celui que les rockeur aiment tant, et les pointe vers le plafond. Il montre l'exemple.

YEEAAAAHHHHH !!

Selon lui, qui crie se décrie.

Puis, dans qui semble être un excès de folie, Surya charge. Oui, il fonce en avant et bouscule son camarade au passage. On le voit alors intercepter un voyageur en plein assaut. Ce dernier voulait jouer les héros et profiter de ce moment distraction pour s'attaquer à tête de pinceau.

Sur le sillage du tatoué, quelques gouttes d'encre se distinguent sur le sol, faisant apparaître des flammèches noires qui consument timidement le plancher.

La main de Surya épouse violemment le visage du héros, ce dernier est stoppé net. Puis, de tout son poids, il le plaque au sol la tête la première. Le voyageur hurle de douleur, mais ce n'est que le début de sa souffrance. Le tatoué plante ses ongles dans sa peau, injectant directement ce liquide noir dans sa chair pour lui cramer le visage.

Il va faire souffrir ce voyageur un court moment avant de lui fracasser une dernière fois le crâne contre le sol.

Où en étions-nous ? Reprend-t-il comme si de rien. Ah oui le feu d'artifice !

Il se tourne vers son larbin.

Billy, trouve le truc !
Je m'appelle Edward... Et c'est quoi ce "truc" ?
Un truc pour trouver où sont les feux d'artifice, c'est pourtant évident !
Ah, un plan de la tour.
C'est ça Billy !
C'est Edward... Souffle désespérément le jeune homme avant se mettre à la recherche du fameux "truc".

Enfin Surya se tourne vers monsieur rose.

C'est vrai qu'on ne s'est même pas présenté...
Pourquoi faire les choses dans l'ordre après tout ?
Moi c'est Suryanshu, invocateur de tatouages, mais tu peux m'appeler Surya !


Dernière édition par Surya le Lun 19 Oct - 16:59, édité 1 fois
Eliakim
Ligue B
Eliakim
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Lun 19 Oct - 16:27

- Yeahhhhhhh !! BULIAAAAAAA !!


Je suis Jean-Taré, ce mec capable de transformer sans doute la face de ce monde à lui tout seul. Je n’ai aucun doute là-dessus, il a le charisme d’un homme politique, c’est quelque part l’alter ego dans cet endroit d’un mec comme Silvio Berlusconi. Un vrai, quoi. Je fais des grimaces tandis que les créatures courent et s’enfuient en poussant des cris effrayés. Avec un leader comme lui, je sais que nous bâtirons un règne de chaos et de KO. Ouais, le double. On est trop en avance, aucun groupe tel que le nôtre n’aura fait parler de lui aussi vite, j’en suis certain. Avec lui et Billy à mes côtés, je vais progresser comme jamais, c’est une certitude. Un voyageur arrive droit sur moi mais mon chef a déjà des longueurs d’avance. Comme on dit en France, un chef c’est fait pour cheffer, et lui il sait cheffer comme un vrai big boss. Il me bouscule, chope le voyageur qui venait droit sur moi et le défonce en le fracassant au sol.


- WHOOOOOO BOUYAKAAAAAA BOUUUUYAKAAAAA !


Je trépigne d’excitation tandis que Jean-Taré s’occupe du voyageur qui voulait jouer aux héros. Pendant ce temps je jette de la peinture en rivières dans les escaliers, dans des salles, je chope des créatures et je leur casse les bras ou les jambes, les têtes enfoncées dans les murs. Puis j’entends qu’il nous faut des feux d’artifice, un plan de la tour, quelque chose qui nous donne des repères. Je farfouille à gauche à droite et je trouve un petit lutin que je cogne pour avoir des réponses. Il dit qu’un cours de dessins de feux d’artifice se tient tous les soirs au 32ème étage. Mais que le professeur va nous défoncer si on ose le déranger. Je rigole haut et fort, du genre « MINHINHINHIN » et je lui repose délicatement, son corps d’abord, séparé de sa tête que j’envoie rouler comme une boule de bowling.


