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UN CONTE DE FÉE

Andrew Sasaki
Ligue B
Andrew Sasaki
Pouvoir : Invoicateur d'objets chanceux
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UN CONTE DE FÉE Sam 3 Oct - 18:43


FANTASIA

De retour à son appartement, Andrew déposait sa veste de cuir et son pistolet sur la table de la cuisine. Putain, les choses avaient encore tourné au vinaigre chez les Mad-Dogs. Décidant de mettre le massacre du jour de côté, il se dirigea vers la douche, il fallait laver le sang séché sur ses mains.

Trouver le sommeil ne fut pas difficile, un épisode d’un soap à la con avec des nouilles chinoise et le revoilà propulsé à Dreamland.

Il ne s’habituerait probablement jamais au déclic, ce phénomène étrange qui se produisait chaque nuit depuis maintenant une semaine. Quand il fermait les yeux pour de bon dans le monde réel, ils les ouvraient une milliseconde plus tard dans le monde onirique. N’ayant toujours aucune idée de la grandeur de l’univers qui s’ouvrait à lui, le motard revenait encore et encore devant cet établissement qu’il commençait à bien apprécié. Il y avait rencontré son premier ami voyageur, le morpheur chèvre lors de sa première nuit et depuis, s’y était présenté à répétition.

Un sourire carnassier apparut sur les lèvres du jeune homme alors qu’il franchissait la porte. Il pourrait bientôt demander une réduction pour membre si les choses continuaient ainsi. Bref, le voyageur se dirigea directement vers le bar ou il commanda une chope et se retourna pour faire face à la populace. Encore une fois, il y avait des tas de créatures étranges, quelques voyageurs éparpillés entre ceux-ci et même un barde ennuyeux qui chantait les louanges d’un preux chevalier. Cette ambiance médiévale n’était pas si moche, ici tout se réglait avec un poing sur le visage et le motard ne haïssait pas cette mentalité.

Sa chope lui fut servie, le brun agrippa le bras du barman et d’un œil sévère lui demanda s’il avait quelque chose pour lui. C’était devenu son habitude, pas besoin d’être un génie pour savoir que le tenancier était la meilleure créature du royaume pour le diriger vers l’action.

-Il y a un El-elf des bois là-bas, i-il n’arrête pas de se ven-venter d’avoir capturé une fée.

-Une fée ?

-Ou-oui, ces créatures sont bien fou-fourbes, mais elle n’oublie jamais u-une dette.

Sans demander son reste, le jeune homme empoigna son stylo-plume dans sa main droite, sa chope dans la main gauche et se déplaça jusqu’à trouver la table de l’Elf. Grand et svelte, la peau bleue et des oreilles encore plus longues que les habitants de Dreamland. Habillé comme un aventurier, celui-ci avait une cape de velours verte et sur la table devant lui, une petite fée ?

La créature était dans une petite cage, dans celle-ci, un champignon servait de chaise à une petite grenouille ailée…


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D’un coup, le voyageur envoya une droite au visage de l’Elf, l’envoyant au tapis d’un coup. Il prit ensuite la place de l’homme à cape et remarqua que tout le bar le regardait.

-Quoi ? Vous avez un problème ?! Dit-il en croisant ses jambes sur la table avant d’approcher la fée pour l’observer.

Il avait bien l’intention de profiter de la situation. Cette fée lui apporterait chance !
Meg
Ligue B
Meg
Pouvoir : Toxicophobie
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Re: UN CONTE DE FÉE Sam 3 Oct - 23:46

J’ai jamais fait de la garde à vue dans le monde réel. J’ai toujours été une femme plutôt sage, au moins en apparence. La première à faire la conne lors des soirées étudiantes, à proposer de ramener des plots de chantier, une chèvre, un panneau de signalisation à l’appart’. Mais également la première à baisser les yeux piteusement quand les forces de l’ordre nous faisaient des réprimandes parce qu’on gueulait dans la rue, une bouteille à la main.