- Hé Suryanshu, c’est ça ? Moi c’est Eliakim. Eliakim Possible. Une créature m’a dit qu’on trouvera des feux d’artifice au 32ème étage et on va tout cass……


Pas eu le temps de finir ma phrase, je me mange un énorme poing d’acier qui m’envoie voler dans le couloir, puis dans un mur. Je goûte à ma propre médecine quoi. Ouch le truc qui vient de me frapper frappe fort, et vraiment. C’est rare que je me mange des mandales aussi puissantes, celle-ci vient de rentrer dans mon top 10 d’un coup d’un seul. Je reprends un peu mes esprits, je me prends des pots de peinture vides qu’on me balance, et qui me fracasse le bide et les jambes. Toujours la même source, une voyageuse devant moi, entre Suryanshu, Billy, et moi. La voyageuse semble bien énervée en regardant le voyageur déboîté par Suryanshu.


- Vous trois...vous avez tué Modibo ! Je vais vous transformer en croûte invendable ! Gris acier !


Elle recouvre son bras de peinture grise, et l’ensemble prend l’allure de l’acier. Ok, c’est comme ça qu’elle m’a frappé, la bougresse. Elle est forte, j’essaie d’avertir Shuryanshu mais elle retourne déjà sur moi, son genou droit sur mon nez alors que je sortais du mur dans lequel elle venait de m’encastrer. Elle poursuit par un coup du coude sur le haut de mon crâne, et ma bouche rencontre violemment le sol, à un point que mes dents sectionnent ma langue sur le champ.


- OMMMF OMMF OMFFF…


Elle est dévastatrice, tellement que j’en perds mes mots.


Voyageuse des arts, Helvetica, top 300 Baby Ligue:
Surya
Ligue B
Surya
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Mer 21 Oct - 17:16


Vous voyez, c'est un cri comme celui-ci qui plait à Surya ! Un cri qui montre une inconscience et une ardeur à toute épreuve. C'est sûr, Eliakim est le partenaire parfait !


Bref, notre petite équipe se met à la recherche d'un plan. Pendant ce temps, Surya s'amuse à dessiner une belle moustache sur le visage du voyageur mort.

Etonnamment c'est Eliakim qui revient le premier avec des informations. Qui est le con qui a dit que la violence ne résout rien, franchement ? Le boxeur nous prouve le contraire en obtenant l'information souhaitée avant cet incompétent de Billy.

Oui !! Allons au...

Et tandis qu'une droite à la puissance démesurée file directement dans tronche d'Eliakim, le tatoué se tourne vers son second camarade qui est de retour un plan de la tour entre les mains.

Tu es trop lent Billy ! Tête de pinceau connaissait l'étage avant toi ! Tu devrais prendre exemple sur lui !
Gloups. Pardon Surya.
Appelle-moi "Boss".
Mais tu as dis à Eliakim que...
Monsieur Possible a le droit !
C'est du favoritisme !
Il faut toujours un préféré dans un groupe c'est une règle de base...

Oui oui, pendant que le boxeur se fait littéralement défoncer la gueule par une meuf en arrière plan, ces deux là se chamaillent au calme.

Heureusement, Edward Billy est là pour remarquer ce qui échappe à Surya. Le jeune homme  attrape le visage de son Boss, qui n'en finissait pas d'inventer des règles pour le soit disant "bien du groupe", pour le tourner vers la bataille qui se trouve juste à côté d'eux.

Ho... Lâche le tatoué presque étonné de voir son camarade dans un sal état.

Il affiche un large sourire, contrairement à Billy qui est sur le point de se pisser dessus.

Remets Akim sur pieds. Je m'occupe d'elle. Dit-il en frappant son poing contre la paume de sa main.
Eliakim.
C'est pareil !

Billy file vers Eliakim tandis que Surya charge la voyageuse des arts.

Une fois près du boxeur, Billy regarde l'état de son camarade. Il vomit rien qu'à voir la gueule désastreuse que lui a façonné la voyageuse. Puis il invoque une seringue soignante et s'apprête à la planter dans le bras d'Eliakim. Quand soudain...

*SBAM*

Surya fait son retour, la voyageuse est juste derrière lui en train de lui encastrer la tête dans le mur.