Ce n’est pas une expérience que je rêvais d’expérimenter mais ça va faire bien dix minutes que je poireaute dans cette putain de geôle qui sent la vinasse. La soirée avait pourtant bien commencée : sous les conseils de mon neveu, à qui j’avais dit avoir aimé Harry Potter, je m’étais mis à lire le premier livre d’une saga nommée Fablehaven. Pas forcément le genre de livre qu’on s’attend à trouver sur la table de chevet d’une trentenaire célibataire mais la lecture avait toujours fait partie de mon jardin secret.

Bref, je m’étais plongé dans les aventures de Seth et Kendra et je n’avais pas vu le temps passer. C’était des gosses, ils étaient un peu trop innocents et gnangnan mais je m’étais rapidement attachée à eux et j’avais donc dévoré leurs aventures dans une réserve magique remplies de créatures aussi féeriques que dangereuses.

Forcément, quand je me suis endormie, je me suis retrouvée au Puy du fou. Enfin, dans un royaume de Dreamland rempli de chevaliers qui n’était pas sans rappeler le parc vendéen. Je n’ai pas trop aimé ma tenue pour l’occasion, un mixte entre la Sainte Nitouche et la Marie-madeleine-je-vais-vous-pondre-dix-gosses-et-faire-la-popote. J’avais des vignes autour de la jambe et du bras, une sorte de toge blanche qui ne laissait pas grand chose au hasard et mes cicatrices devaient émouvoir les chevaliers que je croisais car certains m’ont apporté des fleurs, d’autres m’ont demandé un mouchoir à accrocher à la garde de leur épée ou à la hampe de leur lance. Des mecs en chien à la sauce medfan, quoi ! J’avais l’impression d’être en cosplay Daenerys à une convention Games of Thrones.

Tenue

J’ai donc cherché un échappatoire, sous la forme d’une sorte de taverne. Le plan était de picoler à l’oeil de certains des dalleux et y finir la soirée de manière posée. Je m’étais plutôt pas mal foutue sur la gueule cette semaine et ce soir allait être une nuit chill. Du moins, c’est ce qui était prévu.

Une heure après, je me suis retrouvé à défier plusieurs chevaliers à un concours de boissons. Ils m’avaient chauffé à blanc, à me considérer comme une servante ou une princesse. Je voulais leur montrer que je n’avais pas niqué mon foie en école de commerce pour rien.

Là, j’ai découvert deux trucs : l’alcool se mélangeait à l’acide de ma salive et ça semblait atténuer l’alcool, ce qui était plutôt cool pour remporter ce genre d’épreuves. Et les chevaliers étaient des putains de connards de misogyne (non, ça je l’avais compris dès le début de la soirée) qui n’allaient pas me laisser gagner sans rien faire. Celui que j’affrontais me donnait des petits coups dans l’estomac, comme pour me faire vomir.

— Eh, c’est de l’anti-jeu, touche à ton cul !

Un sourire lubrique, il m’avait ensuite effleuré le sein avant de me remettre le coup de trop. Je m’étais pas trop sentie bien à ce moment, j’avais voulu lui gueuler dessus mais j’avais fini par avoir un haut-le-coeur avant de lâcher un bon gros vomi au visage de ce connard.

Il s’est mis à hurler et ses potes se sont foutus de sa gueule avant de se rendre compte qu’il n’y avait pas que le vomi qui partait alors que le mec s’essuyait le visage, la peau partait avec. Le mec se retrouva rapidement au sol, à hurler comme un clébard, la dizaine de chevaliers venus prendre une mousse ont sorti leurs épées et moi, bah j’ai pas pu trop la ramener.

Je m’en battais les ovaires de mourir dans ce monde mais ça voulait pas dire que j’étais prête à me faire tuer pour avoir vomi sur un gars. Ils m’ont accusé d’être une sorcière, j’ai rétorqué que j’étais une Voyageuse puis je me suis laissé faire quand ils ont décidé de me menotter. Foutue histoire, si seulement j’avais été capable de faire fondre l’acier, j’aurais transformé tous ces culs-terreux en flaques.

Et c’est ainsi que je me suis retrouvée dans cette geôle.

Du bruit se fait entendre dans le couloir. Un type encapuchonné arrive, avec une torche dans la main gauche et un trousseau de clés dans la droite. Il est accompagné d’une sorte de jouvenceau dont le visage est dissimulé par un heaume à plume.

— Voyageuse, vous avez causé du tort à l’un de mes camarades mais il semblerait que ce n’était pas volontaire. Sa conduite n’a pas été très honorable et je m’en excuse, toutefois vous l’avez grièvement blessé et cela ne peut rester impuni.
— Ouais et ?
— Un groupe de trolls a semé le désordre dans un village voisin et ils ont emporté une partie des villageois dans leur antre. Nous avons besoin de volontaires pour les récupérer et les Voyageurs sont les bienvenus. Vous joindrez vous à nous ou préférez-vous rester ici ?

Mon sourire doit faire trois fois le tour de mon visage.

— Bastonner du troll ? Vous, vous savez parler aux femmes !

♦♦♦

À peu près au même moment, dans une taverne où Meg n’a encore vomi sur personne, une petite grenouille ailée dévisage son sauveur. Ce dernier s'approche d'elle comme pour l'observer et elle crache sur le champignon qui lui sert de support.

— J’te préviens, je vais pas me transformer en princesse si tu m’embrasses, me fais pas ce coup-là ! Les grenouilles qui se transforment en princesses, il n’y en a que dans les contes pour enfants. Par contre, je peux faire de toi quelqu’un de très riche si tu me libères de cette cage et que tu m’emmènes avec toi loin d’ici. Très très riche. T’as déjà entendu parler des trésors de troll ?

Quant aux occupants du bar, la plupart retournent à leur boisson car ils ne sont pas du genre à se mêler de ce qui ne les regarde pas. La plupart des chevaliers sont mobilisés pour une affaire de trolls et il n’y en a plus dans la taverne, il ne reste plus que des paysans venus se rafraîchir le gosier après une dure journée de labeur.

Andrew Sasaki
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Andrew Sasaki
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Re: UN CONTE DE FÉE Lun 5 Oct - 22:31



Sans vraiment demander d’indication à la fée crapaud, Andrew se leva d’un pas décidé, prit la cage et la plaça sous son bras. Sans faire attention, il laissa volontairement la petite créature tomber de son socle champignon pour frapper les parois métalliques et probablement magiques qui la retenait prisonnière avant de se mettre en marche vers la sortie. Avec ce que lui avait dit le tenancier, il n’avait pas vraiment envie de se faire avoir par la petite créature, il devait donc lui montrer qui était le maître.

Une fois à l’extérieur, la cage refit un mouvement brusque jusqu’à arriver à la hauteur des yeux de l’humain qui d’un œil sévère, dévisagea la grenouille ailée.

-Écoute moi bien la fée, je sais que vous êtes des créatures fourbes et qu’il ne faut pas vous faire confiance, alors tu es prévenue ! Je veux bien te relâcher, mais tu dois me satisfaire et t’en fais pas, tes lèvres vertes ne m’intéressent pas. Je cherche autre chose.

coin.jpgD’une main, l’invocateur fit apparaître une pièce dorée portant l’effigie d’un trèfle à quatre feuilles.

-Comme tu peux le voir, je n’ai aucun intérêt pour l’or. Par contre, je suis certain que tu connais un endroit ou je peux trouver un objet magique dans les environs, alors le marché est le suivant : Tu me trouves un objet magique intéressant qui je tiens à le préciser ne me sera aucunement néfaste, ou je te vends au plus offrant sur le marché noir. Attention, ta survie dépend de ce que tu choisiras, au moindre signe de trahison, je te tue moi même. Si tu me fais plaisir, je te relâche sans te faire de mal. Compris ?