Qu'est ce que tu fous Billy ?!
Je le soigne comme tu me l'as demandé !
Je t'ai pas dis de le soigner ! J'ai besoin de lui MAINTENANT alors dope le un bon coup qu'il se relève !

Et Surya retourne au combat contre la tigresse.

Le jeune homme s'exécute et crée donc une nouvelle seringue qui contient des anabolisants, des stéroïdes et des antidouleurs. Mais il ne connaît pas les effets indésirables que peut provoquer ce vilain mélange, alors il hésite à piquer le boxeur...

*PAF*

Et de nouveau, on voit Surya refait son apparition après avoir traversé la pièce toute entière dans un magnifique vol plané... Décidément, c'est cette voyageuse qui s'occupe de lui et pas le contraire.

Qu'est ce que tu fous Billy ?! S'exclame encore le tatoué, la gueule en sang.
Je pense que...
On n'a pas l'temps de penser !

Il arrache la seringue des mains de son propriétaire et la plante directement entre les deux yeux d'Eliakim pour lui injecter directement le liquide dans le crane.

On dirait une licorne, HahaHa!
MAIS T'ES TARÉ !!
Moi ? ... Noooon.
Eliakim
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Eliakim
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Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Ven 6 Nov - 12:49

J’ai l’impression que mon corps sert à la science. Je dois dire que j’aime ça. Plus de langue, la tête passée dans un mixer. La voyageuse elle fait mal, très mal. Elle tape fort et elle est sans doute plus forte que nous trois réunies mais...nous avons un pouvoir qu’elle n’a pas ! Non, pas celui de l’amitié, juste de la folie par barrettes de shit à fumer ! Je vois le boss se battre contre elle et je ne peux rien faire, si ce n’est me faire soigner par Billy. Mais bordel, je ne pensais pas être aussi faible. Dire que le boss doit se battre à ma place, je n’ai jamais connu une telle honte de toute ma vie, depuis en tout cas cette nuit puisque je viens de rencontrer Shurya. La haine me monte aux yeux, j’en perds mes mots, après y avoir laissé ma langue. A peine le temps d’ouvrir ce qui me reste de conscience que je vois le boss me planter une seringue en pleine tête.


- OOOOOMF !


Le reste, je le vois comme un spectateur à l’interieur de mon corps. Je sens mon cerveau se doper, modifier le flux de mon sang, grossir mes muscles et me transformer en taureau culturiste. Sans les cornes. Je n’ai plus mal nulle part, je ne ressens plus rien, et la puissance qui traverse mon corps me demande du sang, beaucoup de sang. Mais c’est comme si mon corps ne peut plus répondre à ce que je veux, la substance injectée dans mon crâne me rend à la fois très intelligent mais mon corps veut bouger. Encastrer Shurya ? Hors de question. Les deux autres voyageurs sont trop loin. Il me reste...les murs de la Tour à frapper. Je me jette dedans tête la première et je commence à défoncer les murs dans tous les sens, je casse les murs, porteurs ou non, je crée des entrées et détruit toutes les toiles et autres œuvres d’art accrochées aux murs. Je fonce dans les gravats, j’écrase les corps morts et je démonte tous les murs devant moi, en tournant dans tous les sens.


Je vois la voyageuse foncer sur moi, ivre de colère et de stupéfaction. Mon corps ne l’a pas vue, cependant. Elle me fout un coup de pied magistral, posture magnifique, et me déchire la joue. On voit ma machoire, la langue coupée qui pend quand même. C’est bien dégueu, mais ça ne l’arrête pas. Il se trouve que mon corps n’a pas mal, et j’essaie de même le plus d’écart possible entre le boss, Billy, et moi. Et nous, car je compte l’amener avec moi dans la folie de mon corps. Mon cerveau est boosté et je comprends quels sont les murs porteurs à abattre pour défoncer la Tour. Je fonce dedans, qu’importe la douleur. Mon coeur tient la distance grâce au produit injecté, mais je n’ai jamais connu un tel état physique. C’est à la fois grisant et terrifiant.


La suite est inéxorable. Pour chaque mur porteur abattu, la voyageuse me met des coups qui crée des hématomes, des entailles, des plaies sanglantes qui auraient dû m’arrêter à cause de la douleur. Mais pas avec ce que j’ai dans le crâne. Je nage dans la folie et je perds la connaissance de ce qui se passe. Tout ce que je vois tient du mur éclaté, du visage de la voyageuse qui n’arrive pas à ses fins. Puis...je fais tout ça pour le boss, et pour Légion.


- OOOOOOOOOOOOMFFFFFFFFFFFFF !!


J’espère que les gens ici ne tiennent pas à l’endroit, tout va bientôt s’écrouler.
Surya
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Surya
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Messages : 113
Re: On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim] Sam 14 Nov - 16:52


Il aurait pu en mourir !!
Est ce qu'il est mort ?
Non...
Alors TG !

Fin de la discussion entre Surya et ce pauvre Billy.

Maintenant c'est au tour d'Eliakim de s'exprimer... et personne n'y comprend rien.

OOOOOMF !
Articule quand tu parle !

Avec une moitié de langue et un cerveau bien attaqué par la drogue, il va être compliqué pour notre boxeur préféré de faire une phrase correcte.
En tout cas, exploser les murs un par un et détruire tout ce qu'il trouve, ça il sait faire. Je dirais même qu'il le fait dans les règles de l'art !

Trop trop bien ! Acclame Surya.

Si Surya est resté au second plan dans le poste d'avant -que vous a écrit son magnifique narrateur-, il est temps pour lui d'être au centre de l'attention.

Notre justicier attrape la visière de sa casquette et la tourne pour la mettre à l'envers. Va-t-il lancer une pokeball ? Évidemment que non, il n'est pas dans le royaume caché de Pokeland.
Il analyse son environnement, ses yeux vont dans toutes les directions et ne ratent aucun détail. Toute sa matière grise  s'agite et fait défiler une tonne de calcul dans sa tête. Car, même si Surya est complètement cinglé aujourd'hui, il possède toujours son talent remarquable pour les mathématiques.

Il nous reste exactement 7 minutes et 53 secondes avant que tout ne s'écroule. Fait-il l'index levé.

Bien sûr Billy panique car, si cet étage s'écroule, c'est une centaine d'autres étages qui leur tombe dessus. Mais alors que les millisecondes défilent au beau rythme des dents de Billy qui claquent, Surya reste serein. Le danger est son élément.

Lors de son dernier tête à tête avec la demoiselle, le tatoué n'a pas fait que prendre des coups. Il a avant tout récolté un maximum d'information sur le pouvoir de cette voyageuse pour en apprendre les limites. Certes, chaque couleur a sa force, ce qui rend la voyageuse plus polyvalente qu'un couteau suisse. Mais changer de couleur lui prend du temps et sa capacité ne peut affecter qu'une zone de son corps à la fois.
Surya en a aussi profité pour parsemer son encre un peu partout. Celle-ci n'est plus accrochée à son bras, mais elle brule toujours et il la contrôle encore. C'est un joli champ de mines qu'il a préparé.

La voyageuse des arts ne prend pas de risque face à un Eliakim dopé, elle évite de l'attaquer de front par peur de finir brisée comme l'un de ces murs. Le boxeur prend des coups sans s'arrêter, mais Surya va finir par se mettre entre elle et lui.

D'un geste du bras, le tatoué fait gicler les tâches d'encres qu'il a laissé précédemment. La voyageuse ne peut pas tout esquiver ou parer, c'est comme tenter de ne pas se faire mouiller par une pluie qui viendrait de tous les cotés. Elle se fait donc bruler par l'encre enflammée, qu'elle tente automatiquement de se débarrasser.

Ainsi, pendant qu'Eliakim défonce un énième mur, Surya fonce vers elle. Il entre dans le champ de mines et se fait brûler par ses propres giclées d'encre. La douleur ne l'arrête pas, au contraire, elle le fait se sentir plus vivant. Puis, c'est avec un magnifique drop kick digne d'un catcheur américain qu'il envoie la voyageuse dans la trajectoire d'Eliakim en mode rhino.

Si les calculs de Surya sont bons, le boxeur devrait charger la voyageuse au vol et l'envoyer directement vers cette fenêtre qui la mènera vers une chute certaine.
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On dit que l'art n'a pas de limite [Avec Eliakim]
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