La créature n’avait pas vraiment d’option.
Meg
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Re: UN CONTE DE FÉE Mar 6 Oct - 13:24

Les pattes palmées qui lui servaient de bras croisées, la grenouille ailée rebondissait contre les parois tout en restant stoïque. L’humain n’avait pas eu l’air d’apprécier son discours et il semblait la maltraiter afin de lui faire comprendre. C’était quoi son problème, il n’aimait pas l’or ? De toute façon, niveau maltraitance, elle avait déjà été bien servie avec l’Elf. Ce n’était pas la première fois qu’on la considérait comme une poule aux oeufs d’or et cela ne faisait que renforcer la rancoeur qu’elle avait contre les Sans Ailes.

Elle attendit patiemment que le manège cesse, son corps brillant se couvrant d’hématomes malgré sa peau visqueuse.

L’humain la regardait comme s’il s’apprêtait à la trancher en deux d’un coup d’épée. Puis il se mit à parler, à lui dire qu’il savait qu’elle était une créature fourbe, qu’elle avait intérêt à le satisfaire, qu’il s’en foutait de l’or parce qu’il était capable d’en invoquer (apparemment) et que sa vie ou sa liberté ne tenait qu’à un fil.

— C’est bon, t’as fini ta démonstration de force ? Ouais, j’suis une fée et je suis fourbe. C’est vrai. Et apparemment, t’as pas besoin d’or et grand bien t’en fasse. Mais nous pouvons nous entraider : mon but, c’est de sortir de cette ville qui pue l’humain et également de cette cage. Ton but, c’est de trouver un objet magique qui te rendra plus puissant. Je suis fourbe mais également intelligente : je ne prendrais pas le risque de mettre en colère quelqu’un qui m’a à sa merci et qui peut m’écraser sans nourrir le moindre remord. Je vais donc, pour te prouver ma bonne foi, te mettre en garde : les trolls aiment les trésors, que ce soit de l’or ou des objets magiques mais ce sont des créatures puissantes et dangereuses. Il ne sera donc pas facile de récupérer un objet à ton goût et je suppose que tu ne me libéreras qu’une fois que ce sera le cas. Là où tu as de la chance, c’est que les humains lancent régulièrement des expéditions contre les trolls, il te sera sans doute possible de te glisser parmi eux et de profiter de l’occasion pour récupérer un ou deux objets. Alors, avons-nous un marché ?

♦♦♦

Je suis à présent en compagnie d’une bonne quinzaine de chevaliers, resplendissants dans leurs armures de plates, et j’ai moi même fière allure dans la tenue que l’on m’a dégoté. Bien plus adaptée à la montée en cheval et, surtout, aux risques de chute qui en découlent, cette tunique elfique qui fait partie des biens confisqués du royaume a peut-être d’autres propriétés que celles de maintenir au chaud son porteur.

Gawain, le chevalier au heaume à plume, m’a prévenu qu’on risque de me prendre pour une Elf, une créature sylvestre qui vit cachée et qu’on voit rarement dans la capitale. En effet, mes oreilles de Voyageuse sont dissimulées par la capuche mais je m’en bats les reins. Tout ce qui importe, c’est que je me sente plus à l’aise et qu’on arrête de me mater les seins et cette tenue règle tous ces soucis.



Tenue



Par contre, je commence à me faire un peu chier, perchée sur le destrier de Gawain, mes bras entourés autour de sa taille. Ses camarades chevaliers font le tour de la ville, à la recherche de volontaires pour aller casser du troll. Deux Voyageurs nous ont déjà rejoint. Ils m’ont à peine adressé un regard et se sont mis à parler entre eux, une expression enjouée sur leurs visages. Ils ont dû me prendre pour une créature. En tout cas, le délire des chevaliers a l’air de leur faire prendre leur pied, de vrais gamins.

— On va attendre encore longtemps ? C’est que je risque de me réveiller, moi, j’ai pas votre temps.

Je râle mais je sais que j’ai raison. L’heure tourne et le temps, c’est du troll vaporisé.

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